Galère
Ces jours-ci, à la recherche d’un indice, d’une trace ou même d’une illumination pouvant constituer une piste capable de me conduire sur les pas de mon arrière-grand-mère… mes meilleurs amis semblent être des archivistes, des sites internet traitant de l’époque du Montréal des années trente dans lequel a vécu Lucienne…
Ou encore, des recherches sur les femmes au Québec pendant l’entre-deux-guerres et dont les copies trouvées en bibliothèques n’avaient pas été empruntées depuis au moins vingt ans !
Et je ne parle même pas ici de la morgue et du bureau du Coroner (et oui !) avec lesquels représentants je me suis entretenue. Le premier me référant au deuxième. Puis celui-ci, m’annonçant que le bureau du Coroner n’existait pas à l’époque, me référant aux Archives nationales…
De quoi avoir le tournis !
Mais qu’à cela ne tienne ! En attendant, voyons ce que Wikipédia avait à raconter sur le sujet…
****
Le 16 janvier 1920, le Congrès américain vote un amendement constitutionnel (le Prohibition Act) qui interdit la production et la consommation de boissons contenant plus d’un demi pour cent d’alcool.
Cette mesure a pour effet direct de ruiner rapidement les cabarets de New York (et particulièrement ceux de Harlem) et met au chômage leurs artistes.
En 1921, le gouvernement Taschereau, à l’opposé de ce que l’on voit dans le reste du continent, opte pour une solution avant-gardiste : la création de la Commission des liqueurs du Québec qui permet l’accès légal (et contrôlé) à toutes les boissons alcooliques.
À partir du milieu des années 1920, on observe que plusieurs artistes de la scène new-yorkaise s’installent à Montréal pour jouer dans le milieu naissant des cabarets montréalais. Déjà à la fin des années 1920, on retrouve à Montréal plusieurs boîtes de nuit et de clubs très courus : le Boulevard, le Commodore, le Hollywood, le Blue Sky, et le Cabaret Chinese Paradise ainsi que des clubs de style américain et un théâtre de variétés très influencé par le vaudeville américain.
Mais la réputation de Montréal comme grande ville nord-américaine de cabarets se confirme lorsque la plus importante vedette des cabarets new-yorkais, Texas Guinan, arrive à Montréal en 1930 pour l’ouverture du Cabaret Frolics. Cette animatrice et chanteuse vedette est reconnue pour s’écrier « Hello suckers! » en entrant sur scène au début de toutes ses performances. Texas Guinan fait grande sensation sur la Main (le boulevard Saint-Laurent) mais, surtout, accélère l’engouement pour Montréal et une multitude d’artistes de cabarets américains (MC, chanteurs, musiciens, etc.) viennent également s’établir à Montréal.
Véritable oasis pour quiconque cherche à échapper aux politiques des prohibitionnistes, Montréal se bâtit en peu de temps une réputation attirante pour les touristes, les investisseurs et les parieurs.
Les cabarets, les clubs et les salons de parieurs font alors de Montréal une ville incontournable du spectacle et du divertissement.
Source: Wikipédia
****
Lucienne ! Here we are !
2 commentaires
Étoile
Bonjour Marie. C’est passionnant de voir tout ce que l’on peut trouver en faisant des recherches dans les archives. Je suis allé visionner qui était cette chanteuse dont tu parles dans ton billet. Je nous trouves très chanceux aujourd’hui , de pouvoir le faire d’un clic. Soit dit entre nous il y a eu quelques entourloupettes avec la loi sur la prohibition. Tu as des bons amis qui t’aident dans tes recherches c’est merveilleux. Fait confiance tu sais que la vie est remplie de surprises. Bonne journée!
Marie
Bonjour Étoile ! Je suis bien d’accord avec toi que nous sommes très choyés avec Internet, lorsque vient le temps de faire de la recherche ! Bien sur, il ne faut pas tout prendre ce qu’on y trouve pour vérité absolue mais tout de même, ça permet de nous mettre sur des pistes parfois !
Quant à mes recherches, je ne doute pas que j’aurai sans aucun doute encore bien des surprises 😉
Bonne journée à toi !!
Marie xx