Toutes cinglées

Revenons à nos moutons, puisque le but de ce blog est sensé être de vous montrer que la vie est souvent, au delà de tous ce qu’on peut imaginer, complètement folle ! Et à cet égard, un lunch avec mon amie Karla, comme vous le savez, est toujours gage de discussions parfois échevelées mais toujours un peu éclatées !

Et justement hier midi, profitant de ma petite semaine de congé, j’avais décidé de faire un saut en ville afin d’aller rejoindre Karla pour le lunch. Ce qui est toujours une bonne idée, n’en doutez pas !

Ainsi, discutant entre bien d’autres sujets de sa mère à elle qui, maintenant veuve depuis environ un an envisage de fréquenter des conférences traitant de bouddhisme (???); De ma mère à moi qui lorsqu’elle s’ennuie appelle des ambulances (!!!!); De nos vies pour lesquelles on se demande vraiment si chacune de nous y a accompli ce qu’elle aurait voulu; De nos folles nuits sans dormir, chacune de nous partagée entre de jeunes enfants qui ont emmené avec eux la garantie que nous ne dormirions plus jamais et des mères vieillissantes qui comptent sur leur fille pour un peu tout, nos pères à toutes deux étant décédés (le miens pour le plus grand bien de l’humanité, le siens pendant son sommeil !). Comme quoi, lorsque nous lunchons ensemble Karla et moi, la seule chose qui soit certaine, c’est que les sujets de discussion sont absolument sans fin !

C’est alors que nous est venue une révélation ! Soit que la quarantaine, ça devait forcément venir avec …une thérapie ! Car je lui confiais qu’une amie du secondaire que j’avais retrouvée il y a quelques mois sur Facebook, actuellement en fin de congé de maternité pour un premier enfant, me racontais ce week-end qu’elle aussi était dans le même questionnement que nous. Et Karla me racontais de son côté qu’une de ses amies à elle, alors qu’elles discutaient toutes deux au téléphone la semaine dernière lui sortait les mêmes questionnements (qu’est-ce que j’ai accompli dans ma vie ? Ais-je fais autre chose que de m’occuper des autres pendant 40 ans ? Etc…) Et que Karla lui avait justement suggéré de se faire ce cadeau, soit d’aller consulter un psy ! Car comme nous en avons convenues en riant, lorsqu’on parle toute seule dans la rue, qu’on a l’impression de perdre le contrôle de la situation, que 24 heures ne suffisent plus à répondre aux besoins de tout le monde,…il est sans doute temps de passer à l’action et de chercher une façon de ré aligner nos chacras !

Et un autre questionnement nous est venu ! Est-ce que ça existe un souper mensuel ou des filles dans la quarantaine(qui ne se connaissaient pas nécessairement avant) ventilent leur réalité ? Ou nous pourrions enfin sentir que nous sommes tout à fait normale ! Une genre de confrérie de cinglées ! Avouez que ce serait franchement sympathique non ? )

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