À l’abordage
« En 1995, j’ai pris un congé sabbatique. Pendant douze mois, mon activité essentielle a été de ne rien faire. Du point de vue spirituel, cette période a été le moment le plus fertile de ma vie. Je n’ai presque rien fait d’autre que de me détendre pendant toute l’année. J’ai lu, je me suis promenée et j’ai dormi. J’ai cuisiné et mangé, médité et écrit. Je n’avais ni horaire, ni programme, ni obligation. J’ai pu digérer bien des choses pendant cette période sans bornes ni directions.» (Pema Chödrön, « Conseils d’une amie pour des temps difficiles », page 13)
Ce livre de Pema Chödrön repose dans ma bibliothèque depuis bien longtemps! D’ailleurs, il figurait en bonne place sur ma table de chevet lorsque j’ai débuté l’écriture de ce blogue, il y a quatre ans.
Et oui! Déjà!
Alors qu’après un arrêt de deux mois, je retourne au boulot demain matin – non sans une certaine appréhension, comme je l’ai déjà dit! – j’ai comme l’impression que ce livre m’accompagnera au cours des prochains jours, bien logé dans le fond de mon sac. Car j’ai un peu le sentiment que cette « pause » de deux mois qui se termine aujourd’hui m’a mise devant cette évidence qu’on peut parfois passer une vie sans jamais s’arrêter pour réfléchir…. À nos aspirations.
À ce qui compte vraiment finalement!
À moins d’y être forcés…
Et puis? L’évidence que ce n’est pas tout de prendre conscience qu’on doit apporter des changements à sa vie! Car le changement, n’est-ce pas un peu comme des sables mouvants sous nos pieds?
Pas nécessairement confortable, c’est le moins que l’on puisse dire!
C’est un peu peut-être aussi comme se jeter dans le vide. Ou décider de s’engager sur des routes jamais fréquentées jusque là (par nous du moins!)
Bien loin de nos zones de confort habituelles!
Peut-être un peu, je dirais aussi, comme si nous partions pour un long voyage. Avec la peur en atteignant l’horizon de tomber de l’autre côté du monde…. Comme ces explorateurs, curieux de découvrir ce qui les attend à l’autre bout du voyage.
Mais incertains d’avoir le courage d’affronter ce qu’ils y trouveront…
Alors oui je retourne au boulot demain!
Même si je sais que désormais, il y aura un avant et un après…
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2 commentaires
Gwen
Bon courage (pour aujourd’hui maintenant)
C’est certain que ta pause forcée t’a permis de prendre du recul et de te recentrer sur tes priorités, tes essentiels.
Alors oui il y aura un avant et un après et c’est tout à fait normal d’avoir peur face au changement
Je t’embrasse bien fort
Marie
Bonjour Guen ! Je me sens comme si je n’avais jamais travaillé de ma vie alors que je suis tout de même dans cet emploi depuis 10 ans 🙂 Après une bonne journée, ça ira, j’en suis certaine !
Merci pour les bons mots !
Marie