Bonheur

Ce qui compte vraiment au bout du compte…

Qu’est-ce qui compte vraiment au bout du compte ? Quelles sont ces choses que je regretterai de ne pas avoir faites, au jour de ma mort ?

Ces questions, il faut bien avouer qu’on se les poses tous, un jour ou l’autre non ? Personnellement, je me souviens m’être dit un jour, alors que je me sentais coupable de m’absenter du travail pour m’occuper de mon fils, que finalement, nous n’avions jamais vu personne au jour de sa mort se dire «Mon Dieu que j’aurais du travailler plus !» mais plutôt «J’aurais tellement du donner plus de temps à ceux que j’aime !».

Peut-être n’étais-je pas si loin de la vérité !

Car je suis tombée hier sur un article vraiment intéressant dans lequel on racontait qu’après avoir côtoyé pendant plusieurs années des patients en fin de vie et avoir ainsi recueilli leurs dernières paroles, voeux ou souhaits, une infirmière australienne en était venue à quelques conclusions sur la question.

Et c’est ainsi que ans un livre paru il y a tout juste quelques mois, «The top five regrets of the dying» (les cinq plus grand regrets des mourants), cette infirmière, Bronnie Ware, s’est intéressée plus particulièrement à ce qu’elle appelle cette «clarté de vision que les gens atteignent en fin de vie, et à la façon dont nous pourrions apprendre de cette sagesse».

Voici ce qu’il en ressort.

1. «J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi»
2. «Je regrette d’avoir travaillé si dur»
3. «J’aurais voulu avoir le courage d’exprimer mes sentiments»
4. «Je regrette de n’être pas resté en contact avec mes amis»
5. «J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux»

De quoi remettre les valeurs à la bonne place n’est-ce pas ?

On en parlait dans le Guardian londonniens du 1er février dernier. Puis dans Slate d’hier.

Un commentaire

  • Bardamor

    1. Ce serait atroce si beaucoup ne se faisaient pas cette réflexion bien avant de mourir, dès leur plus jeune âge ; ça signifierait que nous ne sommes tous que des fourmis.
    2. Idem pour la n°2. « L'homme n'est pas fait pour travailler. », dit Aristote, ce qui veut dire à ses yeux : ça n'est pas pourquoi, physiquement, l'homme est fait.
    3. Ce qui est valable en art, c'est ce qui dépasse l'expression du sentiment : tout le reste n'est qu'enfantement dans la douleur.
    4. Les vains regrets et les vains espoirs sont le lot des personnes sentimentales.
    5. Probablement les personnes qui veulent être heureuses sont celles qui peinent à jouir. C'est ce qui les empêche de comprendre qu'il n'y a pas de bonheur sans souffrance, que le bonheur n'existe qu'à l'état d'idéal et de pommade pour soulager les personnes dont la souffrance physique ou psychologique est extrême. De quelqu'un qui court après le bonheur, dit le sage Léopardi, on peut aussi bien dire qu'il le fuit.

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