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Préménopause, guide de survie pour rester zen, Mirella Di Blasio

Lorsque j’ai commencé à écrire ce blogue, en 2009, j’ai imaginé bien naïvement que celui-ci m’aiderait à passer à travers l’un des moments de vie réputé être la plus parfaite illustration de l’expression, autrement abstraite, «en dent de scie». Une période plus communément appelée crise de la quarantaine.

Que pouvait-il exister de pire que ce sentiment de ne rien contrôler dans ma vie? 

La vérité, c’est que j’étais bien loin de me douter que ce n’était que le début. Et qu’alors que j’aurais l’impression d’avoir vaincu les démons de la quarantaine, un autre «cataclysme» – majeur celui-là! – allait me tomber dessus. Du genre, comme le méchant dans Harry Potter, que l’on hésite à nommer par son nom de crainte qu’il ne se matérialise devant vous, un peu comme un épouvantail destiné à faire fuir quiconque se trouve autour de vous…  Un fléau que j’en suis avec le temps venue à identifier comme étant rien de moins qu’une autre plaie d’Égypte (la huitième, c’est l’évidence et on nous l’a caché!)

Et j’ai nommé, la préménopause.

Car c’est clair, n’importe quelle femme qui s’est retrouvée devant ce qui est littéralement une mutinerie de ses hormones (toutes à l’abordage!) saura parfaitement de quoi je parle ici…

Le sentiment de perdre la tête, que sa patience tend a rétrécir comme un beau chandail de laine à la sécheuse, que décidément, l’Homme de la maison (il vous cherche, c’est certain! Grrrr!) est menacé d’être éjecté.  Et pour en rajouter une couche, vous vous sentez soudainement bien vieille dans ce corps qui d’un coup, comme un enfant un peu boudeur, décide qu’il n’a plus envie de suivre la moindre de vos envies.

Mais voilà, j’ai eu beau chercher sur internet comme une damnée, j’ai bien été forcée de me rendre à une évidence. Celle que la préménopause, c’était clairement tabou. Et que, un peu comme un examen colorectal auquel vous ne pouvez échapper, de cela aussi, mieux valait ne pas parler. Et garder pour soi tous ces questionnements un peu gênants de crainte d’être immédiatement diagnostiquée comme étant une hystérique en puissance qui n’attend que sa camisole de force – et/ou sa dose d’antidépresseurs? – pour se calmer les hormones ! Quitte, dans les cas extrêmes, à se résoudre à joindre l’un des ces groupes fermés sur Facebook dans lesquels des femmes discutent à l’abri des regards de leurs stratégies de guerre…

C’est pourquoi je vous avouerai, sans gêne cette fois-ci, que j’ai littéralement craqué pour ce livre de l’auteure Mirella Di Blasio qui est sorti en librairie il y a tout juste une semaine et qui s’auto-proclame littéralement comme un guide de survie de façon a nous permettre de demeurer zen pendant cette période qui n’a vraiment rien de réjouissant, je vous en passe un papier!

Et je vous préviens ! Si d’aventure Mesdames vous n’êtes pas encore dans cette période de votre vie à laquelle on associe les habituelles montées de chaleur et les excès d’humeur, vous tomberez sans aucun doute en bas de votre chaise à apprenant que ce sont rien de moins que 35 symptômes qui sont associés à la préménopause.

Vous avez bien lu!

TRENTE-CINQ – SATANÉS – SYMPTÔMES!!!

Le positif (il faut bien qu’il y en ait!) c’est que l’Homme de la maison devrait pouvoir se consoler avec l’idée que de ces 35 symptômes, je n’en ai jusqu’à maintenant ressenti que 23! Non mais quel chanceux vous ne trouvez pas ?

Misère!

La vérité c’est qu’à la lecture de ce bouquin, j’ai ri. Beaucoup! Complètement soufflée par la justesse des observations de l’auteure qui m’a donné le sentiment d’avoir sans aucun doute espionné un peu chez-nous pour écrire son bouquin.

Mais surtout, je me suis sentie un peu rassurée à l’effet que tout cela – les pertes de mémoires, le manque de concentration, l’anxiété, l’impatience, la difficulté d’écrire qui m’afflige depuis un moment, etc – ça finira bien par passer.

Mais en attendant, rien ne nous empêche d’en rire !

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