Arrêt sur image
Photo: Chroniques d’une cinglée |
Petit vendredi gris et pluvieux pour clore une semaine de la même couleur… Heureusement que pour le week-end, on nous annonce un peu de soleil que je ne ferai pas l’erreur de rater ! Prévoyant en effet aller profiter des couleurs et du cric crac sous mes pas des feuilles mortes… Car si pour beaucoup, automne rime avec déprime, nostalgie et deuil, pour moi c’est le moment de ressentir profondément l’énergie de cette nature qui fait une pause pour mieux revenir. Car bien que l’hiver, nous puissions avoir un peu l’impression que tout est mort et que rien, assurément ne pourra jamais repousser sous cette végétation décomposée, arrive pourtant immanquablement le printemps qui nous fait nous émerveiller devant la force de cette nature capable de renaître là ou il semblait n’y avoir plus aucune vie…
Finalement, peut-être suis-je un peu nostalgique mais d’une nostalgie… apaisante. Celle qui donne envie, le week-end venu, de s’enfermer chez-soi et de cuire un bon mijoté dont l’odeur embaumera la maison jusqu’au lundi matin. Sans bien sur oublier de partager une bonne coupe de vin avec mon mari alors que nous rêverons…de notre voyage à Prague et Vienne en décembre prochain. Juste tous les deux pour la première fois … en bientôt 5 ans !
Bon, ça va ! Je vois que vous êtes sceptique devant ce portrait familial idyllique !
Alors j’avoue ! Ce scénario, ce sera sans doute après avoir remis en ordre la maison dans laquelle notre fils aura très certainement mis un bordel sans nom, avec des jouets aux quatre coins, des miettes de pain autour de la table et peut-être aussi…la trace de son dernier festin sur les joues. Car vous le savez-vous ! Nous sommes bien loin des familles de carte postale Et j’ai envie d’ajouter: tant mieux !