La vie au temps du Coronavirus
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2022 comme dans une boucle spatio temporelle
Les deux dernières années ont occasionné leur lot de défis pour chacun de nous, ce n’est rien de le dire! Alors cette année, avec ce passage à 2022, j’ai un malaise avec le fait de souhaiter la bonne année. Parce qu’avec cette remontée de la pandémie qu’on expérimente tous en ce moment, j’ai en ce qui me concerne l’impression qu’on est tous comme pris dans une boucle temporelle. Ici au Québec, c’est depuis avant-hier le retour du couvre-feu et d’un quasi-confinement… Bref, le parfait mélange pour la déprime. J’essaie de me concentrer sur le positif. De me souvenir que chez-nous, nous avons cette chance de n’avoir pas perdu nos emplois,…
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Parce que le soleil finit toujours par revenir
Enfin, même si je commençais à avoir peine à croire que ça se puisse, nous pouvons commencer à imaginer voir le bout de ce long tunnel pandémique. Dépendamment d’où on se trouve dans le monde bien sûr! Parce qu’au chapitre de la vaccination comme dans bien d’autres domaines d’ailleurs, nous ne sommes malheureusement pas tous égaux. Et à ce titre, je me sens immensément privilégiée de vivre au Canada plutôt que dans certains pays du tiers monde par exemple… Aussi, si la dernière année aura définitivement été difficile pour nous tous, à degrés divers, je me demande, au moment où j’ai la chance d’avoir reçu ma première dose de vaccin…
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Comme un battement de coeur
Il y a quelques semaines, je suis tombée sur facebook sur une blague qui m’a fait sourire. En anglais, ça disait à peu près ceci: Je voudrais annuler mon abonnement pour 2021. Voyez-vous, j’ai expérimenté mes premiers dix jours gratuits et vraiment, je vous dirais que ça m’intéresse moyen. Mon Dieu! Si seulement ça fonctionnait comme ça n’est-ce pas? La vérité c’est qu’il y a quelques semaines déjà que 2021 est commencée. Et déjà, un peu comme la neige qui recouvre aujourd’hui tout de blanc ma ville, on a tous déjà un peu enterrée cette idée que «nouvelle année» puisse réellement signifier le début d’un temps nouveau. Un peu comme…
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À la recherche des plaisirs perdus
Je le disais hier, en ce début d’année je tente de mettre une énergie acharnée à me concentrer sur ce qui me fait du bien. Parce que la vérité, c’est qu’au fil de cette pandémie qui dure maintenant depuis des semaines, voire des mois, et qu’on pourra vraisemblement compter dans bien peu de temps en terme d’année, la réalité nous a peu à peu dépouillés l’un après l’autre de ce qui constituait nos petits plaisirs du quotidien. Ainsi, finies pour longtemps les conversation improvisées autour de la machine à café; Oubliées la légèreté et les escapades sur un coup de tête; Sur la glace pour une durée indéterminée les soupers…
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Le poids des mots ou l’art de réinventer Noël
Une amie l’a écrit sur sa page (avec ses mots mais ça voulait dire la même chose) et je suis tellement du même avis! Partout à la radio, à la télé, dans les journaux, sur les médias sociaux on entend et voit plein de gens qui sont tout excités de crier que Noël est annulé, que la dinde est flushée, qu’il reste 386 jours avant Noël… Pandémie oblige. Désolée pour tous les Grinch de ce monde mais non Noël n’est pas annulé. Netflix regorge de films de Noël; ici on a ouvert nos calendriers de l’Avent (mon ado a ses légos et moi j’ai mon calendrier de Nespresso); les rues…
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Retenir son souffle
Je ne sais pas pour vous mais pour ma part, j’ai l’impression de retenir mon souffle depuis des mois maintenant. Huit mois sans respirer. En me disant que tout cela, ce n’est que temporaire. Qu’un tout petit effort permettra de juguler cette immense vague pandémique. Une vague qui à l’image d’un tsunami, fait pourtant tanguer la planète entière. Un peu, peut-être aussi, comme un immense raz-de-marée devenu ras-le-bol collectif depuis. Huit mois à retenir son souffle. Comme si en se retenant de respirer suffisamment longtemps, le bruit ambiant se calmerait forcément. *** Hier j’ai appris deux nouvelles qui me sont entrées dedans avec la force d’un camion d’au moins trois…
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Du coq à l’âne ou lorsqu’on se met à trop penser
Une des grandes vérités de ces temps de pandémie c’est probablement qu’on a le temps de penser. Parce que du temps, on ne semble n’avoir que ça, n’est-ce pas? Et de fait, je ne peux m’empêcher de voir tout ce que ma génération a eu en abondance, la liberté, les opportunités, l’ouverture. Et tout ce que la jeune génération d’aujourd’hui, tant les adolescents que les jeunes adultes, n’ont même pas encore eu le temps d’apprécier. Au lieu d’un champ de possibles, c’est une vague de limites qui leurs sont désormais imposées en raison d’une pandémie mondiale. Et je me dis que c’est l’évidence que cette pandémie là, ça va marquer…
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La vie au temps du coronavirus…Surréalisme
Ces temps-ci, je déprime solide. J’ai l’impression d’être la seule de l’univers à trouver que l’humanité est en train de sombrer dans une ère ou le surréel est roi. Ces jours-ci à Montréal, le sujet «chaud» de l’heure – outre la canicule à venir – c’est de savoir quand est-ce que le port du masque deviendra obligatoire partout. Parce que visiblement, après s’être fait répéter pendant des mois qu’il fallait se laver les mains (jusqu’à les voir se décomposer), se tenir à distance de deux mètres de toutes traces de vies humaines et vivre en ermite autant que faire se peut, il semble maintenant qu’on est mûrs pour le degré…
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La vie au temps du Coronavirus…De la nécessité de revoir ses attentes en matière de vacances
Rendue là, on va se le dire! On ne compte plus les jours. Parce qu’après avoir été confinés pendant des semaines, alors que la vie semble reprendre un semblant de normalité au moment où on se déconfine lentement mais sûrement, il pourrait être tentant d’imaginer que tout cela, c’est du passé. La vérité, j’en ai bien peur, c’est que rien ne sera plus comme avant. Du moins pour un bon moment encore, comme je l’ai réalisé en tentant d’imaginer les prochaines vacances. Parce que je ne suis sans doute pas la seule dans cette situation n’est-ce pas ? À ne pas savoir sur quel pied danser. Sortir de la ville…
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La vie au temps du coronavirus…Litanie surréaliste en temps de pandémie
Beaucoup de choses en temps de pandémie, et en l’espace d’un clin-d’œil, prennent d’un coup des airs un peu surréalistes. Et oui! Lentement on se «déconfine». Mais la vérité c’est que tous autant que nous sommes, nous demeurons «déconfits». Car, dit autrement, nous restent désormais ces choses autrefois banales que l’on conjuguera désormais – ou tu moins pour un temps indéfini – «au bon vieux temps»…. Acheter du pain commercial déjà fait. Et n’en parler à personne; Faire la bise quand on rencontre un ami; Les heures de pointes bondées; L’Halloween masquée; Les dîners partagés; Les séances de magasinage improvisées; Les soupers non planifiés; Attendre le retour de nos ados;…