Lorsque fantasme et réalité…se côtoient
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La semaine dernière, dans ce billet, je faisais la liste de ces choses que j’aimerais réaliser «Un jour, peut-être»…
J’y ai beaucoup réfléchi depuis. Car la chose la plus étonnante que j’aie réalisé alors c’est qu’étonnamment, dans cette liste, il y avait de fait bien peu de choses…irréalisables. Un peu au fond comme si les limites, étaient trop souvent intérieures…plutôt qu’extérieures…
Cette réflexion m’a ainsi donné le goût de réaliser deux trois petites choses que je ne faisais que souhaiter jusque là, histoire de voir si je ne pouvais pas alléger ma liste de deux ou trois points…
Décorer la petite chambre pour que je m’y sente dans «cette chambre à soi» dont parlait Virginia Woolf ? Rien de plus simple non ? Il me suffirait tout juste de me rendre en quincaillerie et d’y faire l’achat de cette magnifique tapisserie qui ferait du lieu mon petit cocon juste à moi…
Écrire des livres ? Pourquoi pas lancer un projet collectif alors, vous demandant de participer ?
Mais voilà, en y réfléchissant bien, je me suis demandée si au fond, de me lancer dans cette réalisation de souhaits peut-être pas si prioritaires finalement, ça ne faisait pas juste une chose au final: me faire disperser aux quatre vents mon énergie… Alors que ma priorité parmi toutes, ce devrait être l’écriture de mon livre non ? (ou des mes livres, car il y en a deux qui mijotent sur le feu !)
Car il ne fait aucun doute que les choses évoluent de ce côté là ! Mais j’ai un peu l’impression par moments que la réalisation de ce souhait-là, l’écriture de «L’Homme nu», ne me foute la trouille ! Sérieusement !
Mais pourquoi Dieu du ciel est-ce si difficile de m’astreindre une fois pour toute à le terminer ce livre là ? Un peu au fond comme si je craignais qu’en le terminant, il ne m’appartienne plus… Une éventualité à laquelle, j’en suis consciente, je devrai bien me faire à l’idée ! Ne serait-ce que pour pouvoir espérer écrire autre chose, un jour !
Car la vérité est que le projet avance. Et rondement d’ailleurs puisque j’ai déjà le squelette du livre. Et que le premier chapitre est écrit…
Alors ? On laisse le papillon sortir de son cocon ? Quitte à le voir s’envoler au loin ensuite ?
4 commentaires
Étoile
Oh mais ça avance ton livre!Déjà le premier chapitre d'écris.Je comprends Marie,la trouille que tu as en toi. C'est ta vie et celle de tes proches que tu mets en mots. C'est un gros lâcher-prise que tu fais n'est-ce-pas?Écrire le mot « fin » c'est aussi accepter que je ne peux plus rien y faire ni changer quelques mots que ce soit.Je ne suis pas écrivaine,loin de là, je barbouille quelques mots seulement.Mais je sais que le mot fin me faisait très peur aussi. Le papillon prendra un jour son envol fais toi confiance!Bonne fin de semaine Marie.
MARIE
Bonjour Étoile ! Merci pour les encouragements ! Il faut juste me laisser le temps et cesser de penser au résultat et écrire une page après l'autre je pense ! Ça semble moins effrayant ainsi je pense 🙂
Une bonne journée à toi !!
Marie
Anonymous
Je sens que tu tergiverses dans l'écriture de ton livre de « L'homme nu. » C'est tout à fait normal, car tu as bien deviné : lorsque ton livre sera terminé, il appartiendra à tous ceux qui l'achèteront (que je te souhaite très nombreux.) J'ai ressenti la même chose lorsque notre collectif fut publié. Il m'est arrivé de lire une ou deux nouvelles suite à la publication et je n'avais pas l'impression que c'était moi qui les avais écrites. C'est curieux, non… ?
Ne te prive pas de ce grand plaisir d'arriver à la fin de ton roman et surtout cette joie de tenir ton tout premier livre sorti des presses. C'est une sensation que je qualifie de sensuelle, de bonheur, et de fierté, également.
Je te souhaite de connaître tout cela, Marie.
Bonne journée,
Marjo
MARIE
Merci Marjo ! Tes encouragements sont appréciés, surtout que tu as déjà connu cela toi aussi ! Je pense aussi que c'est juste cette sensation de devoir « abandonner » en quelque sorte quelque chose qui jusque là, n'était qu'intérieur. Ça fait partie du processus j'imagine !
Une bonne journée à toi !
Marie