littérature
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La femme mystifiée, Betty Friedan
Il y avait un moment que je n’avais pas parlé livres ici. Et clairement, ce n’est pas faute d’avoir lu en ce début d’année, bien au contraire! Car bien sur, avec la pandémie qui se poursuit, accompagnée de son lot de restrictions, et la neige qui s’ammoncelle sur ma ville, la lecture fait partie de ces plaisirs qui demeurent accessibles. Et dont je ne suis pas prête de me priver, qu’on se le dise! Et d’ailleurs, ces dernières semaines, j’ai été assez fière de réaliser que j’avais lu quelques 27 livres en 2020 alors que j’en fais maintenant la liste de mes lectures. Ce que je ne faisais pas avant.…
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La salle de bal, Anna Hope
Ce livre d’Anna Hope, «La salle de bal», il était sur ma liste de lecture depuis des lustres. Et pour cause! L’auteure y racontant l’histoire romancée de son arrière-grand-père interné à l’asile vers 1911 en Angleterre. L’histoire est celle d’une jeune femme, Ella Fay qui en 1911 est internée à Sharston dans le Yorkshire. Sa folie? Avoir brisé une vitre de la filature qui l’emploi depuis son plus jeune âge. D’abord déterminée à s’enfuir, elle fini par se résigner à cette vie ponctuée notamment, chaque vendredi, d’un bal des pensionnaires. Une vie dans laquelle le moindre «débordement» vous vaut la camisole de force. Et gare à vous si vous pensiez…
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Pourquoi je déteste Noël, Robert Benchley
Quand on y pense, c’est assez fascinant de réaliser que les plus merveilleux Noëls, ceux que nous renvoit notre mémoire, sont toujours aussi ceux de notre enfance. Un peu comme si en vieillissant, il devenait impossible de voir la magie de ce moment de l’année qui en vient rapidement à rimer avec chicanes de familles, folie des préparatifs pour accueillir des gens que finalement, on n’a pas toujours tant plaisir à fréquenter. Et le 2 janvier, Merci mon Dieu, c’est fini jusqu’à l’année prochaine! Au débarras sapin et boules (celles de Noël comme celle au ventre!) C’est pourquoi je me suis beaucoup amusée à lire ce petit recueil de nouvelles…
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Je vous défie!, William H. Danforth
Bon! Nous sommes déjà rendus au 23 décembre alors visiblement, je me suis laissée distancer dans mon projet de Calendrier de l’Avent littéraire! Ainsi va la vie j’imagine! N’empêche! Ce n’est pas une raison pour me laisser décourager et abandonner, n’est-ce pas ? Ce matin, j’ai eu envie de vous parler de ce qui est probablement l’un des premiers livres qui m’ait marqué dans ma vie. Et si j’en parle, c’est que l’ayant lu alors que j’avais autour de neuf ou dix ans, je l’ai retrouvé dans ma bibliothèque ces derniers jours. Et oui! Une quarantaine d’années plus tard, il a survécu à mes innombrables déménagements! Et aux quelques boites…
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L’art d’aimer, Ovide
Je me souviendrai toujours d’une session particulière à l’époque où j’étudiais en littérature, alors que j’avais le début vingtaine. L’assemblage de mon choix de cours avait fait en sorte que j’avais du lire en trois mois quelque chose comme une trentaine de livres. Non pas des petits romans actuels. Mais plutôt quelques uns de ces livres qui font partie de l’histoire de la littérature universelle. «La princesse de Clèves» de Madame de La Fayette, «L’Odyssée» de Virgile, ou encore, «Le décaméron» de Bocace. Vous voyez le genre! On est loin, vraiment, de la littérature de dernière fraîcheur, qu’on se le dise ! Si je parle de cette époque (celle où…
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La vie n’est pas une course, Léa Stréliski
Jour 16 de mon calendrier de l’Avent littéraire. Si peu de jours avant Noël, ça donne presque envie de ralentir un peu. Et c’est justement ce que propose le livre dont je vous parle aujourd’hui, «La vie n’est pas une course» de l’humoriste et chroniqueuse Léa Stréliski. Dans cet article de La Presse sur lequel je suis tombée il y a quelques mois, on racontait que selon une étude, de plus en plus de jeunes mères affirment ressentir un «stress élevé» face à l’éternelle et difficile conciliation travail-famille. On peut penser qu’avec l’arrivée de la pandémie, les choses ont un peu changé mais hélas non. Car la vérité, comme on le…
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Kukum, Michel Jean
Jour 14 de mon calendrier de l’Avent littéraire! Je vous parle ce matin d’un livre, «Kukum» de Michel Jean qui est sorti récemment et qui a fait grand bruit. Ici au Québec mais aussi ailleurs. D’abord parce que son auteur vient de remporter le prestigieux prix France-Québec. Mais aussi, comme il me semblait l’avoir lu sans pouvoir retrouver ou, alors que ce livre vient d’être ajouté aux programmes scolaires en France. Ce que ça raconte «Kukum»? C’est en fait l’histoire de l’arrière-grand-mère de l’auteur, Almanda Siméon, une orpheline de St-Prime qui en épousant à 15 ans un Innu de Pekuakami s’intégrera à cette communauté amérindienne au point de s’y fondre.…
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Tenir jusqu’à l’aube, Carole Fives
J’ai toujours été très sensible aux questions touchant la maternité. Et même si pour ma part, j’ai toujours été profondément certaine que je voulais avoir des enfants, j’ai aussi toujours été très consciente que d’être mère, c’était quelque chose de très prenant et difficile. Et que ce n’était pas forcément pour toutes. Et cela, même si à coups de publications Instagram ou d’articles de magazines de toutes sortes, on nous bombarde constamment de ce qui semble être toujours la même image idéalisée de la maternité. Une image qui peut facilement devenir très souffrante je pense quand soi-même on entre pas dans ce «moule social». Et qui fait probablement se sentir…
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L’énigme de la chambre 622, Joël Dicker
Il y a plusieurs années, j’avais vraiment eu un énorme coup de coeur pour Joël Dicker qui avec son premier livre «La vérité sur l’affaire Harry Québert» avait fait une entrée fracassante dans le monde de l’édition. C’est pourquoi mes attentes étaient somme toutes assez élevées lorsque je me suis attaquée à son plus récent, soit «L’énigme de la chambre 622». Mais, comment je dirais ça donc? À part que le moins que je puisse dire, c’est que je suis restée assez mitigée suite à cette lecture qui s’annonçait de prime abord comme un roman policier banal. L’histoire ici c’est celle d’un romancier qui en 2018, porte son attention sur…
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La peur en Occident, Jean Delumeau
Quelle drôle d’année que ce 2020 qui s’achève n’est-ce pas ? Déjà, nous pouvons parier sans prendre de trop grand risque que nous nous rappellerons longtemps de cette année pandémique au cours de laquelle nous aurons expérimenté bien des «désagréments» et autres événements qu’on aurait jamais imaginé expérimenter de notre vivant. Files d’attentes à n’en plus finir, pénurie de papier de toilette inexpliquée. Et, retour aux sources avec tous ceux qui se sont soudainement sentis comme appelés à fabriquer leur pain quotidien, un peu comme sous l’effet d’une illumination… Avec pour conséquence cette évidence qu’on aurait jamais imaginé voir de notre vie: des tablettes d’épicerie complètement dévalisées de leurs contenus…