C'est à en pleurer
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On avance d’un pas, on recule de deux
1969. L’année de ma naissance. Un mois plus tard, Armstrong, aux yeux du monde, mettait le pied sur la lune. Cet été-là aussi, une génération de jeunes adultes s’est déhanchée à Woodstock, au cours d’un weekend devenu légendaire. Au cours de mes dix premières années de vie, aux États-Unis un jugement célèbre (Roe vs Wade en 1973) est venu dire aux américaines qu’elles avaient le droit de décider de leur corps, et par conséquent, de se faire avorter. C’est également l’époque ou un peu partout, les femmes se sont mises à se libérer, balançant d’un coup maris tout autant que soutien-gorge… Et ma mère, née en 1950 et par conséquent, âgée…
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Cachez ce sexe qu’on ne saurait voir
La moitié du monde se conjugue au féminin. Avec cette phrase, on pourrait m’accuser de faire dans la facilité en écrivant ce qui s’apparente à une banale évidence. Et pourtant… En début de semaine, je suis tombée sur un article de L’Express (mais aussi sur un article du Nouvel Observateur) qui racontait qu’en France, une pétition appelait actuellement à censurer une publicité. Dans celle-ci, présentée par Nana, une compagnie de protections sanitaires, on y présente la vulve des femmes à travers différentes symboliques allant notamment du coquillage à l’abricot… Et O Horreur! Le sang menstruel y est présenté en rouge, plutôt que dans sa représentation bleue habituelle (non mais ils…
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Ensemble…mais de plus en plus seuls
Il y a quelques mois, une intervention plutôt fabuleuse a été réalisée dans un hôpital montréalais. Un homme, complètement défiguré lors d’un accident de chasse il y a quelques années qui, soudainement, a retrouvé un visage humain grâce à cette première greffe faciale canadienne réalisée à l’hôpital Maisonneuve. Une intervention qu’il y a peu, qu’on se le dise, semblait relever carrément de la plus pure science fiction! Aujourd’hui, la vérité c’est qu’il semble qu’on puisse tout. Ou presque, aurais-je envie d’ajouter.
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Aznavour: un dernier tour de piste
Il y a des gens comme lui qu’on pense éternels. Jusqu’à ce qu’ils disparaissent soudainement, presque en silence. Un peu comme s’ils avaient pensé pouvoir quitter la scène en catimini, sans qu’on s’en rende compte. Pour moi, Charles Aznavour, visiblement décédé la nuit dernière, c’est toute mon enfance, ma mère ayant usé ses trente-trois tours à force de les écouter en boucle. Jusqu’à aujourd’hui alors que ses pièces se trouvent encore sur mon téléphone, m’accompagnant régulièrement dans mes déplacements. Ma chanson préférée parmi des dizaines d’autres? «Les deux guitares»
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Du pouvoir réactionnaire de la féminité
Hier, je suis tombée sur un article de Libération qui, après m’avoir donné le sentiment d’être littéralement tombée de ma chaise, m’a portée à réfléchir… L’histoire ? Celle de Lucia Caram, une bonne sœur Dominicaine d’une cinquantaine d’années qui, dans un talk-show, «Chester in Love» sur la chaîne privée espagnole Cuatro, a osé vanter les mérites de la sexualité dans le couple. Celle-ci, partant pour démontrer son argumentaire du modèle de vie de couple tel que vécu et présenté par Joseph et Marie. Bon d’accord, je l’avoue ! Le modèle «date» un peu mais on parle quand même d’une bonne sœur pour parler du sujet ! Nous lui pardonneront donc…
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L’amour au temps de la monétisation
Parfois, je me dis que nous vivons dans un drôle de monde, vous ne trouvez pas? Et malheureusement, je dois dire qu’alors qu’on a souvent l’impression d’avoir tout vu, il m’arrive de me dire qu’il suffit bien souvent de lire les journaux pour se convaincre que nous étions bien en deçà de la réalité. C’est exactement ce que je me suis dit, hier en tombant sur cet article de Slate dans lequel on raconte qu’en Chine, le célibat est si mal vu aujourd’hui (et surtout, mal vécu!) que de plus en plus de chinois se résignent… à louer, purement et simplement, les services d’un partenaire pour le Nouvel An… Inutile de…
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De tout, de rien…Ou si peu
Vous n’êtes sans doute pas sans avoir remarqué que je me fais plus discrète depuis quelques temps. Bien sur, je ne peux nier que l’automne est bien entamé maintenant! Et que par conséquent, je ne peux faire autrement, tout comme vous sans doute, que de m’être faite happer par la course folle du quotidien. Mais, outre ce qui n’est qu’un fait factuel qui revient chaque année sans faillir, un peu comme le tic tac incessant d’une horloge, je suis également forcée d’avouer…que j’ai le sentiment que les mots se soient un peu taris… Parfois, j’ai un peu l’impression, en regardant tout ce flot de tout et n’importe quoi que nous…
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Confidence pour confidence: Au Japon, un ami…quitte à payer pour qu’il vous écoute
Je suis littéralement fascinée depuis quelques temps devant cette évidence que de nos jours, plus personne ne se parle. C’est ainsi trop souvent chacun pour soi devant son écran. Tous côte à côte sur une planète de plus en plus peuplée. Mais sur laquelle, un peu paradoxalement, on se parle de moins en moins. Et, phénomène de synchronicité ou simple effet du hasard, je tombe depuis quelques temps sur une multitude d’articles qui… m’en donnent la preuve, par mille. Ainsi, voilà qu’au Japon, un nouveau phénomène est en train d’apparaître «sur le marché» ! Parce que et oui, nous sommes aussi dans un monde ou tout «manque» devient pour quelqu’un…
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L’index Schick ou lorsque une entreprise décide de se mêler de nos choix en matière de petites culottes
Les culottes de grand-mère sont-elles responsables de la chute de vigueur du dollars canadien ? Voilà autre chose maintenant ! C’est en effet la très «sérieuse» question au coeur de cette nouvelle diffusée hier par l’entreprise Schick Hydro Silk et qui s’est ainsi retrouvée sur internet depuis. L’entreprise – spécialisée dans les rasoirs jetables, soit dit en passant – s’est ainsi attelée à créer son «indice Schick» afin de faire toute la «démonstration» de l’effet de nos choix féminins en matière de sous-vêtements…sur la vigueur du dollars canadien. On tente ainsi de nous démontrer que moins les femmes portent de sous-vêtements sexy, et moins le dollars canadien se porte bien…
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Série noire ou lorsque la réalité n’en finit plus de dépasser la fiction
Vraiment nous aurons tout connu mon mari et moi depuis que nous avons acheté notre duplex il y a deux ans ! Des locataires qui ne paient pas; Des fenêtres dont on découvre les cadrages pourris (même si l’inspecteur nous avait dit qu’elles étaient en bon état!); Des anciens propriétaires qui ne font pas leur changement d’adresse et qui nous ont transmis leurs créanciers. À preuve les huissiers qui se sont présentés ici à quelques reprises en deux ans! (j’imagine que c’était écrit en petit caractère quelque part!); Un voleur de voiture qui se fait prendre par la police un dimanche matin parce qu’il a décidé de dormir dans…