Perdue dans mes pensées
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À la recherche des plaisirs perdus
Je le disais hier, en ce début d’année je tente de mettre une énergie acharnée à me concentrer sur ce qui me fait du bien. Parce que la vérité, c’est qu’au fil de cette pandémie qui dure maintenant depuis des semaines, voire des mois, et qu’on pourra vraisemblement compter dans bien peu de temps en terme d’année, la réalité nous a peu à peu dépouillés l’un après l’autre de ce qui constituait nos petits plaisirs du quotidien. Ainsi, finies pour longtemps les conversation improvisées autour de la machine à café; Oubliées la légèreté et les escapades sur un coup de tête; Sur la glace pour une durée indéterminée les soupers…
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Le temps qui file… et qui défile
Parfois je me dis que tout va de plus en plus rapidement. Qu’on fait de plus en plus de choses. Cela toujours plus vite. Et, un peu paradoxalement, en prenant de moins en moins le temps de le faire bien. On mange sans y penser des aliments qu’on a pas cuisiné (pas le temps pour cela, n’est-ce pas!) On se texte et on se promet de déjeuner avec des amis qu’on ne prend pas le temps de voir aussi souvent qu’on le voudrait. Puis on oublie les promesses. Que veux-tu? On s’excuse presque avec ce prétexte que c’est la vie qui veux ça! Puis? On se parle sans se regarder… Parfois même sans s’entendre.…
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Ces lieux dans lesquels je suis parvenue à flirter avec les bras de Morphée
L’un des grands bonheurs de ma vie est sans doute d’avoir su dormir presque n’importe où…. Dans des autobus, lors d’au moins cette centaine d’aller-retours Val-D’Or-Montréal et Montréal-Val-D’or, pendant mes années d’études alors que je me sentais comme écartelée entre cette vie que je connaissais et celle que je voulais ; Dans des hôtels à Prague, à Paris, à Vienne; Dans deux ou trois avions; Dans la salle d’attente d’un cabinet de dentiste; En plein milieu d’un livre; Ou en entendant des histoires à dormir debout; Sur une chaise carrée et inconfortable, pendant une conférence; Sur ma causeuse, au cours de quelques après-midis maintenant oubliés; Dans un coffre à jouets, vidé…
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Le bruit assourdissant d’un quotidien qui s’emballe
Ces temps-ci, j’ai un peu le sentiment d’être devenue muette… Sans voie. Littéralement étourdie par le bruit ambiant. Et soudainement, je me prends à rêver d’un lieu d’où seraient absents tous ces bruits qui étourdissent. Twitter, Facebook et tous ces représentants de notre humanité qui se perd aujourd’hui dans le grand nuage de l’intangible. Témoins numériques d’une «conversation» qui résonne trop souvent comme un bourdonnement incessant qu’on fini par ne plus entendre. Ou de cette fameuse «instantanéité». qui fini par nous laisser, nous, complètement décalés…
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Mots(Rosité)
Je suis ces jours-ci un peu comme ces grands timides De ceux qui n’osent pas trop approcher de l’objet de leur convoitise. De crainte d’être rejeté. Ou tout simplement… …pas tout à fait à la hauteur. Alors ? Cachée dans un coin je m’étourdis …de mots anodins
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L’oeuf ou la poule?
Depuis quelques temps, je me questionne. Est-ce que nous provoquons réellement les événements par nos pensées? Comme beaucoup le prétendent ? Un cancer, une maladie ou un accident par exemple. Ou si nous les sentons plutôt venir. Comme une évidence déjà inscrite dans le ciel… Questionnements existentiels depuis la nuit des temps s’il s’en trouve! Du genre que je serais pour ma part tentée de classer dans la même catégorie que l’indémodable «L’oeuf ou la poule?»…
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Non-dits
«Seuls les petits humains se présentent sans faiblesse. Les grands, eux, dévoilent courageusement leur vulnérabilité parce qu’ils savent se relever.» (-Sarah Dulude, auteure) C’est février, le mois de l’amour et des sentiments parfois un peu troubles n’est-ce pas ? Voici donc ce que cette constatation m’a inspiré. Ni plus ni moins que des mots qu’on gribouille sur une serviette de table dans un coin retiré d’un resto anonyme… **** En flânant sur internet, je suis tombée ce matin sur ces mots qui sans que je ne parvienne à me l’expliquer, ont semblé trouver une résonance particulière dans mon esprit.
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Et si le vent devait tout emporter
«« Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». C’était une connerie. Du moins dans son acception banale et contemporaine. Au quotidien, la souffrance n’endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit. L’âme humaine n’est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C’est une membrane sensible, vibrante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée.» (- Jean-Christophe Grangé, Le Passager) Je suis toujours un peu étonnée devant ce qui m’apparaît souvent un peu comme un intangible. Cet «indéfinissable» qui fait en sorte que ces mots de quelqu’un d’autre sur lesquels on tombe, presque comme par accident, puissent sembler nous avoir été personnellement destinés… Comme cette citation,…
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Les ombres la nuit
5h30 un dimanche matin.. Ce moment ou sur ma ville, tous dorment encore. Et moi, seule parmi les ombres, les miennes, ces fantômes d’idées que j’entrevois sans parvenir encore à en saisir parfaitement les contours… Un peu comme des âmes perdues cherchant leur chemin. Légèrement hagardes et toujours endormies. En lisant mon journal, un peu plus tôt, mon esprit s’est mis à vagabonder. Une toute petite phrase, perdue au cœur d’un article sans rapport, amenant avec elle l’émergence de l’ombre d’une idée. Une brève apparition qui, j’en ai la conviction, occupera les prochaines heures mon « temps de cerveau disponible »…
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À l’abri du monde
Mon grand-père est sans aucun doute l’image masculine la plus positive que je conserve à l’esprit ! Lorsque je pense à lui, je ne peux m’empêcher de ressentir une gratitude sans nom pour l’homme qu’il a été toute sa vie. Lui et ma grand-mère, aussi loin que je me souvienne, ont toujours vécu séparément, sans toutefois jamais divorcer. Ainsi, mon grand-père, et cela en dépit du fait que celle qui avait été son épouse ait choisi de vivre les dix dernières années de sa vie avec une femme, a-t-il été jusqu’au bout aux côtés de ma grand-mère, décédée il y a une quinzaine d’années déjà. Bien qu’ils aient vécu chacun…