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Et parlant d’écho…

Photo: IStock
En lisant mon journal du samedi hier matin, je suis tombée sur cet article qui comme en écho, a amené ma chronique d’hier (ne me demandez pas comment ! Même moi je me demande encore aujourd’hui comment l’un a pu engendrer l’autre! Le signe s’il en est un que même moi, j’ai parfois peine à suivre ces idées qui tournent sans cesse dans ma tête… !)
Enfin bref, je disais donc que j’étais tombée hier sur cet article parlant de la cinéaste et réalisatrice Paule Baillargeon qui lors de la remise des derniers prix Jutra, est devenue la troisième femme cinéaste (seulement la troisième !) en quatorze ans a recevoir un tel hommage.

Et puis, est-ce parce que j’y ai découvert qu’elle venait elle aussi de la même ville Abitibienne que moi ? Parce qu’à travers son dernier film, «Trente tableaux», en dressant un portrait de sa vie, c’est aussi à ses origines tout autant qu’au besoin de transmission qu’elle touche ? Je ne saurais dire. Néanmoins, j’avais envie de partager avec vous une citation de cette femme à travers laquelle je me suis retrouvée, jusqu’à un certain point…

« J’éprouvais également un sentiment d’invisibilité, j’avais l’impression d’être perçue comme une personne que je n’étais pas. J’ai donc eu envie de dire, avec toutes les violences que ça comporte : ça, c’est moi! Tout est derrière moi maintenant. Tout a été dit. Il faut parler. Les hommes parlent, eux. Si on ne parle pas, nos vies, notre discours, notre pensée, nos révoltes, nos bonheurs, tout ce que nos vies peuvent comporter disparaît. Et il n’y a pas de transmission. Tout est à recommencer. » (- Paule Baillargeon, parlant de son film Trente tableaux, dans La Gazette des femmes)

Et dans un autre article, elle ajoute:

« Le mandat était simple : faire un film personnel que je ne pourrais faire ailleurs. C’est comme ça que j’ai décidé de raconter ma vie. J’étais rendue là. J’avais envie d’une mise à nu, dans les limites de la pudeur évidemment. Je voulais montrer qui je suis, convaincue que si on se raconte le plus honnêtement possible, ça peut avoir une résonance chez les autres. » (L’art de l’impossible, La Presse)

Et surtout, ne me demandez pas pourquoi ! Mais cette femme, je l’ai trouvée franchement inspirante ! Et cet article, j’ai eu envie d’en découper la page, convaincue qu’en le lisant de nouveau, j’y trouverais quelque chose d’autre pour m’inspirer!
Bon dimanche !

4 commentaires

  • étoile

    Mme Paule Baillargeaon est une femme pour qui j'ai beaucoup d'admiration. J'étais très fière qu'elle reçoive ce prix Jutra très mérité. Elle fait partie de ces femmes qui ouvrent le chemin. Merci pour ce beau billet hommage à son talent. Bon dimanche Marie.

  • Anonymous

    Quelle belle inspiration, cette femme !

    Elle donne le goût de nous dire et de faire entendre les petites voix qui sommeillent en nous.

    Une belle inspiration pour que tu écrives ton livre. Ne laisse pas passer cette chance de dire en tes mots – l'histoire des tiens – et, par le fait même, la tienne. Tu vas sortir grandie, intérieurement, de cette envoûtante expérience qu'est l'écriture.

    Bonne journée,

    Marjo

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