La Bibliothérapie: au bonheur des mots (ou des maux ! C’est selon !)
Je vous avais déjà parlé, il y a de cela un bon moment déjà, de ce nouveau phénomène issu d’Angleterre, la bibliothérapie. Un courant consistant à trouver remèdes à tous nos maux par la lecture.
J’en avais notamment parlé, tout juste ici.
Et bien voilà que les médecins britanniques pourront désormais prescrire, eux aussi, des livres à leurs patients souffrant entre autre de dépression ou d’angoisse.
« Dans ce cadre, les médecins britanniques pourront choisir parmi une liste d’une trentaine d’ouvrages de thérapie comportementale, mais aussi de romans «bons pour le moral» et de poésie. » (La Presse)
En attendant, l’association The Reading Agency vient de mettre en ligne sur Internet une liste d’une trentaine de titres de livres à consommer sans modération bien sur. Et selon que nous soyons atteint de dépression, de boulimie, de fatigue chronique, d’hypocondrie, d’obcessions ou de compulsions, etc…il semble qu’il y en ait vraiment pour tous les goûts! Parmi les livres suggérés, L’Alchimiste de Paulo Coelho, Bird Cloud d’Annie Proulx, Noces irlandaises de Maeve Binchy, Reading in Bed de Sue Gee, Oeuvres choisies d’Anton Tchekhov, et L’oie Des Neiges et Autres Legendes de Paul Gallico.
Facile d’imaginer que la nouvelle puisse susciter le scepticisme des grandes pharmaceutiques n’est-ce pas ? Mais quel lecteur, je vous le demande, pourrait douter des bienfaits d’un bon livre ?
Et vous, si vous étiez médecin et aviez un seul livre à prescrire, lequel serait-ce ? Nous parlons ici bien sur de ce livre qui vous a un jour le plus apaisé. Ou que vous apporteriez avec vous sur une île déserte. Ou encore, de ce livre à côté duquel vous n’auriez pas voulu passer, advenant que vous n’ayez pu n’en lire qu’un seul de toute votre vie…
On en parle un peu partout ce matin. Dans La Presse . Puis ici en Belgique Et même dans Le Point Français.
4 commentaires
Marjo
Il y a tant de livres que j’ai aimés. Je n’aurais pas voulu passer à côté de ces livres qui m’ont fait du bien moralement et physiquement, car un bon livre est bon pour notre bien-être physique autant que moral. Qui n’a pas poussé un soupir de satisfaction à la lecture d’un livre qui nous a procuré de petits frissons de plaisir.
Tu nous demandes de choisir ce que nous apporterions sur une île déserte… Si j’ai droit à plus d’un livre je choisirais l’œuvre de Michel Tremblay, Zola, Flaubert, et Maupassant .
Si je ne pouvais apporter qu’un seul livre ça serait « La vie devant soi » d’Émile Ajar. C’est un livre qui m’a fait sourire et rire tout en touchant mon coeur et mon âme.
Marjo
P.S. J’aime beaucoup cette auteure Irlandaise, Maeve Binchy. C’est un bonheur de lire ses livres .
À notre Club de lecture, j’ai découvert une auteure pour qui j’ai eu un coup de foudre. Tu la connais sûrement : Irène Némirovsky.
Marie
Bonjour Marjo ! Je suis d’accord avec toi que c’est difficile de ne choisir qu’un seul livre. À la limite, un auteur ! Moi aussi j’avais lu il y a longtemps La vie devant soi. J’ai d’ailleurs découvert avec bonheur l’œuvre de Romain Gary que j’aime beaucoup. Ses livres tout autant que le personnage qu’il a été, je l’avoue ! Pour Irène Nemirovsky, j’ai sur ma table Suite Française qui a été publié après sa mort (triste histoire !) mais je ne l’ai pas lu encore…. À venir donc ! Et puis, il y a Nancy Huston sur les livres de qui je me précipite toujours dès leurs sorties… Inutile donc de dire que de ne devoir choisir qu’un seul livre, ce serait un réel supplice 🙂
Marie
Renée
On change,
À 20 ans, j’aurais choisi « Le prophète » de Khalil Gibran, à 30 ans, « Le chemin le moins fréquenté » de Scott Peck et ce matin , les carnets d’André Major « Prendre le large ». Je n’en ai lu que 26 pages. J’avais aimé les précédents carnets, « L’esprit vagabond »…
Renée
Marie
Bonjour Renée ! Effectivement, ce sont probablement des incontournables ! J’ai lu les deux premiers dont tu fais mention mais je ne connaîs pas André Major. À découvrir donc 😉
Bon vendredi neigeux à toi !
Marie