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Cliché quant tu nous tiens…

La vie va vite, trop vite ! Et les clichés ont la vie dure !

Ce midi, avec l’idée de profiter de ce printemps hâtif pour – Oh fantasme ! – sortir luncher « en souliers » en plein mois de mars, je suis allée rejoindre mon amie Karla. Ayant en effet fait nôtre une certaine « tradition » de se rejoindre occasionnellement en pleine foule de la gare centrale à l’heure du lunch, nous étions en effet dues pour partager nos dernières « aventures ». Car quant je vous dis que nous étions cousines avant de savoir que nous l’étions… ! Certains signes, je vous le garantie, nous incitent à voir dans nos ressemblances quelque chose de pas trop « catholique », comme l’auraient sans doute dit nos ancêtres, sur le perron de l’église en 1902 !

Prenez par exemple nos derniers week-end, chacune de notre côté ! Quelle ne fut par notre surprise de constater, lorsque nous nous sommes parlées par courriel dans la matinée de lundi, que pendant la même fin de semaine, j’avais moi-même déboulé un escalier en pleine nuit (oui ! oui !) pendant qu’elle, elle faisait une chute sur la glace le dimanche au moment ou elle patinait avec ses enfants…avec pour résultat, l’expectative de traitement de physios à programmer à l’agenda…

Hasard me direz-vous ?

Pendant que moi-même j’avais débuté mon week-end, avec une gastro que mon fils avait généreusement rapportée de la garderie – et qui décida de s’annoncer en pleine nuit bien évidemment – je m’employais à descendre les draps souillés au lavage, pendant que papa s’occupait de fiston qui n’en menait pas large. C’est alors que mon pied à manqué une marche et que la-dite « déboulade » s’en suivit… Une belle façon de commencer une fin de semaine, je vous le concède…et comme l’impression subite que les projets du week-end risquaient d’être légèrement modifiés, alors que nous avions prévu d’aller conduire notre fils chez ses grand-parents le samedi pendant que nous, dans notre scénario, nous aurions repeint le salon…

De son côté, Karla, avec probablement l’idée d’occuper son dimanche, comme toutes bonnes familles, dans des activités familiales, fit une chute sur la glace qui lui « amocha » sérieusement le bras. Celui-là même qu’elle avait d’ailleurs déjà cassé il y a quelques années en courant après un autobus (oui ! oui !) et qui lui donne maintenant l’honneur de figurer dans les programmes de médecine à l’université pour l’originalité de la-dite fracture ! (je vous le jure !).

Comme vous voyez, nos scénarios de « mères parfaites » sont rarement comme ceux des magazines !

Je vois que vous vous demandez ou je veux en venir !

Et bien dans le journal du jour, je lisais justement un article sur l’image des femmes en publicité, genre de mélange de femme complexe, pluriel, à la fois mère et sexy, bricoleuse et jolie.

Et le « lien » dans tout ça c’est que Karla et moi discutions justement ce midi de toute cette pression sociale qui existe actuellement sur les mères, elle ayant écouté une entrevue d’une psychologue française à la radio et qui abondait justement dans ce sens. La dame en question disant en gros que la pression actuelle qui demande aux femmes de faire les purées de leurs enfants (pour éviter sucre, sel, maladies diverses et la fin du monde !), de les allaiter (pour leur permettre de développer un cerveau plus en santé, pour lutter plus efficacement contre les maladies…ou contre la fin du monde !) ou encore, de demeurer à la maison pour en faire des adultes plus accomplis un jour, c’était en fait un retour en arrière du féminisme. Rien de moins !

Vous imaginez bien que nous nous sommes alors mises à rigoler sur nos vies tout ce qu’il y a de plus échevelées, à des lieux de ces images parfaites de magazines, alors qu’elle et moi, lorsque nous nous voyons, au lieu de discuter de purées bio, nous préférons nous demander des nouvelles de nos…thérapies respectives 🙂

2 commentaires

  • funnysnow

    Allez ! refusons la pression sociale qui impose aux femmes sa propre conception de la perfection ! C'est le retour en force du féminime ! Le dernier combat de la femme des années 2000 : le droit à l'imperfection ! Descendons dans la rue et brûlons les tire-lait ! Symboles post-modernes de l'asujettissement de la femme à la maternitude forcée !

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