Des bouts de textes ici et là
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Corps/Us
Aujourd’hui, j’ai envie de partager ce texte qui traîne depuis des lustres dans mes premiers jets inachevés ***** Corps (Larousse): La partie matérielle de quelqu’un après la mort; cadavre: Levée du corps. Le tronc, par opposition aux membres et à la tête: Il portait des tatouages sur les bras et le corps. Us : (Larousse) Les us et coutumes les habitudes, les mœurs, les usages traditionnels. Je recule dans le temps, j’ai huit ou dix ans. Déjà je ne sais trop qu’en faire. Maladroite, je cherche à me cacher derrière lui. Saut dans le temps, j’ai dix-huit ou vingts ans. Quoi que je fasse, il me semble être un embarras. Au collège, je…
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Des mots, des mots
Alors que le sort m’essore le port m’emporte. Sous le vent vantard …le bord de ma robe se dérobe. Le temps, lui, tempère pendant que son fil se défile …se disloque Puis s’envole.
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À la recherche du temps (et de l’inspiration!) perdus
Depuis quelques temps, je cherche désespérément l’inspiration. Mais je me retrouve toutefois forcée de me rendre à cette évidence que l’actualité et les médias sont horriblement vides de toute lumière par les temps qui courent. Tout autant que le quotidien à certains moments de nos vies, comme j’en ai parfois le sentiment.
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Le temps qui file… et qui défile
Parfois je me dis que tout va de plus en plus rapidement. Qu’on fait de plus en plus de choses. Cela toujours plus vite. Et, un peu paradoxalement, en prenant de moins en moins le temps de le faire bien. On mange sans y penser des aliments qu’on a pas cuisiné (pas le temps pour cela, n’est-ce pas!) On se texte et on se promet de déjeuner avec des amis qu’on ne prend pas le temps de voir aussi souvent qu’on le voudrait. Puis on oublie les promesses. Que veux-tu? On s’excuse presque avec ce prétexte que c’est la vie qui veux ça! Puis? On se parle sans se regarder… Parfois même sans s’entendre.…
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Encre et ancre
J’écris parce que c’est par l’encre sur le papier que je trouve la mienne. Mon ancre. Celle qui me donne l’illusion, une fraction de seconde, d’être en équilibre sur la corde raide du réel. J’écris, parfois tout bêtement, pour avoir le sentiment d’exister. Pour qu’en lisant celle qui écrit transperce une part de celle qui s’écrit. (Gribouillis sur coin de table)
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Qui saurait dire?
Qui suis-je ? Où vais-je? Ces questions, l’humain ne se les pose-t-il pas depuis la nuit des temps ? Mais encore ? Et si, comme dans un jeu de serpents et échelles, une question devait en emmener une autre ? Et si une porte ouverte devait en proposer douze nouvelles devant lesquelles ne pouvoir se résoudre à choisir ? Ou pire, et si on ne savait pas définir laquelle ouvrir? Ou encore, qu’on se trompait et que nous n’ouvrions pas la bonne ? Ais-je fait le tour avec tous ces mots coulant à flot? Vais-je finir par me noyer dans ce verre de mots déversés? Devrais-je enfin décider d’aller voir…
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Le motif dans le tapis
Parfois, un peu comme le font ces autistes qui se mettent à ce concentrer intensément, et presque de façon obsessionnelle, sur un détail que d’aucun jugeraient sans importance, j’ai l’impression que la vie est pleine de ces «détails» que l’on pourrait qualifier d’insignifiants. Un peu à l’image de ces motifs aux mouvements un peu trop compliqués que l’on retrouve dans ces tapis persans dont parlait Henry James. Infimes et minuscules fragments, aussi fins que de la dentelle, et dont, pour la plupart d’entre nous, nous ignorons jusqu’à l’existence la plupart du temps. Trop occupés, tous autant que nous sommes, à regarder ailleurs. Samedi, jour de pluie et de grisaille, l’homme de la…
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Mots(Rosité)
Je suis ces jours-ci un peu comme ces grands timides De ceux qui n’osent pas trop approcher de l’objet de leur convoitise. De crainte d’être rejeté. Ou tout simplement… …pas tout à fait à la hauteur. Alors ? Cachée dans un coin je m’étourdis …de mots anodins
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Hier encore, j’avais 20 ans
En décembre dernier, je vous racontais cette histoire de Peter Emshwiller, un écrivain, acteur et réalisateur de 56 ans qui, il y a une quarantaine d’années, quelques part dans les années 70, a eu cette idée un peu surprenante de se filmer lui-même en train de poser des questions…à l’homme qu’il deviendrait. Profitant de l’occasion pour mettre également sur bobine les réponses qu’il imaginait que pourrait lui faire son «futur- moi» un jour. D’où cette idée ici d’écrire cette lettre à la jeune femme de 20 ans que j’ai été. Il y a bien longtemps, à ce qu’il me semble… Un exercice qui, je l’ai constaté, demande énormément de compassion…
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La vie des autres
Et non ! Je ne devais pas écrire. Pas encore. Pas avant le 15 août. Mais parce que celui-ci m’est venu tout seul. Et parce que j’aime être là ou on ne m’attend pas… Pourquoi se priver ? ***** Il y en a qui passent devant les maisons et qui s’amusent, l’espace d’un instant, à regarder à travers les fenêtres. Un peu comme on entre dans un autre monde: presque en catimini. Histoire de tenter de percer, en une fraction de seconde, les secrets de ces purs inconnus. Des gens anonymes qu’ils ne reconnaîtraient même pas s’ils venaient à bêtement les croiser sur la rue. Mais dont ils pourraient identifier, presque…