Des aisselles colorées ou l’art d’afficher ses couleurs
Je suis tombée en souriant sur cette nouvelle dans le journal du matin qui racontait qu’une nouvelle tendance avait vu le jour ces dernières semaines: des femmes des quatre coins du monde qui se laissaient désormais pousser le poil des aisselles pour ensuite les teindre de couleurs flamboyantes aux tons de mauve, vert, rose, bleu…
Comme le dit La Presse:
«La tendance est devenue populaire quand une coiffeuse américaine de Seattle, Roxie Hunt, 30 ans, a teint en bleu le poil des aisselles d’une de ses collègues aux cheveux bleus. Elle a ensuite publié le tout sur son blogue, photos à l’appui, en expliquant les procédures techniques à suivre. Résultat : son billet a été partagé plus de 36 000 fois. Et les mots-clés #dyedpits (aisselles colorées) et #freeyourpits (libérez vos aisselles) sont maintenant utilisés dans les réseaux sociaux. Il y a même une page Free your Pits consacrée au mouvement, sur le site de microblogues Tumblr.» (La Presse, 3 janvier 2015)
Même si personnellement, il ne me viendrait jamais à l’idée de faire la même chose, j’y ai vu le reflet d’une autre tendance, beaucoup plus criantes celle-là (en autant que cela soit possible!). Soit qu’au cours des derniers mois, un véritable ras-le-bol féminin semblant finalement assez généralisé semble avoir émergé dans nos sociétés face aux plaies que sont les viols, les normes de beautés idéalisées ou encore, le sexisme.
Alors, est-ce que la coloration des aisselles deviendra vraiment la nouvelle tendance de 2015 ? Personnellement j’en doute ! Toutefois, elle me semble clairement révélatrice de l’humeur actuel qui prône rien de moins qu’un pied-de-nez aux diktats de la beauté et aux normes décidées lisses et uniformes proclamées par la société.
Personnellement, j’aime bien l’idée !
Photo: Photo-libre
2 commentaires
alex
Bonjour pour ma part je ne trouve pas cet tendance très esthétique et encore moins sexy , dans les 90’s on à déjà vu des femmes se laisser pousser les poils aux aisselles comme juliette lewis ,Drew barymore ou encore julia roberts et cela n’a rient donné . Cet mode sera certainement très vite oublié car je pensse que le tout lisse à encore de beau jours devant lui.
Marie
Bonjour ! Parfois je me questionne un peu sur ce qu’on qualifie de « mode » dans les médias, un peu comme dans ce cas-ci, alors que bien honnêtement, dans la « vraie vie » , on n’en voit pas de représentation. Comme vous, je pense que ce n’est pas demain la veille que les compagnies œuvrant dans les outils de rasage feront faillite !
Marie