Cuisine,  Livre,  suggestion,  Sur ma table de chevet

Pour ces jours on on se lève avec un air de tempête…

J’adore les livres ! Mais ça, vous le saviez déjà n’est-ce pas ? Je l’avoue, je suis bien loin de la révélation du siècle avec cela, bien sur !

Est-il nécessaire alors de vous dire à quel point j’aime tout autant ceux qui portent sur la cuisine ?

Imaginez alors avec quelle force j’ai pu succomber à celui-ci, «Traité culinaire à l’usage des femmes tristes», de l’auteur Colombien Héctor Abad Faciolince, qui promet rien de moins que de régler tous les problèmes de l’Humanité féminine !!! En cuisinant du mammouth par exemple ! (pour les jours d’air de boeuf ?)

«De la mélisse pour faire revenir un être aimé, ou l’oublier tout à fait ; un chou-fleur en brumes pour déguster la tristesse ; de l’urine et du basilic pour retrouver sa jeunesse ; une longe de veau au poivre pour délier la langue d’un taiseux ; des spaghettis al dente, ail, huile, piment, un verre de vin rouge et deux livres de poésie pour guérir l’indigestion de mots ; telles sont les recettes livrées par Héctor Abad, recettes de vie, d’amour, de passion, de jalousie et surtout une grande leçon de littérature. » 

Poèmes en prose, un brin d’humour,  brunoise d’humeurs féminines, recettes qui évoquent l’amour, la vie, la passion et la jalousie…. 

Un extrait ?

« Si un jour les mots te rendent malade, ce qui nous arrive à tous ; si tu es lasse de les entendre et de les prononcer ; si ceux que tu as choisis te semblent usés, ternes, infirmes ; si tu as des nausées quand tu entends « horrible » ou « divin » à tout bout de champ, ce n’est assurément pas la soupe des lettres qui va te guérir. Tu dois alors procéder ainsi : tu cuiras des spaghettis al dente, que tu assaisonneras de la plus élémentaire des façons : ail, huile et piment. Puis tu braveras les critiques de l’étiquette en râpant un peu de parmesan après avoir ajouté ce mélange aux pâtes. À la droite de l’assiette creuse remplie de spaghettis accommodés ainsi qu’il a été prescrit, tu poseras un livre ouvert ; à sa gauche, un livre ouvert aussi. Devant toi, un verre de vin rouge. Aucun autre accompagnement n’est souhaitable. Tu tourneras au hasard les pages de l’un et l’autre livre, qui doivent être tous deux des recueils de poésie. Seuls les bons poètes nous guérissent de l’indigestion de mots. Seule la nourriture simple et essentielle nous guérit des ravages de la gourmandise » ( – Traité culinaire à l’usage des femmes tristes, Héctor Abad Faciolince)

Ce livre trône maintenant fièrement dans ma cuisine, vous l’aurez compris 😉

Un petit bijou en soi, pour les jours de pluie ou de neige abondante… Ou encore, tout juste empreints de grisaille !

Ou tout simplement pour ces jours ou votre teint est plus brouillé que vos œufs!…

Ou de nerfs en boule !

À consommer sans culpabilité aucune !

2 commentaires

  • Anonymous

    Veux-tu bien me dire où tu trouves ces « bijoux » de livres ?

    Est-ce que tu les découvres dans ces petites boutiques qui vendent des livres usagés, où la poussière nous accompagne tout au long de nos recherches, et qui nous fait vibrer de bonheur lorsqu'on met la main sur « le livre » oublié ?

    Bon dimanche Marie,

    Marjo

  • MARIE

    Partout et nulle part en même temps 🙂 Sites internet, blogues littéraires, suggestions… Mais j'avoue que les bouquineries, c'est assez gagnant lorsque nous sommes à la recherche de petits trésors oubliés ! Et j'avoue aussi que j'ai pensé à toi en planifiant de parler de ce livre ci: j'avais l'intuition qu'il te plairait 😉 : Tout à fait le genre de livre qu'on peut ouvrir à n'importe quelle page et y trouver son bonheur ! Et aussi, le laisser trainer pour que nos invités y trouvent également de quoi sourire !

    Bonne lecture !

    Marie

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