18e journée du livre et du droit d’auteur ou la folie livresque partout et pour tous
La lecture, vous le savez maintenant, c’est l’une de mes grandes passions!
C’est pourquoi je n’ai pu résister à cette envie d’en parler avec vous, alors que demain, mardi 23 avril, ce sera la 18e Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, qui cette année, se tiendra sous le thème « Le grand bazar: sortez vos livres ».
Le but ? Les rendre accessibles !
Comment ? En sortant, comme nous y invite l’organisation de l’événement, nos livres dehors, en organisant des ventes de garage, en échangeant nos livres avec les amis, les voisins,…
Bref ! En les partageant avec le plus grand nombre!
C’est pourquoi demain, j’apporterai quelques livres en allant au travail, histoire de les laisser sur des banquettes, des tablettes !
Mais hors de question de les jeter aux oubliettes !
Et histoire de mettre une petite touche de magie dans la chose, j’y glisserai une note, histoire d’expliquer que le livre n’est pas perdu mais en attente d’une nouvelle vie !
Qui sait ? Si vous êtes de passage dans les rues de Montréal, peut-être mettrez-vous la main sur l’un d’eux ? Si c’est le cas, n’hésitez pas à venir commenter ici !
Histoire de partager 😉
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Et comme le partage, c’est contagieux, je me suis dit que c’était peut-être le moment idéal de partager ici nos lectures coup de cœur!
Pour moi, parmi la multitude de livres auxquels je résiste difficilement, il s’en trouve un que j’ai toujours envie d’offrir, Traité culinaire à l’usage des femmes tristes. J’en avais d’ailleurs déjà parlé, tout juste ici.
Triste ou pas, juste d’en lire quelques pages ici et là, ça me redonne le sourire à tout coup !
« Si tu n’aimes pas le teint de ton visage au matin, ne reste pas les bras ballants, fais quelque chose, réagis. S’il est trop rubiconds, fais-toi une saignée copieuse. S’il est pâle, mange du vert. S’il est jaunâtre, mange du blanc. Tu ne mangeras de la nourriture rouge que si ton teint est normal. Nul ne connaît mieux que soi son propre teint: en la matière, ne consulte ni apothicaire, ni barbiers, ni docteurs. Ils te feraient mourir avant l’heure. » (-Traité culinaire à l’usage des femmes tristes, Héctor Abad Faciolince, Page. 75)
Tellement instructif ! J’adore !!
Et vous, quel(s) livre(s) vous a(ont) fait chavirer ? Quels mots vous ont un jour emportés sur une autre planète ? Ou inspirés ? Ou fais vibrés !
Histoire de partager, une fois encore 😉
2 commentaires
Marjo
Bonjour Marie,
C’est difficile de choisir un livre en particulier lorsque – tout comme toi – on est passionné de lecture.
Il est arrivé souvent de dire à la fin d’un livre que c’était le meilleur que j’avais lu – ce genre de livre qui fait qu’on continue à vivre en compagnie des personnages longtemps après l’avoir terminé. Et puis, on commence un nouveau livre et c’est lui qui devient celui qui nous touche le plus. Et ainsi de suite.
Mais si je ne devais choisir qu’un seul livre (quel dilemme) je choisirais « Le Petit Prince. » Ce livre m’a bouleversée lors de la première lecture -, car je l’ai lu et relu au fil des ans. J’ai offert ce livre à mes quatre enfants lorsqu’ils sont devenus grands. Je leur avais lu et fait écouter l’histoire lorsqu’ils étaient petits, mais lorsqu’ils sont vécu des moments plus difficiles dans leur vie, je leur ai donné ce beau livre et je sais qu’ils ont aimé le relire avec leurs yeux de jeunes adultes.
Tout comme toi, je donne mes livres – surtout lorsque je retourne à Québec – ma ville natale. J’en donne à deux de mes amies. Et moi aussi j’en ai laissé sur des bancs lorsque j’allais me promener sur la terrasse Dufferin.
As-tu déjà songé à ce que serait notre vie sans les livres ? J’aime autant ne pas y penser…
Bonne journée,
Marjo
Marie
Bonjour Marjo !
C’est vrai que parfois, nous percevons différemment un livre selon l’âge que nous avons et l’expérience acquise au moment de le lire. On le reprend plus tard et on y voit autre chose. Et quel meilleur exemple de cela que Le Petit prince !
Mais c’est vrai également, comme tu le dis si bien, que chaque livre qui se trouve sur notre route devient, chacun à son tour, le meilleur, parce que le plus frais en mémoire. Mais peut-être un peu aussi parce qu’il répond, d’une manière ou d’une autre à nos questionnements du moment. Comme toi, je serais bien en peine s’il n’y avait plus de livres pour me faire voyager 😉 En ce moment, j’en ai pas moins de quatre sur ma table de chevet !!! Je suis plongée dans ‘La marche en forêt’ de Catherine Leroux. Magnifique !
Bonne journée à toi !
Marie xxx