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Coups de coeur 2021 – Le shopping intelligent

S’il y a bien une chose que les deux années de pandémie qu’on a tous et toutes derrière la cravate m’auront fait réaliser, c’est bien celle-ci. Avant mars 2020, comme vous peut-être, j’achetais beaucoup trop de vêtements.

Et dans mon cas, c’est vraiment peu de le dire!

Parce que, si vous êtes comme moi, vous savez pertinemment que l’on résiste difficilement au doux appel de la nouvelle pièce de vêtement qu’il «nous faut tellement dans notre garde-robe». Car si pour certaines ce sont les chaussures qui constituent un piège financier, dans mon cas, je suis folle de vêtements…et de sacs à main. Il me suffit d’ailleurs de passer devant une boutique de sacs pour que l’Homme de la maison et fiston lèvent de concert les yeux au ciel! Parce que clairement, ils voient venir de loin le guet apens.

Bon ! J’exag`ère tout de même un peu, vous l’aurez compris. Mais pas tant quand même, je vous en passe un papier!

Bref! Tout cela pour en venir à la première belle découverte que j’ai faite cette année et que j’ai envie de partager ici. La Reine du Shopping.

La Reine du Shopping, ou Verry Smart selon l’appellation de son site internet, c’est Laurence Bareil, une jeune journaliste et animatrice québécoise qui rapidement dans sa carrière, a développé une réelle passion pour la mode responsable, l’économie circulaire et la rentabilisation des vêtements. Et plutôt que la consommation à outrance, l’habitude du shopping intelligent.

Elle a d’ailleurs publié un livre il y a quelques années, «La bible du shopping intelligent» dans lequel elle partageait ses judicieux conseils afin de faire d’une part de meilleurs achats (l’ABC de l’entretien des vêtements, ce qui fait un vêtement de bonne qualité, comment reconnaître les différentes matières, etc) . Mais surtout, de valoriser ce qu’on a déjà. Ce que souvent, on sous-estime clairement parce que, comme elle le dit elle-même, les plus beaux trésors dorment parfois déjà dans notre penderie.

Mais mon gros coups de coeur de l’année, ce sont les «lives» (ou publications en direct) que Laurence met en ligne chaque jour sur ses pages Instagram et Facebook et dans lesquels elle présente ses fabuleuses trouvailles seconde main. Des vêtements qu’elle nous montre surtout comment porter de multiples façons afin de rentabiliser leur prix.

Et qu’est-ce que ça signifie pour elle une trouvaille? Un vêtement, habituellement de grande marque, pour lequel quelqu’un quelque part a payé le plein prix. Imaginez par exemple un veston Christian Dior dont la valeur à neuf peut facilement tourner autour de 4,000$. Un vêtement très peu porté par son propriétaire et sur lequel, pour une raison ou une autre, Laurence met la main pour une bouchée de pain, on ne sait où (parce que bien sur, c’est son secret!) Et que, ce qui est vraiment formidable ici, elle revend sur son site internet à un prix parfois dix fois moindre que sa valeur. Mais je parle de Christian Dior mais j’ai aussi vu au fil des mois offertes des pièces de Kate Spade, Marc Cain, Brunello Cucinelli, de Coach, ainsi que des pièces de créateurs québécois tels Marie St-Pierre, Denis Gagnon et Andy The-Anh parmi bien d’autres.

Le dimanche matin, au cours d’un «live» d’une durée de deux ou trois heures, une Laurence toute pétillante essaie devant nous ses nouvelles trouvailles de la semaine qu’elle nous montre comment agencer de mille et une façons. De petits bijoux qu’elle déniche qui, soyez en avertis, s’envolent en un clin d’oeil parce que, par la force des choses, elle n’a habituellement qu’un exemplaire de chacun.

C’est ainsi que j’ai moi-même mis la main sur un fabuleux cardigan perlé Karl Lagerfeld en parfaite condition que je ne me serais jamais au grand jamais procuré à plein prix. Et que je porterai avec un bonheur infini alors que sa propriétaire n’en voulait juste plus. Ou encore, un incroyable foulard Guy Laroche en mélange de laine, d’angora et de fourrure de lapin. Pour celui-ci notez qu’ au moment ou j’écris ce billet, il lui reste quelques exemplaires, des foulards neufs avec étiquette, donc jamais portés…. Rien de moins qu’un mystère plus grand que celui de la Caramilk à mon avis. Mais bon, ça ça n’engage que moi n’est-ce pas? Bref! Je dis ça, je dis rien! À vous de voir!

N’empêche! Vous comprendrez donc que la folle de vêtements en moi est heureuse de milles façons en réalisant que je paie moins cher pour des morceaux que je ne me serais jamais procuré autrement. D’une qualité que j’aurai envie de conserver longtemps. Et que surtout, je contribue d’une certaine façon à la tendance de l’économie circulaire qui vise une plus grande conscience des impacts de nos choix sur la planète.

Bref! J’ai cette année pris pleinement conscience de l’impact suréaliste de la consommation de vêtements à outrance sur l’environnement et sur la planète elle-même. Mais aussi et surtout, sur les conditions de misère de ceux qui confectionnent cette «fast fashion» (en Chine, en Inde et ailleurs) et qui ensuite, vient ensuite embourber les dépotoirs de la planète. Parce que, on le sait maintenant n’est-ce pas? L’industrie du vêtement est une des plus polluantes de la planète.

Bref! C’est l’un de mes grands coups de coeur de l’année!

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