nouvelle année,  réflexion

En route vers une nouvelle décennie

Voilà! D’ici quelques heures c’en sera fait!

La fin d’une décennie, le début d’une nouvelle!

Et, je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, j’ai toujours eu l’impression qu’un chiffre se terminant en zéro, ça avait comme une plus grande signification. Un peu comme si le passage du temps prenait soudainement tout son sens, pesait d’un coup de tout son poids…

Il y a dix ans…

Je commençais tout juste à écrire sur ce blogue, avec la conviction profonde que perdue dans l’immensité du cyberespace du web, personne ne trouverait jamais la route pour venir me lire…

Il y a dix ans, je me remettais tout juste de la perte de ma fille, un événement qu’avec le recul, je suis en mesure de considérer comme un tournant de ma vie.

2010, c’est aussi l’année pendant laquelle j’ai perdu mon grand-père, un homme qui a littéralement pris la place d’un père à mes yeux. 2010, j’habitais toujours ma petite maison de banlieue, dans le fond d’une rue en cul-de-sac que le bruit du monde semblait avoir oublié…

Que de chemin parcouru en dix ans! Et en même temps, si peu… Parce que pendant ces dix ans, j’ai changé de maison trois fois, obtenu en cours de route le poste que j’ai le sentiment d’avoir passé ma vie à attendre, survécu, comme dans un jeu vidéo aux milles défis, aux écueils de la vie à deux… En même temps que j’ai un peu l’impression d’avoir fait du sur-place.

Mais cela, c’est à l’échelle de mon petit monde n’est-ce pas? Celui d’une minuscule fourmi dans l’immensité de l’univers. Parce que le monde lui, a poursuivi sa course folle. De sorte que j’ai le sentiment qu’aujourd’hui, tous autant que nous sommes, et malgré le nombre astronomique d’humains se partageant une planète en bien mauvais état, nous n’avons jamais été aussi isolés les uns des autres. Tous réduits à des données numériques qu’il est maintenant possible de donner, de vendre, à la limite de brader…. Et tout cela dans une sorte de « je-m’en-foutisme » généralisé.

Et d’un coup, lorsque je m’arrête deux secondes et quart à jeter un regard en arrière, osant aller aussi loin que ma jeunesse et mon adolescence dans les années soixante-dix et quatre-vingts, je suis soudainement comme prise d’un vertige.

Parce que la vérité c’est qu’à l’époque, jamais au grand jamais je n’aurais pu imaginer ma vie, des décennies plus tard.

Imaginez! J’étais convaincue qu’entre un cours de dactylo et un cours d’informatique, le choix était évident en faveur du premier. Car tellement « évident » que le l’informatique, c’était pour les « nerds » et que moi, bien sûr, je n’aurais jamais besoin de cela !

Hum….

Mais du coup, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour mon grand-père justement qui, né au début des années vingt (il y a exactement 100 ans!), a résisté pendant des années, rien de moins que comme un gaulois, à la perte…de son téléphone à roulette. Et, je pense saisir au moins un peu ce qu’il ressentait quand il nous disait que le monde devenait fou… Un monde dans lequel il avait fini par ne plus courir assez vite et qu’il comprenait visiblement de moins en moins.

Bref! J’ai l’impression avec ce billet de tirer à gauche et à droite et de laisser mes idées dériver dans tous les sens. Mais au final, j’aurais envie de nous souhaiter à tous, en cette fin de décennie, le passage vers une nouvelle qui, tant à échelle individuelle qu’humaine dans son ensemble, nous permette de respirer au moins un peu. De prendre une pause d’arrêt, histoire de revenir à l’essentiel.

Avant de repartir. Car l’évidence, c’est que le temps lui n’a pas fini sa course folle vers l’avant!

Alors! Bonne année 2020 à toi qui me lis!

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