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Photo: IStock |
Est-ce à cause de l’automne ? Du feuillage des arbres qui se prépare à un dernier adieu ? De ce feuillage tout en couleurs comme pour nous faire oublier que bientôt, viendra… autre chose ? Ou de cette lumière qui soudainement, presque du jour au lendemain, s’est teintée de reflets presque intimes ?
Je ne sais trop…
Mais la vérité est que je me sens nostalgique. Et que m’est passé par la tête cette idée de me demander ce que j’aurais fait de ma vie… si comme par magie, tout m’avais été permis…
Peut-être aurais-je pris la poudre d’escampette à vingts ans pour aller étudier à Paris ? Ou encore, me serais-je permis ces six mois de farniente en Provence ou en Toscane dont j’ai toujours eu envie… Juste pour lire. Pour enfin lire tout ce que je me suis promis de lire un jour. L’œuvre de Colette dans son intégralité par exemple….
Peut-être aurais-je travaillé uniquement pour payer mes voyages ? Faire le tour du monde, question de voir si j’y suis…
Peut-être aussi aurais-je écris depuis longtemps mon livre, n’eut été cette peur intérieure qui me paralyse… Peur de ma pas être à la hauteur. D’échouer. Ou bien peur de… déranger ?
« Le monde laisse toujours passer celui qui sait ou il va » (Proverbe chinois)
Mais, en tombant sur ce proverbe chinois, je me demande si la vraie question ne serait pas de de me dire « Et si tout m’avait été permis…sans que je n’en sache rien ? »
Peut-être faut-il simplement arrêter de chercher le «comment» mais plutôt nous concentrer justement sur ce que nous voulons que notre vie soit…
Et avoir l’intelligence des chenilles !
En se disant que finalement, si ces bestioles se souciaient du «comment», bien peu d’entre elles deviendraient des papillons…
2 commentaires
Charlotte
L'intelligence des chenilles!! J'adore! 🙂
Oui, je me pose aussi ce genre de question. Et je rajoute même ; ahh quand j'aurai 35 ans..quand j'aurai 40 ans…je ferai ci je ferai ça… je commence à avoir peur qu'en fait, ma vie c'est aujourd'hui, pas dans 5 ans. Mais je sais juste pas quoi et comment faire… entoucas!
MARIE
Je pense tout comme toi que demain, ou un jour, c'est maintenant ! Ça demande de l'entrainement bien sur mais peut être qu'au fond, tout ce qu'il faut c'est d'écouter notre petite voix intérieure ? Et nous dire que nous n'avons probablement rien à perdre et pas mal à gagner car une fois mortes, nous le seront longtemps… Je veux croire que vaut mieux faire quelques erreurs (nos enfants iront en thérapie eux aussi :-))) que d'avoir des tonnes de regrets…