Art de vivre,  bilan,  Noël

Beaucoup de stress…et quelques cadeaux plus tard

Vos achats de Noël sont-ils terminés ? Faites-vous partie du nombre de consommateurs, toujours record en cette dernière fin de semaine avant Noël, qui se sont rués ce week-end dans des magasins bondés ? Ou de ceux qui chercheront le cadeau parfait, le fusil sur la tempe, le 24 décembre ?

Car il est vrai que cette période des festivités de fin d’année, qui devrait signifier « réjouissances en famille et avec les amis», est bien souvent…gage de stress !

Ainsi, deux articles sur lesquels je suis tombée ce week-end, donnent à réfléchir. Le premier, ce samedi, relatait que Ebay Canada avait effectué une étude en ligne afin de faire la lumière sur nos comportements au moment de cette période de l’année pour découvrir que…20% des québécois pensaient se déclarer malade au travail afin de pouvoir terminer leurs achats de Noël alors que 7% le font effectivement… Comme quoi, ce fameux magasinage des fêtes semble parfois être perçu comme une obligation de plus dans nos vies déjà bien (trop ?) remplies…

Le deuxième article, quant à lui, traitait plutôt du surendettement et de surconsommation, deux phénomènes mis en évidence au moment des achats de fin d’année. Et je dois dire que j’ai trouvée particulièrement intéressante la vision de la journaliste, Marie-Claude Lortie dans cet article ou elle dit notamment :

« À l’émission de radio sur l’endettement et la surconsommation de Noël, tout le monde utilisait l’immense télé à écran plat au prix de fou, qui permet de regarder les matchs de sport en cinéma maison avec haute définition, comme image parfaite de consommation exagérée. L’exemple est effectivement excellent. Mais on aurait pu parler aussi de sacs à main griffés à plus de 1000$. Cela dit, qui sommes-nous pour juger les achats des autres? Il y a des gens qui s’offrent une télé à 3000$ pour pouvoir être en famille tous les week-ends autour d’un bon film et d’autres qui paient le double pour partir dans un tout inclus en plein mois de mars avec leurs proches. Il y en a qui achètent des maisons pas chères dont ils feront toutes les rénovations – bravo pour la décision pleine de rationalité, diront les anti-dettes – pour pouvoir s’offrir un véhicule géant avalant des quantités pantagruéliques d’essence. Un achat est un seul geste dans toute une vie. Et si l’immense télé servait à regarder du cinéma d’auteur québécois? Et si le sac griffé était le «cadeau de moi à moi» d’une femme qui en rêve depuis sa tendre enfance, façon Breakfast at Tiffany’s, et qui vient de briser le plafond de verre? En Espagne, cet automne, j’ai rencontré des chauffeurs de taxi qui mangent une fois par année dans un trois étoiles Michelin. Sont-ils irresponsables? À chacun son truc. »

Pour ma part, j’ai plutôt l’impression de me situer « au milieu » de tous ces débats… Non je ne m’absente pas du travail pour aller magasiner et oui, j’ai un peu ce sentiment que nous perdons un peu la vraie valeur des choses en dépensant sans compter, parfois pour les mauvaises raisons…comme se faire pardonner le peu de temps accordés à nos proches l’année durant…

Et puis comme les magasins bondés ont l’art de faire sortir le pire en moi, j’ai appris depuis de nombreuses années à compléter mes achats de Noël…tout au long de l’année ! En vacance par exemple, alors que je tombe sur le parfait bijoux pour une amie ou dans un marché d’artisans alors que je fais de belles découvertes. Ainsi, je n’ai pas le sentiment d’arriver à Noël et d’offrir un peu n’importe quoi, juste pour ne pas arriver les mains vides…

Et vous, c’est quoi votre truc ?

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