Lecture jetable
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Ne vous avais-je pas dit que juillet se déroulerait sous le thème de la lecture ?
Aussi, pour tous les goûts, en littérature comme ailleurs, voilà une idée qui semble bien loin de nous déplaire n’est-ce pas ?
Car voilà qu’après l’avènement des liseuses électroniques, Eterna Cadencia, maison d’édition de Buenos Aires, en Argentine, a fait ce pari un peu fou de faire concurrence à la quantité d’e-book circulant sur Internet, avec la mise en marché de « El libro que no puede esperar », que l’on pourrait sans doute traduire en français par « Ce livre qui n’attend pas ».
Vendu dans un sac hermétique, imprimé au moyen d’encre biodégradable, ce livre a une durée de vie de tout au plus deux mois après son ouverture, échéance après laquelle les pages redeviennent alors blanches, sans le moindre caractère imprimé, tel que le raconte le Times.
Une initiative qui vise à contrer le phénomène et la prédominance surtout des eBooks, ces livres que l’on peut télécharger et lire sur internet et dont la présence fait une concurrence féroce aux éditeurs traditionnels.
Les Argentins, eux, semblent définitivement conquis par la chose et témoignent d’ailleurs d’un goût tout frais pour la dimension supplémentaire ainsi apportée au livre, tel que présenté traditionnellement. La contrepartie? Un livre définitivement plus fragile mais une histoire à laquelle on s’attacherait davantage, selon toutes vraisemblances. Pour quelle raison ? L’histoire ne le dit pas !
En ce qui me concerne, il me semble qu’on se rapproche là du phénomène « Consommez-jetez » auquel j’adhère peut-être un peu moins…
2 commentaires
Anonymous
Bon matin Marie,
Premièrement, félicitations, tu as bien traduit « El libro que no puede esperar. »
C'est vraiment une « curieuse » façon, je trouve, que ces livres à encre biodégradable. Il faut les jeter après, n'est-ce pas ? Pourquoi ne pas les retourner afin d'imprimer à nouveau une histoire ? Moins d'articles à jeter encore et encore…
Ces Argentins ont beaucoup d'imagination.
Cependant, je comprends que les éditeurs doivent trouver des idées nouvelles pour faire concurrence aux livres pour les liseuses électroniques. Ce n'est pas toujours évident.
Passe une belle journée,
Marjo
MARIE
À ma décharge, j'ai pris la traduction littérale dans les articles sur Internet 🙁 Je ne parle malheureusement pas espagnol, bien que j'aurais tout à fait pu apprendre, ayant une amie Colombienne…
Et comme toi, je pense que les éditeurs n'ont pas trop le choix d'explorer et de faire preuve de créativité, leur survie en dépendant ! Cependant, je suis un peu sceptique quant à l'intérêt de ces livres à encre biodégradable…. Pas très «environnemental» comme façon de fonctionner je pense… Nous verrons bien si l'histoire leur donnera raison 😉
Une bonne journée à toi Marjo !
Marie