Pages féminines d'un autre temps

Pages féminines d’un autre temps…La femme qu’on ne doit pas épouser

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Lire de vieux journaux, ça a toujours cet effet de faire ma journée ! Ici, dans Le Petit journal du 13 février 1955, l’un des «meilleurs psychologues français» met en garde les hommes sur les cinq types de femmes qu’ils ne doivent jamais, au grand jamais, épouser….

J’adore le point 3 !

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La femme qu’on ne doit pas épouser

Un des meilleurs psychologues français, qui est en même temps (ce qui ne gâte rien) un homme d’esprit, vient d’établir la liste des femmes que l’on peut parfois fréquenter, mais dont il est sage…de ne point demander la main.

  1. La femme-enfant, celle qui toute sa vie, jouera à la petite fille. Elle est charmante au début. Elle amuse, elle donne l’illusion que la jeunesse durera toujours. Mais elle devient bientôt crispante, s’avère incapable de tenir une maison, ou ses caprices et ses enfantillages déchaînent des drames.
  2. La femme-qui-a-soin-de-sa-beauté.  Il peut être flatteur de sortir au bras d’une femme bichonnée, maquillée, peinturlurée. Mais combien cher l’homme paie cette satisfaction d’amour-propre! Tout son temps, Madame le passe devant son miroir; tout son souci est pour elle-même, pour sa ligne, sa cellulite. Elle ne quitte guère sa salle de bains. Alors…on fait le ménage soi-même et l’on mange des conserves du début à la fin de l’année.
  3. La femme d’un autre milieu. Un bon jeune mécanicien a épousé une femme-peintre cubiste. Au bout de six mois de ménage, il était fou. Il n’est pas nécessaire d’en dire davantage, ne croyez-vous pas? Cet exemple se suffit à lui-même.
  4. La grande nerveuse.  Celle-là semble avoir un marché passé en sous-mains avec le marchand de porcelaine, car dans l’appartement, vole la vaisselle. Et, la vaisselle épuisée, tout est bon pour sa rage de destruction. Les voisins s’amusent bien. Mais le mari…beaucoup moins.
  5. L’adjudante. La femme qui porte la culotte, qui exige le versement intégral des appointements, qui impose de marcher avec des «patins» sur des parquets cirés, qui fait pivoter son époux comme un toton. Oh! avec elle, l,a maison est bien tenue…on se sent chez-vous…comme à la caserne. Vivement la classe!

À part ces quelques exemples, on peut en somme épouser n’importe quelle femme. L’ennui, pour tenir compte des conseils de notre psychologue, c’est qu’on ne sait jamais ce qu’est exactement une femme qu’après l’avoir épousée. 

(Le Petit Journal, 13 février 1955, page 47)

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