conciliation
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Au Gouvernail toutes
Lorsque parfois je m’aventure à oser jeter un bref coup d’oeil à mon blogue, je me dis quelle catastrophe! Que s’est-il donc passé en effet pour qu’en l’espace d’un soupir, je n’arrive même plus à m’échapper du quotidien, ne serait-ce que quinze insignifiantes minutes pour écrire? Comme beaucoup de femmes, j’ai rêvé pendant des années de pouvoir alléger mon quotidien et de parvenir à trouver un mode de vie qui me permette de m’extraire de la pression du quotidien qui a rimé tellement longtemps avec métro, boulot, dodo. Une litanie qui ressemblait un peu au jour de la marmotte, qu’on se le dise! Et qui a été plus souvent qu’autrement…
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La fuck-it therapy: Au diable tout ce qui dépasse et déborde
Ce genre d’amie, on en a toutes une, non ? Sinon, je vous le dis, il faut absolument mettre ça illico sur votre liste de souhaits pour Noël. Vous savez ? Ce genre de personne que l’on appelle quand on a besoin de ventiler et de se sentir plus légère. Pour ma part, je ne sais pas ce que j’ai fait pour mériter ça mais j’en ai deux. D’abord Karla dont je vous ai souvent parlé ici. Et puis Lou, que j’aurais envie de vous dépeindre comme une joyeuse jeune retraitée à l’énergie d’une bombe sur le point d’exploser. Comme autrefois elle occupait ce poste qui est aujourd’hui le miens,…
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Caroline ou lorsque la conciliation travail-famille devient tout un défi
Être femme aujourd’hui, je me dis souvent que ce n’est pas forcément plus facile que ce l’était pour nos grands-mères jadis. Les choix sont dans certains cas juste un peu différents. Mais de façon générale, nous sommes encore soumises aux mêmes éternelles questions. À savoir. Comment se réaliser en tant que personne tout en étant mère. Avec toute la «gymnastique» que ça impose pour concilier les deux. Et la chose peut parfois prendre différents degrés de subtilités selon la position géographique où l’on se trouve sur la planète. Mais surtout, dépendamment du niveau de conformisme au modèle dominant auquel nous sommes disposées à nous plier. Ou pas. C’est pourquoi il…
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Libérées, le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale, Titiou Lecoq
Les derniers mois, je dois l’avouer, j’étais tellement fatiguée que juste l’idée de me plonger dans un livre et la chose m’apparaissait comme rien de moins que hors de ma portée. La concentration à zéro et le niveau de mon énergie lui aussi à sec, je n’arrivais tout simplement plus à lire plus d’un paragraphe avant de me résoudre à refermer mon livre. Inutile de vous dire que dans ces circonstances, passer à travers un bouquin m’apparaissait comme une véritable épopée. Peut-être même le projet d’une vie ! (et oui, j’exagère un peu quand même!) N’empêche! Le sujet de «Libérées, le combat féministe se gagne devant le panier de linge…
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L’éternel sentiment de culpabilité des parents…quand on se compare, on se console
Parfois, je me dis que devenir parents, c’est un peu comme d’accepter soudainement d’entrer dans un monde constitué de paradoxes. D’une part, vous constaterez que jamais plus votre vie ne vous appartiendra totalement. Mais surtout, il faut dès lors accepter de ne jamais se sentir « assez »… Assez présente pour ses enfants. Assez disponible pour le patron. Définitivement, vous n’avez plus du tout assez de temps pour les 5 à 7 du jeudi. Ainsi que pour les amis que vous en viendrez à caser à votre agenda, histoire de ne pas les perdre définitivement de vue. Et très clairement, vous ne serez jamais plus au bon endroit. Au bureau quant vous…
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De tout, de rien… et un peu de n’importe quoi
En regardant la date à laquelle j’ai mis en ligne mon dernier billet, je me dis que décidément, le temps me glisse entre les doigts en moins de temps qu’il n’en faut pour cligner de l’œil ! Cela, lorsqu’il – Mr Big Time – ne me laisse pas carrément croire qu’il s’accélère. Littéralement ! C’est pourquoi, il m’arrive fréquemment de me dire que l’un des grands manques de nos sociétés modernes, c’est peut-être vraiment cela au fond. Ce manque de temps continuel qui me donne, à moi comme à vous j’en suis certaine, ce sentiment de plus en plus permanent de me dissoudre dans un flot continu d’obligations, de listes…
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La charge mentale comme un saut dans le vide ou la solitude des héroïnes
On en a pas mal parlé depuis une semaine dans les médias ! Cette fameuse charge mentale dont toute femme ressent un jour ou l’autre tout le poids sur ses épaules… Vous savez ! Ce sentiment de devoir penser à tout, tout le temps. De devoir tout prévoir, en toutes circonstances. Au prix de devoir tenir des listes sans fin de taches à accomplir. Parce que les sujets à lister, il y en a vraiment de tous les genres n’est-ce pas ? Du «qu’est-ce qu’on mange ce soir pour souper?» au pantalon d’éducation physique de fiston qui présente des trous sur les genoux… Et qu’il faudra forcément remplacer, l’année scolaire…
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Et mon weekend, bordel ?
Suis-je donc la seule qui ait cette impression de courir sans fin après mon temps comme une noyée qui cherche son air ? Chaque weekend, devant l’agenda de ma famille qui menace l’explosion chaque fois que nous vient à l’esprit l’idée d’ajouter quelque chose à la déjà très longue liste d’activités prévues à l’horaire, je me dis que ce n’est qu’un moment à passer. Que bientôt, tout rentrera dans l’ordre. Et, je tente alors de calmer cette angoisse qui monte en moi en cherchant à me convaincre que bientôt, très bientôt, nous pourrons enfin passer un petit weekend, bien peinards à la maison. Vous savez ! Du genre qu’on passe…
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La fin du plus que parfait ou la beauté du chaos
En jetant de temps en temps un regard sur la vie des autres à travers cette loupe grossissantes que sont les Facebook et Pinterest de ce monde, je me dis parfois qu’il n’y a que moi qui ai une vie complètement bordélique et désorganisée. Vous savez ce que je veux dire j’imagine ! Ce sentiment d’avoir une vie pas mal plus beige que celle que je peux percevoir comme étant celle des autres. Dans la mienne, jamais assez de voyages. Beaucoup de responsabilités. Trop de nuits blanches à m’inquiéter de tout et de rien. Le sentiment perpétuel de lutter constamment contre mon poids. De ne pas savoir être là ou…
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L’automne, la rentrée et le retour de la folie du quotidien ou l’éternel combat
Je ne sais pas ce qui s’est produit ces derniers jours mais tout d’un coup, j’ai comme ce sentiment inexplicable que l’air autour de moi se soit comme raréfié. Alors que la semaine dernière, dans la canicule de l’été, je me suis fait cette réflexion que rentrée, pas rentrée, l’été caniculaire n’avait pas dit son dernier mot, j’ai comme le sentiment tout d’un coup que la lenteur estivale n’est décidément plus qu’un souvenir… Tout d’un coup, le sac d’école rempli à ras bord de mon fils, les agendas qui se remplissent, tant à la maison qu’au boulot, les tâches qu’on exécute jamais assez rapidement… Et tient donc, cette rencontre de…