La bourse ou la vie ou lorsque les principes d’économie peuvent sauver des vies !
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En fouinant dans mes très vieilles chroniques, celles du début – alors que personne ne venait lire mon blogue 😉 – j’ai retrouvé ce billet qui m’a fait sourire en le relisant…
La voici de nouveau. Espérant que vous l’aimerez !
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L’amour dure trois ans. La première année, on achète des meubles, la seconde, on les déplace et la troisième année, on se les dispute ! Même cette vieille commode affreuse dont vous ne vouliez pas au tout début !
Et cela, ce n’est pas moi qui le dit mais l’auteur français Frédéric Begbeder.
Il ne fait aucun doute à mes yeux que bien que l’amour ne se termine pas toujours après trois ans, l’art de la cohabitation, avec les années, en vient quant à lui à se confondre étrangement avec certains principes d’Économie… Ça demande alors un peu plus de talent dans l’art d’agencer les-dits meubles !
Un exemple de ce que j’avance ?
Lors de notre dernier 5 à 7, mon amie Karla me racontait justement une anecdote vécue avec son conjoint, démontrant dans toute sa splendeur ma théorie sur les couples et la bourse.
Ainsi, me disait-elle que lors d’une journée partagée avec leurs deux enfants, son conjoint lui avait gentiment suggéré qu’ils pourraient bien faire «la bagatelle » en fin de journée, une fois les enfants couchés; ce avec quoi Karla s’était montrée plutôt en accord.
(Parenthèse ici pour souligner que, tout couple qui cohabite depuis un certain temps, avec enfants de surcroît, aura constaté que ce genre de scénario ou tout semble se dérouler comme sur des roulettes, comme dans un film, relève tout simplement du fait RARISSIME ! – Le cas échéant, tout investisseur avisé y verrait une occasion de rêve, l’aubaine à ne rater sous aucun prétexte ! – D’autant plus qu’en toute logique – tout le monde sait cela ! – la rareté fait exploser la valeur de l’offre sur la marché !).
Poursuivons !
Ainsi, après une journée de plein air, un souper bien arrosé, alors que Mme finissait de cuver son verre de vin, enfoncée dans son fauteuil préféré, Monsieur décida-t-il de pousser sa chance et d’aller profiter de cette soirée en écoutant le hockey au sous-sol, une petite heure ou deux…
ERREUR !
Bien évidemment, lorsque Monsieur revint, deux heures plus tard, ce qui devait arriver arriva; Karla s’étant bien paisiblement endormie ! Et imaginez la deuxième erreur que Monsieur alla jusqu’à commettre en servant à sa douce moitié un « vient de coucher ma chérie ! »…
Je dis bien ERREUR ! car Madame, frustrée d’avoir été interrompue dans ce repos salvateur, se leva, frustrée, alla prendre sa douche et…NIET pour le beau scénario élaboré quelques heures plus tôt !
Ainsi, fin de l’histoire !
C’est là que j’ai raconté à Karla ma théorie sur les couples et la bourse, lui expliquant que Monsieur n’avait visiblement pas surveillé ses investissements ! Résultat: La bourse s’était emballée et le marché, effondré !
La morale de cette histoire ? N’oubliez jamais vos principes d’Économie et ne laissez quiconque s’occuper de vos actifs à votre place !
Car comme les victimes d’Earl Jones, vous pourriez vous en mordre les doigts !