Histoires de seins
Ah les seins ! Dieu qu’ils nous en font voir de toutes les couleurs ceux là ! Eux que l’on embrasse, que l’on étreint, que l’on hait parfois… Ceux de la voisine que l’on envie en douce…. Les nôtres qui nous précèdent, ou que l’on aille…. Ceux finalement que l’on va jusqu’à charcuter lorsqu’ils osent sortir du rang…
De quoi ne plus savoir auquel (Saint) se vouer n’est-ce pas ?
C’est qu’ils n’ont qu’à bien se tenir finalement! Et à rentrer dans le moule, faute de quoi, il arrive qu’on les charcute ! Car le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ ils ne laissent personne indiférents !
Mais voilà ! Je suis tombée hier sur cet article du journal Suisse Le Matin qui m’a un peu réconciliée, sinon avec mes seins qui n’en font la plupart du temps qu’à leur tête, du moins avec l’espèce humaine… Le genre de campagne que j’adore souligner tellement elle me semble pertinente !
Au Danemark, dix-sept femmes de tous âges (entre vingt et soixante ans) et n’ayant jamais subie de chirurgies esthétiques ont accepté de poser seins nus…pour démontrer la diversité de la nature.
Une façon en quelques sortes d’aller à contre courant de l’uniformisation des médias qui tous, cette renvoient une image unique et uniforme de ce que devrait être la beauté.
Le projet a été initié par le Conseil des femmes au Danemark ainsi que l’actrice Karen Nielsen qui ensemble, ont eu comme désir de justement lutter contre l’uniformisation et provoquer le débat ainsi que la réflexion.
« Pour le Pr Friedrich Stiefel, chef du Service de psychiatrie de liaison au CHUV, cette campagne a le mérite de remettre les pendules à l’heure. «Aujourd’hui, on est dans un glissement, dans la mesure où ce qui est produit par la publicité est défini comme étant la beauté, estime le médecin. Or cette image montre que le corps n’est pas un produit de vente, ou un standard universel, et qu’une femme est une personne, pas un objet que l’on sculpte.» (Le Matin Suisse)
Tellement nécessaire à mon avis !
***
Et parlant seins, je suis tombée hier sur cet autre article, écrit par le chroniqueur de La Presse Patrick Lagacé.
Un article qui m’a laissée littéralement bouleversée….
L’histoire d’une toute jeune fille de quinze ans qui a vécu «Hiroshima» à cause de ses seins…
Que dire de plus ?
4 commentaires
Étoile
Enfin un article qui mérite d’être publié et partagé abondamment. On est toutes si différentes pourquoi veut-on nous faire entrer dans un moule unique? J’ai perdu beaucoup de poids et mes seins ont changé. Je travaille encore fort sur moi-même pour accepter ce changement. L’article de Patrick Lagacé est touchant est si triste.À l’adolescence,on est je crois encore plus vulnérable aux différences.Ces jeunes filles sont bombardées d’images de femmes idéales souvent retouchées.Elles ont beaucoup à faire pour s’aimer et s’accepter.La femme « parfaite » est partout sans cesse,revues,publicités,internet,émissions télé,etc…Et c’est aussi le cas pour les garçons.Je lis qu’il y aurait possibilité peut-être ,de démasquer ces cyber-prédateurs,tant mieux si ça peux avancer de ce côté. Bonne fin de journée Marie et vive la différence!
Marie
J’ai été touchée moi aussi par l’article de Patrick Lagacé. C’est tellement vrai qu’aujourd’hui, il y a une telle masse d’information et d’images qui nous sont jetées dessus qu’on en est étourdis. Et malheureusement, la réflexion et le jugement sont souvent évacués de tous cela ! Je trouve que cela fait du bien quant on peut voir un autre discours dans les médias.
Une bonne journée à toi !
Marie
Marjo
Quelle tristesse ! Je suis toujours bouleversée lorsque je lis qu’une adolescente s’enlève la vie. On aurait voulu lui dire ; « ça va passer » mais elle n’aurait pas entendu, n’est-ce pas ?
Je ne veux pas parler de ses tortionnaires qui auront eu peut-être une petite pensée pour Amanda, mais qui – très vite, trop vite – chercheront une autre victime. Leur vie est tellement vide qu’ils doivent la remplir avec le malheur des autres – des jeunes filles influençables et sans défense, de préférence.
Marjo
Marie
C’est très triste effectivement ! Le grand malheur de notre époque c’est qu’avec les médias sociaux, ce genre d’événement est vécu à la puissance dix !
Je trouve cela particulièrement troublant et j’espère sincèrement qu’il y aura un retour du balancier un moment donné !
Bonne journée à toi Marjo !
Marie