Discours intérieur
-
Ensemble mais seuls
Il m’arrive de me dire que dans notre monde d’aujourd’hui, nous sommes de plus en plus isolés les uns des autres. Et, je l’avoue, cette conviction s’est vue renforcée lorsque je suis tombée hier sur un article fascinant publié dans The Atlantic. Un texte qui racontait justement que dans toute l’histoire moderne, il semblerait bien difficile de trouver société plus isolée du hasard des contacts avec les inconnus que celle des milléniaux d’aujourd’hui. Cela même si pour ma part, je l’avoue, je serais bien tentée de penser qu’il s’agit là d’un fait pas mal généralisé à notre époque, et non pas qu’à une génération particulière. Aussi, je me dis parfois…
-
À la recherche du temps (et de l’inspiration!) perdus
Depuis quelques temps, je cherche désespérément l’inspiration. Mais je me retrouve toutefois forcée de me rendre à cette évidence que l’actualité et les médias sont horriblement vides de toute lumière par les temps qui courent. Tout autant que le quotidien à certains moments de nos vies, comme j’en ai parfois le sentiment.
-
Le début de la fin avant…le recommencement
Il y a des jours comme ça, j’imagine ! De ceux ou le déni n’est plus possible. Et cela, malgré toute l’énergie que vous pouvez (ou avez pu) mettre à l’ignorer! Dans le genre «grand rappel de l’univers» je dirai et auquel j’ai moi-même été justement confrontée ce matin. Ainsi obligée, après avoir quitté la maison en gardant en mémoire ce Montréal qui hier tout juste encore, pleurait sa vie en déversant des trombes de pluie, d’admettre que nous étions bel et bien passé le temps d’une nuit…dans une autre dimension. Un «Twilight temporel», un peu comme si j’avais été d’un coup télé-portée de l’automne vers l’hiver.
- C'est n'importe quoi, Dans le fonds de mes tiroirs, Des bouts de textes ici et là, Discours intérieur, Perdue dans mes pensées
Mots(Rosité)
Je suis ces jours-ci un peu comme ces grands timides De ceux qui n’osent pas trop approcher de l’objet de leur convoitise. De crainte d’être rejeté. Ou tout simplement… …pas tout à fait à la hauteur. Alors ? Cachée dans un coin je m’étourdis …de mots anodins
-
Monde parallèle
Mon fils qui regarde les olympiques à la télé -Fiston: « Wow ! Papa manque vraiment quelque chose ! Je pense qu’il aimerait vraiment ça voir la gymnaste ! » – Moi: « Hum…Je ne doute pas que papa aimerait voir la gymnaste ! » #VoirDouble
-
L’aventure est partout, même au petit matin
De quoi ça a l’air une matinée de merde ? Répéter trois cent fois à fiston de se lever ! Pelleter avant le petit-déjeuner la neige qui pèse trois tonnes parce que ça fait un bon 8 heures qu’il pleut au cœur d’un avril qui pleure sa vie, ne sachant se résoudre à l’idée de laisser l’hiver faire sa vie…ailleurs! Rentrer et être obligée de reprendre une douche et de se changer. Parce que bien sur, vos vêtements n’ont pas survécu au supplice! Se brûler le palais fraîchement opéré en mangeant trop vite du gruau trop chaud! Parce que du «mou», c’est tout ce que vous pouvez manger depuis une…
-
Déséquilibre et valse-hésitation
Depuis quelques temps, j’ai mal au dos… Une douleur digne de me rappeler à quel point il n’y a pas que mon bassin qui soit débalancé par moments… Mon corps tout entier semblant déchiré entre un côté gauche visiblement déficient qui refuse de faire face à ses responsabilités. Et un côté droit qui par la force des choses, prend tous les coups pour eux deux! Et moi, au milieu, témoin de leurs disputes incessantes.
-
Les pieds dans le vide
Il y a des matins comme ça. Les mots qui se chevauchent. Les idées qui s’emmêlent. J’ai beau m’évertuer alors à tenter de trouver le point central de mes réflexions, celui qui me permettra éventuellement d’écrire – parce qu’il faut bien un sujet de départ n’est-ce pas ? C’est peine perdue. Alors inutile de préciser sans doute que de trouver un titre, on en parle même pas ! Un peu à l’image d’un puzzle dont les morceaux sont éparpillés. Mais derrière lesquels on pressent un ensemble qui vaut néanmoins la peine de chercher, et chercher encore, la meilleure façon d’assembler tout ça.
-
Errements
Je sais ! J’avais bien dit que je n’écrirais plus ici. Parce que dans la lenteur estivale, avait jailli cette idée folle que je pourrais désormais me passer de cette séance régulière d’écriture… Et comble d’audace, que je pourrais tout recommencer à zéro. Nouveau blogue. Nouvelles inspirations. Nouvelle identité même ? Et pourquoi pas !
-
Mirage
Parfois, il m’arrive de me demander si l’été, ce ne serait pas tout simplement une illustration de ce qu’on imagine lorsqu’on parle de mirage… Une période de l’année qui, il m’arrive de le penser, déforme un peu notre perception du temps. À l’image de cette vision, si particulière à certains moments sur la route des vacances, de l’asphalte sous un soleil de plomb. Une route qui, soudainement, semble se distorsionner. Un peu comme si elle devenait floue, presque irréelle… Un peu aussi je dirais, comme les célèbres montres molles peintes par Dali jadis. Nous passons presque l’année entière à courir après le temps, constamment limités par les contraintes du quotidien.…