Plus on est de folles
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Maternitude, couches souillées et gagne-pain
Il y a une tendance lourde dans la société ces dernières années et qui se reflète comme si elle était grossie mille fois dans les médias. Et j’ai nommé le complexe de la super maman. Vous savez ce dont je parle j’en suis convaincue ! Il suffit de se rendre sur n’importe quel forum de discussion portant sur la vie de maman pour se retrouver en deux secondes et quart avec un festival de celles – mamans à la maison – qui se mettent à culpabiliser les autres – celles qui travaillent et n’ont par conséquent pas le choix d’envoyer leurs enfants à la garderie – d’être des égoïstes de…
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Un brin de folie
Vendredi; le soleil est perché bien haut au-dessus des nuages de la ville grise, et la poulette grise, les oiseaux gazouillent et toutes sortes d’odeurs intéressantes émanent des monceaux de neige qui fondent. C’est définitivement le printemps qui approche. Comme à chaque printemps, j’ai décidé de faire le ménage de ma garde-robe et de faire le ménage de mes mèches rabougries. Du nouveau linge et une nouvelle coupe de cheveux, c’est de la magie pour l’estime. Ce printemps-ci, mon premier printemps en tant que jeune femme urbaine et mariée, j’ai opté pour une « pixie cut », très courte avec une longue frange du côté droit. Parenthèse : j’ai lu…
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De l’amour et du papier
J’avais tout juste 25 printemps lorsque je fis le grand saut et décidai d’emménager avec mon chum. Je n’étais pas née de la dernière pluie, j’avais bourlingué un peu et, en grande fille responsable que j’ai toujours été, j’avais une idée assez réaliste de la galère dans laquelle je m’embarquais. Je m’attendais aux chaussettes sales abandonnées sur la table de cuisine et j’étais préparée mentalement au siège de toilette éternellement relevé. Quelle ne fût pas ma surprise de constater que l’Homme ne semblait pas enclin à développer d’affreux défauts. Pas de chaussettes sales, pas de plongeon dans l’eau glacée de la cuvette aux petites heures du matin. Pas non plus…
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La préparation des repas, cet enfer !
Être blogueuse, ça réserve parfois des surprises. Comme par exemple, le fait d’être contactée par des recherchistes désirant vous inviter, vous une inconnue, à venir discuter d’un sujet quelconque à la radio ! Étant l’auteure du blogue Les Chroniques d’une cinglée depuis quelques années déjà, je dois avouer que la première fois ou j’ai reçue une telle proposition, ça a été une immense surprise pour moi bien sur. En plus de me permettre de découvrir que de faire de la radio, c’était quelque chose que je n’avais jamais envisagé mais que j’adorais ! Enfin bref, tout cela pour dire que récemment, j’ai été appelée une fois de plus pour discuter…
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Quelque part, dans un monde parralèle
Ces jours-ci, j’essaie de prendre de la distance vis-à-vis ma propre vie afin de voir à quel moment précis j’ai pu manquer un virage de façon que ma vie soit soudainement si chaotique! Si je regarde il y a un an en arrière par exemple, j’étais cette petite femme de banlieue, mariée, un enfant, une auto, le train matin et soir, jour après jour, pour me rendre au boulot et en revenir…. Bref ! La course infernale au quotidien et l’amour de ma mijoteuse en prime ! Rien pour écrire à sa mère, me direz-vous ?
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Retour sur l’investissement
L’aire d’attente est déserte et froide. Je suis la seule âme qui vive ici, ce soir. Je sirote une boisson à peu près chaude et très sucrée. Ça disait «café» sur l’étiquette mais je doute fort de l’origine du sirop que la machine distributrice a distillé en vrombissant dans le gobelet de carton. J’attends. J’attends pendant les deux heures que ma fille, Miss Loulou, s’entraîne à faire roulades, rondades, grands écarts et renversements arrières. Je ne me plains pas de mon sort, car mon chum, pendant ce temps, se tape les quatre heures d’attente nécessaires pour que mon plus vieux puisse parfaire ses effets spéciaux au ping-pong…. heu… au tennis…
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Défouloir en zone contrôlée pour filles au bord de la crise de nerfs!
Ah ! Les soupers de filles ! Vous savez ce que c’est n’est-ce pas ? On sait où ça commence ces affaires là ! Mais pas nécessairement ou ça se termine ! Certains d’entre vous – anciens lecteurs – me connaissez déjà comme étant l’auteure du blogue Les chroniques d’une cinglée, un lieu ou je me suis défoulée sur plus de mille billets, convaincue que je ne devais certainement pas être la seule à parler toute dans la rue ! Un blogue dont l’idée, justement, est née lors de l’un de ces soupers de filles ou tout peut arriver ! Comment se surprendre alors qu’après avoir tenu le fort seule…
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Parce qu’on fini toujours par se retrouver seul face à soi même…
Breakfast at Tiffany’s. Pour la première fois en six mois, j’étais seule chez moi dans mon salon à plier mon linge que j’avais moi-même lavé dans ma machine à laver dans ma maison. Depuis les derniers six mois, je travaille dans un camp minier en Mauritanie (à l’Ouest du Mali et Sud du Maroc – je vous en reparlerai bientôt). J’y passe quarante jours sur soixante. Je mange dans une cafétéria. Des hommes enturbannés font mon lavage. Je ne me maquille pas. Je mets les mêmes bas deux jours de suite. Je me lève et me couche au son des prières. Je suis rarement chez moi. Enfin, j’étais de retour…
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Une nouvelle venue: Et la voici, la voilà !
Vous l’attendiez ? La voici ! Caroline dont je vous parlais la semaine dernière. Souhaitant que vous ayez tout autant de plaisir que moi à la découvrir ! ***