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Être un bon parent, n’est-ce pas la dernière légende urbaine en vogue ?
Être un bon parent, n’est-ce pas la dernière légende urbaine en vogue ? Carrément un mythe? Je me le demande ! La Presse publiait hier un article dans lequel on racontait que selon un portrait inédit des conditions de vie des enfants québécois dévoilé par l’Observatoire des tout-petits, rien de moins que la moitié des enfants de moins de 6 ans auraient déjà été victimes de violence à la maison… Des chiffres qui, avouons-le, ont littéralement de quoi nous faire frémir n’est-ce pas? Et dans lesquels on parle de la violence tant physique que des agressions psychologiques répétées. Un article qui, je l’avoue aussi d’emblée, un peu comme le sablier infernal…
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Mal de mère: Le Top 3 de mes coups de cœur littéraires dédiés à la mère, 3 de 3
En cette journée de la fête des mères, nous voici donc avec ce troisième volet de mes coups de cœur littéraires portant sur le thème de la mère. Celui-ci ne se prétendant scientifique d’aucune façon ! Car clairement, ce sont des dizaines d’autres livres dont j’aurais pu parler ici tant le thème de la relation à la mère est riche et porteur lorsqu’il est question littérature ! D’autant plus si celle-ci, la mère est un peu cinglée. Et ou un peu perturbée ! Avec « C’est le cœur qui meurt en dernier » c’est un peu à un désir de réconciliation que semble s’adonner l’auteur, Robert Lalonde avec sa mère, après la mort de celle-ci. Ce livre, j’en…
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Mal de mère: Le Top 3 de mes coups de coeur littéraires dédiés à la mère, 1 de 3
«On aurait beau dire merde à sa mère dans un roman, ce serait pris pour une déclaration d’amour» (-Livre de ma mère, Albert Cohen) Ce dimanche, ici au Québec ce sera la fête des mères, l’une des célébrations les plus commerciales qui soit! Car 4,3 milliards de dollars c’est ce que les américains auraient dépensé l’année dernière pour souligner cette journée des mamans. Et 75,1 millions d’euros, c’est ce qu’aurait rapporté aux fleuristes français les achats de roses, lys et autres bouquets en 2013… C’est de l’amour, du vrai pour nos mères ça n’est-ce pas ?
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A(mère)tume et douces chi(mères)
Ces temps-ci, je l’avoue, je me sens un peu dépassée par le flot du quotidien. Mais surtout, par les demandes incessantes de l’univers ! Car même si le fait que ma mère soit entrée en résidence a eu pour effet de m’enlever incontestablement un peu de poids sur les épaules, j’ai l’impression n’avoir jamais ressenti de ma vie autant de pression pour répondre aux besoins de tout un chacun ! Littéralement écrasée sous le poids des responsabilités. Et cela, alors qu’à la veille de célébrer mes 46 ans (est-ce qu’on parle de célébrer, rendu là?), je n’ai jamais eu autant envie de m’exiler sur une île déserte, loin du chaos…
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La mère a mal…et autres considérations
Dans sa dernière édition, le magazine québécois Châtelaine donne la parole à une journaliste et blogueuse, Maude Goyer (du blogue Maman 24/7) qui dans la section Tribune libre, signe un article dans lequel elle raconte comment elle a ce sentiment de déranger, depuis qu’elle a des enfants… Quelle mère en effet n’a jamais eu ce sentiment qu’elle serait bien mieux chez-elle alors que les restaurants dit-familiaux semblent l’exception; que dans les magasins, les allées semblent toujours trop petites pour y circuler avec une poussette; ou encore, que pour circuler dans le métro, il faille décidément avoir une force herculéenne pour pouvoir monter (ou descendre !) seule les escaliers avec…
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Évolution ?
Quand devient-on adulte ? Lorsqu’on atteint la majorité ? Lorsqu’on devient soi-même parent ? Ou bien lorsqu’on se rend compte que nos parents vieillissent eux aussi, nous mettant ainsi face à cette évidence que nous ne seront pas toujours là, nous non plus… C’est l’anniversaire de ma mère aujourd’hui. Ça me rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, c’était elle qui était à ma place, avec de jeunes enfants…Et que tous, nous faisons partie d’une roue qui tourne et tourne… Et puis, ça me rappelle également un passage très beau d’un livre d’Alexandre Jardin ou il parle ainsi de sa mère: « J’ai déposé un baiser sur son front et, sans…
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Cinglée vous dites ? À un point que vous ne pouvez imaginer !
Petit matin gris et pluvieux, le E-Pod sur les oreilles, assise dans le train… De quoi vous parlerai-je ce matin, me suis-je demandée ! Non pas que les options manquent car ma vie est remplie de ces petits moments qui me font constater jour après jour que ce blog n’était pas un luxe… Ainsi, si j’avais pensé vous parler de ma découverte du plaisir ultime de dire « non » (qui finalement, devra attendre une prochaine chronique !), voilà que ces derniers jours m’est arrivée une aventure qui vous le verrez, est loin de donner de moi l’image de la fille la plus saine d’esprit qui soit… Mais bon, puisqu’en…
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Tremblement de Mère
En vacances, j’avais pris la résolution de m’attaquer à la réserve de livres qui recouvrent maintenant presque entièrement ma table de chevet ! Si vous pouviez voir la dite montagne de livres, vous comprendriez le défi !!! Néanmoins, c’est ainsi que je me suis retrouvée avec dans mes valises, le merveilleux livre de Laurent Gounelle (une surprise !) «Dieu voyage toujours incognito », un livre sur lequel je suis tombée tout à fait par hasard à la librairie, un peu comme s’il m’attendait ! Car il faut le dire, je suis persuadée que les livres viennent à nous, et non le contraire! Mais bref, rassurez-vous, malgré le titre, il s’agit…
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Là ou le mystère s’épaissit
Lucienne, la toute jeune épouse de Dollard m’apparaît comme une totale énigme ! Née en 1908, on sait peu de choses d’elle sinon qu’elle épousa mon arrière-grand-père à St-Charles-de-Limoilou, en juillet 1923. Calqua-t-elle son humeur sur la Grande Dépression de l’époque ? Fut-elle atteinte d’un syndrome post-partum suite à la naissance de ses deux enfants ? Ou était-elle simplement une femme qui était incapable de se conformer aux normes du moment, ou encore, contestataire ? Là dessus, je n’ai aucune réponse ! Peut-être que le mariage et la maternité n’étaient tout simplement pas sa tasse de thé…
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À la recherche de soi
Certaines personnes pourraient penser que je suis ce qu’on pourrait appeler une « superwomen », partagée entre travail, enfants (le petit garçon que j’ai, la petite fille que j’ai perdu), mari, amis, mère malade, famille que l’on pourrait qualifier de…hors-norme…mais le temps tout de même de faire mes confitures et mon pain ! Mais pour paraphraser Simone de Beauvoir qui disait « nous ne naissons pas femme, nous le devenons », je dirais simplement que le fait d’être une « superwomen », loin d’être inné relèverait plutôt de l’instinct de survie. Essayez d’installer une souris sur un tapis roulant, puis augmentez la vitesse du tapis…vous comprendrez assez vite ce que…