femmes
-
On avance d’un pas, on recule de deux
1969. L’année de ma naissance. Un mois plus tard, Armstrong, aux yeux du monde, mettait le pied sur la lune. Cet été-là aussi, une génération de jeunes adultes s’est déhanchée à Woodstock, au cours d’un weekend devenu légendaire. Au cours de mes dix premières années de vie, aux États-Unis un jugement célèbre (Roe vs Wade en 1973) est venu dire aux américaines qu’elles avaient le droit de décider de leur corps, et par conséquent, de se faire avorter. C’est également l’époque ou un peu partout, les femmes se sont mises à se libérer, balançant d’un coup maris tout autant que soutien-gorge… Et ma mère, née en 1950 et par conséquent, âgée…
-
Les dessous du maillot de bain, Audrey Millet
Quel meilleur moment que la chaleur caniculaire de l’été pour se «plonger» (quel jeu de mots quand même!) dans la lecture du livre de l’autrice Audrey Millet qui porte justement sur l’histoire du maillot de bain? On ne se le demande même pas j’imagine! Et c’est précisément ce que j’ai fait les derniers jours en passant à travers son bouquin «Les dessous du maillot de bain, une autre histoire du corps» que j’ai vraiment beaucoup aimé. Car on ne s’en rend probablement pas compte mais le fait de se baigner et surtout, de porter un minuscule maillot pour se plonger dans l’eau, ça a été loin de l’évidence pendant des siècles. Aussi…
-
La femme mystifiée, Betty Friedan
Il y avait un moment que je n’avais pas parlé livres ici. Et clairement, ce n’est pas faute d’avoir lu en ce début d’année, bien au contraire! Car bien sur, avec la pandémie qui se poursuit, accompagnée de son lot de restrictions, et la neige qui s’ammoncelle sur ma ville, la lecture fait partie de ces plaisirs qui demeurent accessibles. Et dont je ne suis pas prête de me priver, qu’on se le dise! Et d’ailleurs, ces dernières semaines, j’ai été assez fière de réaliser que j’avais lu quelques 27 livres en 2020 alors que j’en fais maintenant la liste de mes lectures. Ce que je ne faisais pas avant.…
-
Manuel de cuisine raisonnée, École normale de Saint-Pascal
Inutile de le dire! Les trouvaillent littéraires ne se retrouvent pas toujours uniquement dans les nouveautés des libraires. Et justement cet automne, je suis tombée sur ce qui est rien de moins qu’un petit bijou de littérature que l’on peut classer sans hésiter dans la catégorie «Must To have» de toutes bonnes bibliothèques! Un vieux manuel aux pages désormais jaunies, destiné aux jeunes filles d’autrefois (futures maîtresses de maison, il va sans dire!). Celui-ci a connu de nombreuses rééditions au fil du temps, bien sur. Toutefois, l’une des premières éditions, celle de 1919 vaut vraiment le détour tant les propos qu’on tenait à l’époque envers les jeunes femmes étaient sans…
-
Ce qui nous empêche de dormir
Je suis tombée il y a quelques temps sur un article qui m’est apparu un peu comme une révélation. Le genre de thématiques sur lesquelles je me dis, je vais écrire là-dessus. Et que je laisse parfois traîner dans mes premiers-jets de billets. Dans celui-ci (en anglais), on parle d’un essai venant de paraître et qui traite de la crise de mi-vie des femmes de la génération x. Et clairement, je m’y suis retrouvée. Écrit par l’auteure Ada Calhoun, «Why We Can’t Sleep – Women’s New Midlife Crisis», l’auteure se penche en effet sur ce qui différencie la façon de passer à travers la crise de mi-vie pour les femmes, versus…
-
Interrogations filiales
La semaine dernière, comme je l’ai raconté dans l’un de mes récents billets, j’ai eu le bonheur de vivre une des expériences les plus étranges et surprenantes qu’il m’ait été donné de vivre dans ma vie. Mettre la main sur la montre de mon arrière-grand-mère, Lucienne, un peu comme si elle m’avait fait un clin-d’œil d’outre-tombe. Toutefois, en partageant cela avec la famille, j’ai été forcée de me rendre à l’évidence que pour d’autres, le moment de la réconciliation n’était définitivement pas encore venu. Et qu’à la limite, mon intérêt pour cette aïeule auréolée de souffre pouvait sembler choquant – voire irrespectueux – pour certains… Fut-elle morte il y a…
-
Pas facile, l’étonnante histoire féministe de la rupture amoureuse
On l’oublie mais la rupture amoureuse, s’entend cette possibilité pour les femmes de choisir leur partenaire, de rompre lorsque une relation amoureuse ne répond plus aux besoins – à la limite, de divorcer et, ultimement, de choisir un autre partenaire – c’est extrêmement récent dans l’histoire moderne. C’est un peu là le postulat de départ à partir duquel l’auteure Kelli Maria Korducki à écrit cet essai, « Pas facile, L’étonnante histoire féministe de la rupture amoureuse » que j’ai lu récemment. Et, c’est un fait que d’un point de vue historique, les femmes n’ont ce « luxe » de pouvoir choisir leur partenaire que de manière excessivement récente, tout au plus le fait d’une…
-
Quand la pub s’excuse auprès des femmes
Parfois, sur le web, on trouve de petits bijoux. En voici un que j’avais envie de partager ce matin. Une publicité produite au Royaume-Unis qui met de l’avant toutes ces incohérences dont les publicitaires abusent… J’adore! Parce que non, le sang des règles n’est pas bleu comme dans les publicités de serviettes sanitaires. Et que non, pendant mes règles, je n’ai surtout pas envie de partir faire un rodéo ! Mais bon, ça, ça n’engage que moi hein !
-
Pages féminines d’un autre temps… Mesdames, cessez de vous plaindre
C’était journée de la femme hier. Une belle occasion de constater que de l’eau a «au moins un peu» coulé sous les ponts depuis les années cinquante… On peut en rire…. Ou pas! Ici, un article de mars 1959 dans lequel l’auteur considère qu’avec l’arrivée des électroménagers, les femmes auraient bien tort de se plaindre… Allez gang de fainéantes ! Retournez à vos magazines! ****** Vous n’avez pas le droit de vous plaindre, mesdames! Les femmes n’ont jamais eu la tâche si facile! Non, les femmes n’ont plus le droit de se plaindre de cet «horrible travail de maison qui n’en finit jamais»! Comment? Avec tous ces appareils électriques, les…
-
Pages féminines d’un autre temps…Femmes apprenez à vous défendre contre les misères inhérentes à votre sexe
Qui a dit qu’il était simple d’être femme? Si on en croit ces vieilles publicités des années 30, naître femme c’était l’assurance de la décrépitude annoncée… Mais O miracle ! Il y avait une pilule pour tous nos problèmes, quels qu’ils soient ! Garçon! Qu’on m’en amène une caisse! ***** Femmes apprenez à vous défendre contre les misères psychologiques, les douleurs, les faiblesses inhérentes à votre sexe Ce sont ces troubles qui amènent la décrépitude de la vieillesse et qui rendent l’existence insupportable. Ne négligez pas les premiers symptômes qui vous avertissent que vos organes sont endommagés, déplacés, détraqués, mais recourez immédiatement aux pilules FEMOL, le remède qui agit directement…