Écrire
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Ces fleurs que l’on arrache pas
Je l’ai dit! J’ai vraiment cru que l’écriture c’était fini pour moi. Que je n’y arriverais plus. Et puis, un moment donné l’hiver dernier, alors que je me sentais particulièrement déprimée, sur le point d’exploser en raison de cet impératif besoin de créer qui n’arrivait plus à s’extérioriser, je me suis remise à peindre. Et, j’ai tout bonnement repris mes pinceaux auxquels je n’avais pas touché depuis au moins vingt bonnes (et moins bonnes!) années! Et, je l’avoue, j’ai été un peu choquée de voir à quel point je savais encore. Et qu’à la limite, c’était presque comme si je n’avais jamais arrêté de peindre! Et cela même si pendant…
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Et si tout ce que ça prenait, c’est un défi?
Avec l’ordre de vaccination qu’ils ont passé leur temps à modifier au fil des derniers mois, les vaccins qui ne se sont rendus – d’autres pas – au fil d’arrivée, les nouveaux variants qui se sont succédés, l’éternelle valse-hésitation entre resserrements et allègements des mesures sanitaires, les semaines, les mois et les années qui passent plus ou moins doucement sous notre nez sans que la situation n’évolue, je commence à me dire que dans mille ans, on va peut-être retrouver quelques squelettes momifiés derrière leurs ordis… Bon! Je dis ça, je dis rien! N’empêche! Plus capable de me faire demander si j’ai voyagé, une phrase qui résonne comme une claque…
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Écrire sa vie pour mieux la comprendre, André Gervais
«La vie est une tragédie si vous la regardez en plan rapproché et une comédie si vous la regardez de loin.» (Charlie Chaplin) Jour 15 de ce marathon de lecture pour mon Calendrier de l’Avent littéraire. Ce matin, je vous propose un deux en un. Soi une lecture que j’ai adoré et en même temps, un projet d’écriture. Votre vie. C’est ce que propose en effet le livre «Écrire sa vie pour mieux la comprendre» de l’auteur André Gervais. Il faut dire qu’il traînait depuis pas mal longtemps sur ma table de chevet celui-là. En fait, j’étais loin de me douter que j’y trouverais autant de stimulation pour écrire. Parce…
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Des mots, des mots
Alors que le sort m’essore le port m’emporte. Sous le vent vantard …le bord de ma robe se dérobe. Le temps, lui, tempère pendant que son fil se défile …se disloque Puis s’envole.
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Romain Gary, ou lorsqu’on a plus la vie devant soi
«Je me demande si toute ma vie n’a pas été, aussi bien comme romancier que comme changeur de métiers si je puis dire, un effort de ne pas être moi-même. Et le roman le permet. Je souffre de claustrophobie dans ma peau. Je m’enferme chez moi à Majorque pendant l’été et je travaille. Je travaille en général sept à huit heures par jour parce que lorsque je ne travaille pas, je me trouve nez à nez avec moi-même. Je me connais assez, ce n’est pas une compagnie tellement agréable. Travailler c’est devenir des personnages, écrire des romans, devenir quelqu’un d’autre, s’échapper, vivre des vies et des aventures de personnages imaginaires…
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L’écriture inclusive: le sujet explosif de l’heure
L’écriture inclusive, ça vous dit quelque chose ? Sinon, clairement vous manquez quelque chose! Parce que définitivement, ça semble être le sujet de l’heure, celui-ci au cœur d’une immense polémique ayant cour actuellement sur internet et sur les médias sociaux. D’ailleurs, sur Twitter notamment, le sujet semble bien loin de vouloir s’éteindre! À preuve le hashtag #ecritureinclusive qui frôle drôlement la surchauffe depuis des semaines !
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Amy Tan et sa cosmologie de la créativité
Écriture, créativité. Et autres considérations…
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Entre incertitudes et convictions
La vie est remplie d’incertitudes. Ces choses que l’on imagine dans sa tête sans nécessairement en avoir la confirmation dans le réel. Ces questions que l’on se pose depuis toujours et pour lesquelles nous devrons probablement nous résoudre à n’obtenir jamais de réponse. Le sens que l’on s’acharne à chercher sans avoir la certitude d’en trouver un qui soit le moindrement significatif et satisfaisant à la fin d’une vie… Mais, il y a parfois aussi des certitudes. Inexplicables celles-là. De celles qu’on ressent profondément sans parvenir à se les expliquer à soi-même. Et qui semblent relever rien de moins que de l’évidence. Le cœur a ses raisons. Et la raison…
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Les pieds dans le vide
Il y a des matins comme ça. Les mots qui se chevauchent. Les idées qui s’emmêlent. J’ai beau m’évertuer alors à tenter de trouver le point central de mes réflexions, celui qui me permettra éventuellement d’écrire – parce qu’il faut bien un sujet de départ n’est-ce pas ? C’est peine perdue. Alors inutile de préciser sans doute que de trouver un titre, on en parle même pas ! Un peu à l’image d’un puzzle dont les morceaux sont éparpillés. Mais derrière lesquels on pressent un ensemble qui vaut néanmoins la peine de chercher, et chercher encore, la meilleure façon d’assembler tout ça.
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Sables mouvants
J’écris alors que je semble muette. Je ne suis pas ici parce que je suis ailleurs… Ces jours-ci – depuis quelques semaines devrais-je plutôt dire ! – je découvre à quel point écrire un livre est une expérience déroutante. Mais surtout, à quel point un livre peut avoir sa vie propre. Au point de me donner l’impression par moment de me faire balader ! Bien sur, je n’ose pas trop parler de l’ évolution de «L’Homme nu»! Car d’une certaine façon, j’ai un peu peur de briser le charme. Et de voir s’envoler l’inspiration. Comme ces oiseaux qu’on observe de loin. Sans faire de bruit surtout. De peur qu’ils ne…