Ces lieux dans lesquels je suis parvenue à flirter avec les bras de Morphée
L’un des grands bonheurs de ma vie est sans doute d’avoir su dormir presque n’importe où….
- Dans des autobus, lors d’au moins cette centaine d’aller-retours Val-D’Or-Montréal et Montréal-Val-D’or, pendant mes années d’études alors que je me sentais comme écartelée entre cette vie que je connaissais et celle que je voulais ;
- Dans des hôtels à Prague, à Paris, à Vienne;
- Dans deux ou trois avions;
- Dans la salle d’attente d’un cabinet de dentiste;
- En plein milieu d’un livre;
- Ou en entendant des histoires à dormir debout;
- Sur une chaise carrée et inconfortable, pendant une conférence;
- Sur ma causeuse, au cours de quelques après-midis maintenant oubliés;
- Dans un coffre à jouets, vidé de son contenu l’espace d’un instant et qui parvenait alors à contenir mes trois ou quatre ans;
- Dans la maison grand-paternelle dans laquelle l’espace d’un été, je me suis sentie chez-moi;
- Dans le train de banlieue que j’ai pris deux fois par jour, pendant huit ans, y consacrant quelques trois heures de façon quotidienne;
- En douce, pendant un cours d’université particulièrement ennuyeux;
- Sous un arbre, un après-midi trop ensoleillé;
- Dans la salle sombre d’un cinéma, en catimini;
- Sur la plage, dans un tout-inclus Cubain..
Et, parce que ce n’est pas toujours la nuit qu’on se prend à dormir, il me semble que certaines années de ma vie me paraissent aujourd’hui avoir été, elles aussi, vécues comme endormie…
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Là, clairement, je me dis que je dois rêver !
Car depuis quelques semaines, je me retrouve devant une liste d’abonnés qui semble s’allonger de jour en jour.
Et là, c’est clair, je me mets parfois à fantasmer ! Ce nom, pareil à celui d’une productrice américaine, se pourrait-il que ce soit bien elle ? Cet autre nom qui semble ne rimer à rien, est-ce celui de quelqu’un que je connais? Ou que je côtoie au jour le jour, sans le savoir ?
Vous voyez le genre !
Car oui, j’aime bien ça moi me raconter des histoires !
Et puis ? Lorsque je regarde mes statistiques et que je constate que vous, des gens de lieux aussi étalés géographiquement que Rennes, Zurich, Fort-de-France Bay, New-York, Ixelles, Delson, Karachi parmi bien d’autres noms de villes, dont certaines que je ne connais même pas, passez du temps devant mes écrits, je l’avoue, ça me donne un peu le vertige !
Mais, c’est l’évidence ! Ça me mets dans une joie sans nom !
Bref ! Tout cela pour dire que je voudrais profiter de l’occasion pour souhaiter la bienvenue ici à tous ces nouveaux lecteurs.
Puissent mes mots vous transporter. Et/ou vous inspirer !
Et surtout, ne vous gênez surtout pas pour revenir ! Car comme on le disait là d’où je viens, on est pas sorteux !