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Acte de création

J’ai mis la main récemment, pour ma liseuse, sur un magnifique petit livre dont le titre, «Acte de création» de l’auteur Paul Savoie me laissait présager d’y trouver mon bonheur…

Ainsi, dans ce petit recueil, retrouve-t-on quelques 20 dialogues réalisés sur une période de quelques mois, période pendant laquelle l’auteur, Paul Savoie, aura ainsi tenté de saisir, au fil de ses questions, les profondeurs d’êtres cachés derrière leurs plumes ou leurs claviers.

Pour la plupart, des auteurs, écrivains, artistes hors Québec ayant choisi d’écrire en français. Une façon pour l’auteur de voir quelle place avait pour ces artistes-écrivains ce choix d’écrire en français dans un milieu où cette langue est minoritaire.

Tentant ainsi de découvrir, à travers la voix même de ces auteurs, ce qui les motive à créer afin de mieux cerner leurs cheminements, leurs œuvres.

C’est pourquoi, Paul Savoie a choisi de s’entretenir avec des gens issus de la même cour que lui, soit le milieu canadien-français, l’Ontario, l’Ouest et l’Acadie. Car, comme il l’écrit dans sa préface, «c’est là où je me sens véritablement chez moi et où je pouvais établir les meilleurs dialogues». Il s’agissait d’«essayer de comprendre ce qui motive la personne, définit sa démarche, décrit son cheminement» (p.9).

Parmi les écrivains rencontrés, Marguerite Andersen dira tout haut ce que d’autres pensent tout bas. «J’aime bien qu’on me loue, qu’on me dise que je fais bien. Surtout parce que j’ai toujours tendance à douter de moi et de mon travail d’écrivain.» Aurélie Resch, nouvelliste et conteuse, considère quant à elle l’écriture comme quelque chose d’extrêmement personnel. Dans son cas, ce processus de création est bien  souvent déclenché par un événement comme naissance ou un décès, une échéance ou un besoin.

Elle avoue du même souffle avoir «la chance d’avoir une imagination débordante et d’engranger très rapidement les idées, les situations et les rencontres». Pierre Léon de son côté, a toujours considéré l’écriture d’un poème, d’un conte, d’une nouvelle ou d’un récit comme «une activité ludique.»  Il précise ne s’être jamais pris au sérieux, ce qui lui a, selon lui, permis de survivre dans la jungle universitaire «où tant de gens ne sont vraiment pas rigolos».

La beauté de la chose ? Le livre est disponible en téléchargement !

Et on parle tout juste ici de la démarche de l’auteur ! Mais aussi dans cet article de L’Express.

Un livre enrichissant !  Et qui a ce mérite de susciter la réflexion sur ces raisons qui font que l’on ressent ce besoin d’écrire.

5 commentaires

  • Anonymous

    Bon matin Marie,

    Plus je parcours tes textes où tu mentionnes la « liseuse » plus ça me donne le goût de m'en acheter une.

    Mais… car il y a souvent un mais… je suis tellement sédentaire – non pas physiquement – dans mes habitues ; je me demande si je pourrais mettre de côté le plaisir de toucher un livre, d'y tourner les pages, de le humer lorsqu'il est neuf, etc.

    Cependant, quels choix en ce qui concerne les téléchargements de livres pour une liseuse !

    Bonne journée et bon retour au travail.

    Marjo

    • MARIE

      Bonjour Marjo ! J'avoue que j'étais très sceptique aussi au départ quant aux vertues d'une liseuse, versus les livres papiers mais j'ai craqué ! C'est vraiment fabuleux d'avoir avec moi en tous temps une centaine de livres… pour même pas le poids d'une orange ! Et puis, lorsque je veux acheter des livres de l'étranger, c'est génial de les avoir en ma possession en quelques secondes (j'ai de la difficulté à attendre lorsque je veux un livre, hélas !!!)

      La seule chose que je déplore, c'est que pour le moment, tous les livres publiés ne sont pas toujours disponibles en format numérique. Une question de droit d'après ce que j'ai lu. Sauf que je pense vraiment que l'avenir est là alors les éditeurs devront forcément s'adapter ! Quant à moi, j'Y pense à deux fois maintenant avant d'acheter un livre papier qui d'une part est plus dispendieux, et qui par ailleurs, prend beaucoup de place sur mes tablettes (et dans mon sac lorsque je me déplace !). Et puis sur Internet, il y a une quantité phénoménale de livre à téléchargement gratuit, des classiques dont les droits sont passés au domaine public. Ici, il faut que l'auteur soit décédé depuis au moins 50 ans. En Europe, c'est 70 ans. D'ou la mention sur certains sites que le téléchargement est limité selon les pays…

      Que des avantages à mon sens 🙂 Mais je comprends tout à fait ce plaisir de toucher les livres: en librairie, je deviens carrément folle lorsque je me laisse aller à ce vice ! Néanmoins, je suis de plus en plus consciente de l'impact environnemental laissé par tous ces livres papier qui accumulent la poussière sur les tablettes. Et qui demandent une plus grande gestion d'espace aussi pour les éditeurs qui doivent les stocker…

      À mon sens, il y a plein d'avantages à succomber à la liseuse même si je sais qu'à l'heure actuelle, sont utilisation n'est pas encore très répandue. Mais je suis là pour en vanter les mérites n'est-ce pas 🙂

      Une bonne journée à toi !

      Marie

  • Étoile

    Je crois que je vais à l'occasion aller vers la liseuse.Mais j'ai encore un très gros attachement au vrai livre… Dis moi Marie,ce monsieur Pierre Léon est-ce-bien celui qui a un blogue? Si c'est bien lui, j'adore son écriture. Ses billets sont toujours trop courts à mon goût. Passe une très bonne fin de journée et merci!

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