citation,  les mots des autres

Les mots des autres ou l’art de se réinventer

Crédit: Photo-libre.fr

Le signe que l’automne est bel et bien revenu je pense, nous apparaît d’une évidence indéniable lorsqu’on se rend compte que les journées raccourcissent et défilent à une vitesse pour laquelle nous peinons à suivre…

Et présentement, j’en suis.

Sauf que voilà, je suis tombée sur cet extrait d’un article du Psychologie Magazine que j’ai trouvé…réconfortant ?

« La joie de vivre est, selon moi, reliée au sentiment d’être soi et d’habiter pleinement son existence, sans vouloir être «autre». Ce qui l’empêche ? Le fait de rester bloqué sur la signification que l’on donne à son histoire, l’interprétation négative que l’on opère du passé, même très proche. Ce ne sont pas les épisodes douloureux ou les échecs qui font barrage, mais le sens que nous choisissons de leur donner. Souvent, nous nous voyons «victime» de traumatismes antérieurs, réels ou vécus comme tels, et si nous fondons notre identité sur ces événements, nous ruminons et nous nous emprisonnons nous-même. Je crois, au contraire, que chaque malheur, petit ou grand, est l’occasion de se découvrir, de se redéfinir pour mieux habiter sa vie. Et l’aimer. Nous avons tous en nous les ressources pour modifier la signification du monde, reconstruire, pardonner… (…) Rien n’est figé, et bien des choses peuvent nous permettre de trouver ou retrouver le sentiment d’exister et de vivre en harmonie. » (Psychologie Magazine, David Le Breton, «6 clés pour se réjouir d’exister – Redéfinir son histoire»

Inspirant !

2 commentaires

  • Étoile

    En lisant cet article,j'ai repensé aux nombreuses années où j'ai souffert de l'agoraphobie.J'ai manqué nombres d'évènements avec mes proches.Mariage, décès,premier spectacle de mon fils,aller chercher les bulletins,etc…Je m'étais fais un cocon de protection et c'est aussi durant ces années que j'ai pris beaucoup de poids.Je voulais être autre mais je ne trouvais pas de clé pour m'en sortir.J'ai perdu des années en restant cloîtrée mais avec beaucoup d'effort je suis parvenue à m'en sortir avec l'aide d'une psychologue.Mais je réalise que ces années m'ont fait comprendre qui je suis et ce que je suis prête à faire pour bien vivre ma vie à moi. J'ai appris à mettre de la vie dans ma vie.Je pourrais dire aujourd'hui que malgré tout je suis une gagnante.Comme tout le monde j'ai des hauts et des bas tous les jours mais je me suis donné des outils qui fonctionnent pour moi. Comme ne jamais m'endormir sans avoir développé cinq cadeaux de ma journée. N'importe quoi qui m'a rendu heureuse. Parfois ce sont des choses qui peuvent sembler banales mais je prends conscience qu 'elles sont importantes pour moi.Plus jamais ces petites choses seront banales pour moi car j'ai trop manqué de joie de vivre. Cette façon de voir ma vie a tout changé pour moi.Quand on a été « enfermée » entre quatre murs comme moi, les petites choses extérieures sont formidables.J'étais chez-moi en prison derrière mes bareaux.Je m'en suis libérée et j'aime ma vie.

    • MARIE

      Tu as tellement raison Étoile! Je crois comme toi que lorsqu'on arrive à dépasser les événements difficiles au lieu de rester « accroché à eux », à leur donner un sens, on arrive à « grandir » malgré tout. Et a avoir presque envie de dire merci. Contre toutes logiques ! Ne trouves tu pas que ça donne un sentiment de liberté ? J'ai trouvé ce texte vraiment magnifique et je suis contente qu'il t'ait plu aussi 😉

      Bonne fin de journée !

      Marie

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