Le sang des insoumises
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Ces fleurs que l’on arrache pas
Je l’ai dit! J’ai vraiment cru que l’écriture c’était fini pour moi. Que je n’y arriverais plus. Et puis, un moment donné l’hiver dernier, alors que je me sentais particulièrement déprimée, sur le point d’exploser en raison de cet impératif besoin de créer qui n’arrivait plus à s’extérioriser, je me suis remise à peindre. Et, j’ai tout bonnement repris mes pinceaux auxquels je n’avais pas touché depuis au moins vingt bonnes (et moins bonnes!) années! Et, je l’avoue, j’ai été un peu choquée de voir à quel point je savais encore. Et qu’à la limite, c’était presque comme si je n’avais jamais arrêté de peindre! Et cela même si pendant…
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Autres temps, autres moeurs…Lucienne et le prix de la liberté
Fouiner dans les vieux journaux du Montréal des années trente, ça me donne toujours ce sentiment qu’au coin d’une rue – ou au détour d’une page – je pourrais croiser Lucienne… Cette arrière-grand-mère un brin insoumise qui en 1928 a décidé de prendre ses cliques et ses claques, abandonnant par conséquent mari et enfants pour venir vivre dans le Red Light… Récemment, alors que je visionnais une série télé australienne qui se passe dans le Sydney Australien des années 20, je me suis sentie transportée, comme dans un effet de miroirs. D’un coup, c’était Lucienne que j’avais l’impression d’entendre dans les mots de cette femme qui découvre que sa sœur danse dans…
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Du caractère irréversible des culs-de-sac
Avouons qu’avec un titre pareil, il serait étonnant qu’en s’assoyant un matin devant Google, quiconque sur la planète me trouve pour avoir précisément cherché une information quelconque sur le caractère irréversible des culs-de sac n’est-ce pas ? De quoi faire frémir Philippe, l’administrateur de mon blogue qui s’acharne à faire mon éducation sur le caractère essentiel du SEO ! Alors d’entrée de jeu, Phil, S.V.P, pardonnes moi mon insoumission aux règles de l’art les plus élémentaires auxquelles devrait s’astreindre tout blogueur un peu censé ! Sauf que voilà ! La vérité c’est que ce titre, c’est tout ce qui m’est venu à l’esprit lorsque, dans le métro ce matin, me…
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L’écriture comme un combat
Le besoin d’écrire, c’est un peu je pense comme une bête vorace qui demande a être constamment nourrie… Jusqu’à vous laisser complètement vidé de votre substance. Aussi, écrire je me dis que c’est parfois plus une plaie qu’une grâce… Les premières années au cours desquelles j’ai commencé à écrire ce blogue, j’ai bien souvent eu cette impression un peu inexplicable que les mots coulaient de ma plume plus que de moi-même tant la chose me semblait facile. Les mots, alors, semblaient avoir leur vie propre. Semblant couler avec la facilité des fleurs qui jaillissent au bout de leur tige. Presque comme par un effet de magie.
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Le sang des insoumises
Ces jours-ci, je me sens un peu fiévreuse. Oh ! Aucun quelconque virus me guettant! Mais tout juste ce sentiment de n’écrire pas assez vite pour suivre les images qui défilent et s’enfilent dans ma tête. Et puis, surtout, l’excitation d’avoir enfin trouvé le titre de mon livre. Celui sur les femmes de ma famille. Un titre qui pour la première fois, me semble aller de soi. Aussi évident que le fait que nous sommes aujourd’hui vendredi. « Le sang des insoumises » Bref, le sentiment que je suis dans la bonne voie. Sauf que j’ai eu le malheureux déplaisir de trouver dans la présentation d’un livre à sortir les jours…