10 choses qu’on ne fait plus de nos jours
Lorsque mon grand-père est décédé en 2010, j’ai pris conscience à quel point il avait pu en voir des choses. Né au début des années 1920, il est en effet passé de la vie à la campagne ou l’on ne se déplaçait qu’en charrette à la fin du fameux téléphone à roulette.
Aujourd’hui, au moment ou décidément, tout semble s’accélérer, j’ai pensé faire cette liste – non exhaustive – de ces dix choses qu’on ne fait plus aujourd’hui ! Et que, sans toutefois avoir deux cent ans, j’ai pour ma part connues dans ma vie.
Et du coup, je l’avoue, j’ai le sentiment d’être soudainement devenue un dinosaure !
- Les chicanes de couple au club-vidéo afin de parvenir à s’entendre sur le titre du film à louer. Et par ricochet, sur lequel des deux rapporterait le-dit film le lendemain, avant 18h. Non sans avoir rembobiné le film! Au risque de se faire vertement recevoir par le commis;
- Chercher vingt-cinq sous pour passer un appel dans une cabine téléphonique. Aujourd’hui, chacun à son téléphone portable et les quelques rares cabines téléphoniques qui ont subsisté ont été transformées en lieux pour déposer des livres;
- Partager une ligne téléphonique avec trois voisins. Chez mon grand-père, encore dans les années quatre-vingts, trois coups signifiaient que l’appel lui était destiné. Un coup, c’était un appel pour la grand-tante en bas de la côte. Adieu secrets d’état !
- Imprimer des documents en soirée…pour les obtenir le lendemain matin;
- Se faire des bandes-sonores sur cassettes de chansons prises à la radio. Quiconque n’a pas vécu ces années-là ne peut imaginer le stress qui venait avec le fait de commencer l’enregistrement au moment ou l’animateur-radio cessait enfin de parler….pour cesser d’enregistrer avant la foutue publicité qui venait tout ruiner ! Ça donnait une magnifique bande-sonore inégale avec des chansons qui se trouvaient coupées de façon abrupte. N’empêche ! Certaines de ces bandes-sonores ont agi à titre de déclaration d’amour pour une génération d’ados qui « se déclaraient » ainsi, au moyen de pièces judicieusement choisies;
- Suite logique du point précédent, jurer après son walkman (ou l’enregistreur VHS) qui avait « mangé » la cassette et/ou qui en avait entortillé le ruban. Des heures de plaisir à tenter de démêler le tout. En espérant que l’on puisse encore écouter ou visionner le contenu;
- Acheter des timbres pour le Canada au prix de dix-sept sous. Aujourd’hui, c’est 1$;
- Les maudites chaînes de lettres! Vous vous en souvenez? On se rappelle encore de ces « amis » qui nous envoyaient ces lettres qu’il fallait recopier et envoyer en dix copies à autant d’amis, au risque de voir déferler sur soi l’une des sept plaies d’Égypte ! À l’université, l’opération s’était raffinée ! Et c’est ainsi que les chaînes de lettres s’étaient transformées en…chaîne de petites culottes. Ou de billets de loterie ! Et ça, ça ne s’invente pas! Aujourd’hui, on reçoit par courriel la demande d’un Pacha d’un pays lointain qui vous promet une fortune…en échange de la vôtre ! Et on appelle ça du « spam ». Autres temps, autres mœurs n’est-ce pas?
- Circuler en voiture sans sa ceinture de sécurité;
- Surveiller le passage du facteur pour enfin obtenir des nouvelles de ses amis ou de la famille éloignée. Aujourd’hui, ça se fait par courriels. Mais surtout par Facebook.
Décidément, mon grand-père n’y aurait pas cru ! Et mon père qui est décédé en 1979 n’aurait rien compris de tout cela !
Vous en avez d’autres ? N’hésitez pas à les indiquer en commentaire ! Histoire de se souvenir !
Ou d’être étourdis. C’est selon !