Commencer par la fin
Vous est-il déjà arrivé de commencer à lire un livre en lisant d’abord la fin ?
Étrange manie j’en conviens mais à laquelle il m’arrive fréquemment de m’adonner ! Question de prévoir ou non une boîte de mouchoirs par exemple… Mais une manie que néanmoins, j’évite habituellement de dévoiler, craignant par-dessus tout le jugement et les yeux horrifiés de ceux à qui j’aurais pu avoir la maladresse de faire une aussi honteuse confession… Car ce genre de chose, c’est un peu comme un bouton sur le nez n’est-ce pas? On tente de le cacher tant qu’on le peut le moindrement ! Question de préserver son image… Ou son air de normalité.
C’est pourquoi je me suis souvent demandé s’il était vraiment lumineux de ma part de partager ici avec vous le cheminement d’écriture de mon projet de livre… Qui en effet aurait envie de lire un livre dont il connaîtrait déjà des brides de la trame n’est-ce pas ? Question fort pertinente il va sans dire que tout comme vous je l’avoue, je me suis également posée à maintes reprises…
Jusqu’à ce qu’au printemps, je tombe sur cet article dans lequel on racontait l’histoire de cet auteur britannique devenu un véritable phénomène de l’édition après qu’il eut publié quelques chapitres de son premier livre sur le Net il y a cinq ans. Des chapitres sur lesquels, comme dans les meilleures histoires, les yeux d’un éditeur se sont posés…
De quoi me rassurer vous dites vous ? Sans aucun doute !
Aussi, imaginez mon bonheur lorsque je suis tombée sur cet article rapportant les résultats d’une récente étude menée par l’Université de San Diego en Californie, relayée par BBC News, et dont faisait hier état le site de l’Express (c’est de la référence ça mes amis !!!), selon laquelle il semblerait que pour mieux s’imprégner d’une histoire, il vaut mieux en connaître la fin d’abord…
Surprenant n’est-ce pas ?
De quoi mettre à mal l’orgueil de tous ces puristes selon qui le meilleur viendrait toujours en dernier ! Ou encore cet esprit judéo-chrétien qui nous dicte depuis que le monde est monde que nous devons travailler à la sueur de notre front pour espérer trouver un peu de bonheur… Parce que voyez-vous, ce bonheur, il faudrait le mériter !
Quoi qu’il en soit, je partage personnellement tout à fait cette impression que de connaître le dénouement d’une histoire à l’avance n’enlève rien à mon plaisir. Bien au contraire ! Car ce faisant, je peux me concentrer sur la trame de l’histoire… au lieu de m’évertuer à tenter de comprendre ou l’on veut m’ammener.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Préférez-vous ignorer le dénouement de l’histoire jusqu’à la toute fin ou bien si comme moi, vous aimez bien le fait de connaître certains détails au préalable, de façon à mieux comprendre le scénario ?
* Et non, je n’oublie pas que je vous ai promis un autre chapitre de la vie de ma grand-mère… J’y viendrai !