Comme une fleur au printemps
Certains événements parfois donnent à penser que quelque chose de plus grand que nous est à l’oeuvre dans nos vies…
Ainsi, aujourd’hui cela fait un an que mon grand-père maternel est décédé. Presque mon père…
Et ce matin précisément, l’hibiscus offert par je ne sais plus qui pour les funérailles et que ma mère a rapporté…à fleuri.
Pour la première fois en un an…
Étrange n’est-ce pas ?
Pour moi, grosse semaine alors que mon fils est malade et que je dois bientôt remettre mon dernier travail d’université.
Alors cette fleur qui a fleuri – particulièrement aujourd’hui ! – n’est-ce pas un clin d’oeil de mon grand-père ? Une façon de nous dire qu’il nous a à l’oeil ? Qu’il n’est pas tout à fait parti. Tout juste… absent. Ou bien dans la pièce d’à côté, à nous atttendre ? Qu’est-ce que j’en sais finalement ?
Je sais que je ne sais pas. Mais j’aime à le croire !
5 commentaires
Anonymous
J'y crois, moi, que c'est un clin d'oeil de votre grand-père votre plante qui fleurit.
Moi, j'ai un cactus d'automne qui fleurit, présentement, et je sais que c'est un clin d'oeil de l'être aimé qui est décédé il y a deux ans. Jamais cette plante n'avait fleuri au mois de mai, auparavant.
MarieJo
MARIE
Alors je vous comprends tout à fait ! Je n'ai pas perdu mon conjoint mais j'imagine tout à fait le sentiment de solitude qui vient lorsque cela se produit… J'ai trouvé sur Internet un magnifique extrait qui étrangement, dis à peu près la même chose que ma chronique de ce matin. Il n'y a pas de hasard à ce que l'on dit 🙂
Le voici:
«La mort n’est rien !
Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi, tu es toi ; ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné, parle-moi comme tu l’as toujours fait, n’emploie pas un ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié, elle est ce qu’elle a toujours été : le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vie ?
Je t’attends…
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien»
(Canon I. Scott-Iolland)
Anonymous
Merci de ce beau texte. Je le connaissais déjà puisqu'un des enfants l'avait lu lorque nous avons dit aurevoir à l'être tant aimé.
C'est un texte qui fait toujours du bien à relire.
MarieJo
Charlotte
Marie, quel beau texte. Je suis vraiment émue. Je vais l'envoyer à ma grand-mère. déjà 20 ans que ma grande-tante (sa soeur) est décédée. Elles étaient les meilleures amies. Et je sais qu'elle est si triste. Comme une partie d'elle disparue.
Puis oui, moi j'y crois à ça. Quelque chose, quelqu'un, une force, qui est là, nous surveille, prends soins de nous.. xxx
MARIE
Contente que ce texte t'ait touchée 😉
Marie xx