Filiation,  littérature

Filiation, transmission…et ce qui en reste

Étrangement, c’est bien souvent lorsque je me demande de quoi je pourrai bien parler dans mes prochaines chroniques que les sujets se présentent à moi !

Ainsi, je me suis pris les pieds ce midi – une fois encore ! – dans ….une vente de livres usagés. Vous savez ce que c’est n’est-ce pas ? Je ne résiste pas alors à tous ces mondes à découvrir, ces histoires à lire, ces personnages avec qui faire connaissance. Comme espérant pouvoir ainsi percer un peu les mystères de la vie. Bien sur, j’exagère un peu ! Même si bien sur, il y a un peu de cela dans mon amour des livres…

Enfin bref, c’est ainsi que je suis tombée sur ce numéro du magazine littéraire Moebius (le numéro 123 sorti à l’automne 2009) et qui portait tout entier…sur la Filiation et la Transmission !

«J’ai probablement eu le désir de fouiller ce thème, car je crois que la transmission peut être un geste amoureux, affectueux, rare, un geste qui nous métamorphose parce qu’on est tout à coup pénétré par la beauté, l’affection, le talent de gens qu’on admire, qu’on aime, qui nous aident à combler nos lacunes et qui, ainsi, nous sauvent de notre propre nuit et de notre propre ignorance. Sans doute aussi ai-je eu le désir de fouiller ce thème, à travers les textes des autres, parce que je sais, comme vous, que, dans son versant plus sombre, la transmission peut être agent de mort et de désolation et que j’avais envie de lire ces textes durs, ces textes proches du cri, ces textes tordus à la beauté étrange qui disent qu’on peut organiser le chaos originel avec des phrases cohérentes et lucides de survivants ». (Extrait du texte de présentation de Marie-Hélène Montpetit)

La (ou plutôt «les») question(s) qui ont servi au départ à lancer les auteurs ayant participé à ce collectif était la suivante: «De quoi vous souvenez-vous ? Qu’avez-vous retenu de ce que vous avez reçu ? Peut-on survivre seul ? Ne se rappelle-t-on pas, en recevant la force ou la faiblesse des défunts en héritage, ce qui nous compose ? Et ne doit-on pas, pour survivre, lorsque les morts sont bien morts, que les amitiés ont éclaté, que les couples se sont brisés, tenter, malgré tout et à nouveau, de se rallier à d’autres clans, à d’autres êtres, tenter de donner un sens, de manière à ne pas perdre pied, à ce qui a été vécu dans le passé, et d’en sauver des brides?»

Et si je vous lançais à vous ce défi d’y répondre ? De décrire en quelques mots (ou même en quelques pages!) cet héritage que vous avez reçu d’une personne qui pour vous à compté.

Oseriez-vous ?

Si vous en avez le désir, n’hésitez pas à m’envoyer vos textes à l’adresse de courriel chroniquescinglees(at)gmail.com

Il me fera plaisir de les publier ici 😉

J’adorerais vraiment vous lire !

Quant à moi, qui découvre ce magazine aujourd’hui, voilà bien un numéro que je me promets de dévorer !

Sans modération !

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