Dans la liste de mes envies, il y a…
Je n’en ai pas encore beaucoup parlé mais je suis à préparer une folie qui me trotte dans la tête depuis un bon moment déjà: un congé sabbatique de six mois pour célébrer mes 50 ans en 2020!
Car il faut bien se le dire ! La vérité c’est que pour la plupart d’entre nous, il y a une grande réalité à laquelle peu d’entre nous échappent. Celle que nous passons une grande partie de nos vies à exécuter la même routine jour après jour, semaine après semaine, année après année dans ce qui m’apparaît parfois être un incessant métro, boulot, dodo digne du mythe de Sisyphe… Avec pour seule vision à long terme ce qui est trop souvent la retraite. Et cela bien sûr, c’est si on y parvient en santé n’est-ce pas ? Sur ses deux jambes et avec toute sa tête.
Et surtout, avec les moyens financiers d’en profiter…
C’est pourquoi, je l’avoue, je ne sais pas si à ce chapitre je suis vraiment représentative de la moyenne des ours mais j’ai toujours ressenti une espèce d’urgence. Celle de ne pas perdre de temps. Et surtout, d’éviter par tous les moyens possibles de me perdre dans les priorités des autres au détriment des miennes.
Bref! À l’orée de la cinquantaine, je me questionne beaucoup ces temps-ci.
Parce que, si depuis 2009, ce blogue que je me suis mise à écrire un peu sur un coup de tête s’est avéré être l’une des plus heureuses initiatives de ma vie, je suis paradoxalement confrontée depuis quelques temps à ce sentiment un peu malaisant d’avoir en quelques sortes fait le tour. Que cette parenthèse que je me donnais ici pour écrire, ça avait fini, je dirais, par me porter un peu moins…
Et un peu étrangement, c’est en réalisant cela que j’ai du même coup réalisé une autre grande évidence. Soit qu’à travers l’ensemble de toutes ces activités auxquelles je m’adonne dans ma vie – par plaisir ou par obligation – c’est un peu paradoxalement celle qui me demandait le plus de mon temps et de mon énergie (et cela sans aucun bénéfice pécuniaire) qui finissait par donner un sentiment de sens à l’ensemble en quelques sortes. Parce qu’ici, j’avais ce sentiment de n’œuvrer que pour moi et en fonctions de mes seules envies. Cela sans ces soucis de productivité et de gains financiers qui régissent pas mal de choses dans la vie, il faut bien se le dire !
Tout juste parce que j’en avais le désir. Et que surtout, j’en faisais une priorité au point de me lever à 4h30 le matin pour avoir ce privilège ultime de «voler» une parcelle de minutes dans cette enfilade d’heures qui m’échappent constamment au quotidien. Un peu comme la petite monnaie au fond d’un sac qui fini toujours par disparaître sans qu’on ne sache trop où…
La vérité crue c’est que ce temps pour alimenter ce blogue, même s’il s’accompagnait de certaines concessions, j’en avais besoin. Littéralement comme on a besoin d’air pour respirer. En quelques sortes, pour garder la tête hors de l’eau.
Mais un peu tragiquement, ce temps passé ici, c’est un peu devenu comme acquis. Et pire, facile.
Bref, loin de l’exutoire initial!
C’est pourquoi en tombant il y a quelques temps sur ce billet que j’avais écrit il y a longtemps et dans lequel je m’attardais à élaborer cette liste de mes envies, genre de «Bucket List» des choses que j’aurais aimé accomplir / faire avant de mourir, je me suis dit qu’il était temps de me réveiller. Et de donner un coup de pied dans la fourmilière de mes envies pour ainsi voir à quel projet personnel je pourrais bien m’atteler maintenant. Histoire de remettre du «Oumf» dans mon quotidien.
C’est pourquoi j’ai décidé et que je planifie d’ailleurs déjà depuis deux ans un congé sabatique de six mois en 2020. Histoire de prendre la poudre d’escampette et de cocher quelques points sur la longue liste de mes désirs! Des envies que bien souvent, on laisse sur la glace, un peu par négligence, par manque de temps…par paresse aussi parfois. Parce que sortir de sa zone de confort, ça demande aussi un effort, n’est-ce pas ?
En lisant cet article hier, je me suis sentie particulièrement inspirée…
Et vous, qu’y a t-il sur votre «Bucket List» ? Ces choses que vous aimeriez bien avoir le temps d’accomplir dans votre vie ?
Parce que parfois, trop tard vient pas mal plus vite qu’on l’aurait pensé…