En vacances, j’avais pris la résolution de m’attaquer à la réserve de livres qui recouvrent maintenant presque entièrement ma table de chevet ! Si vous pouviez voir la dite montagne de livres, vous comprendriez le défi !!!
Néanmoins, c’est ainsi que je me suis retrouvée avec dans mes valises, le merveilleux livre de Laurent Gounelle (une surprise !) «Dieu voyage toujours incognito », un livre sur lequel je suis tombée tout à fait par hasard à la librairie, un peu comme s’il m’attendait ! Car il faut le dire, je suis persuadée que les livres viennent à nous, et non le contraire!
Mais bref, rassurez-vous, malgré le titre, il s’agit bel et bien d’un roman ! Avec tout de même une pointe de quête spirituelle qui n’est pas sans charme! Ainsi, j’ai tout de suite été happée par cet univers de mystère dans lequel le personnage navigue ! C’est pourquoi j’ai envie ce matin d’en partager un extrait avec vous, extrait qui vous l’aurez compris, m’a plongée dans de nouvelles réflexions !
«La vie est ainsi; on réalise rarement dans l’instant que les moments difficiles ont une fonction cachée: nous amener à grandir. Les anges se déguisent en sorcières et nous délivrent de merveilleux cadeaux soigneusement enveloppés dans d’ignobles emballages…Quant l’épreuve survient, on réagit souvent avec colère ou désespoir, rejetant légitimement ce qui nous semble injuste. Mais la colère rend sourd, et le désespoir aveugle. Nous laissons passer l’occasion qui nous était offerte de grandir. Alors, les coups durs et les échecs se multiplient. Ce n’est pas le sort qui s’acharne contre nous, c’est la vie qui tente de renouveler son message. » (Laurent Gounelle, Dieu voyage toujours incognito)
Ce simple petit extrait a immédiatement été associé dans mon esprit à ma mère… sujet difficile à aborder s’il en est un ! Car j’ai l’impression de craindre moins les tremblements de terre que …ceux de ma mère. Atteinte de Parkinson, je ne peux que constater que malheureusement, elle est « devenue » sa maladie. Plus rien ne l’intéresse, hormis ses tremblements desquels sont attention est maintenant toute captive. Et il m’arrive ainsi de me dire que c’est peut-être là le dernier retranchement que la vie lui impose – désormais captive de son être qu’elle ne comprend toujours pas – afin de lui envoyer le message que le bonheur ne peut venir que de son intérieur. Et de nulle part ailleurs ni de personne d’autre finalement ! Car il bien vrai que la princesse avait beaucoup misé sur le prince charmant qui transformerait son monde d’un coup de baguette magique (oui ! oui ! il arrive que le prince fasse ça dans les histoires !!!)
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