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La maison des fous

Après la journée d’hier passée à l’hôpital, y accompagnant ma mère pour ce qui devrait être (notez bien le conditionnel !) sa pré-admission, je dois avouer que j’ai encore ce matin cette impression d’avoir vécu une journée plutôt surréaliste…

Vous savez ?

Dans le genre «Les douze travaux d’Astérix» alors que les deux célèbres gaulois se retrouvent dans la maison des fous, à la recherche du fameux formulaire B-52… Monte au cinquième étage, descend au deuxième, remonte au sixième. Attente au comptoir de la pré-admission alors que visiblement, il ne semble y avoir âme qui vive… Un peu comme après un désastre nucléaire ou nous aurions été les deux seules survivantes…

Tellement qu’un moment donné, je me suis demandée elle était ou cette surchauffe sensée représenter les milieux hospitaliers ! Jusqu’à ce qu’on apprenne que la clinique de pré-admission était fermée le lundi (?) et qu’on devait y avoir un rendez-vous. Ce que visiblement le chirurgien en charge de ma mère ignorait puisqu’il nous y a envoyé ! (Et probablement aussi la gentille personne qui nous a dit de patienter dans la salle d’attente !!!)

Enfin bref ! Tout cela pour apprendre en fin d’après-midi que la chirurgie serait reportée à la semaine prochaine…

Et je ne parle même pas ici du fait qu’en parallèle, j’ai eu a faire de la gestion de crise, familiale celle là, alors qu’on assiste à fréquence régulière à des épisodes de résurgence de ce qu’on pourrait appeler le «syndrome de la guerre froide»… La guerre des nerfs, vous connaissez ? Les miens surtout qui parviennent de moins en moins à résister à ces assauts répétés…

Inutile de dire qu’à 19h30 hier soir, j’étais au lit en même temps que mon fils, avec cette impression d’avoir été lobotomisée…. L’esprit aussi vide qu’un sac de croustilles sur lequel se seraient jettés vings personnes n’ayant pas mangé depuis des jours… Enfin, j’exagère un peu, je sais !

Alors voilà ! Tout cela pour dire que je n’ai pas eu le temps d’écrire (on s’en doutait n’est-ce pas !). Mais, je suis néanmoins tombée sur ce numéro de janvier du Magazine Psychologie ou un dossier nous propose d’apprendre à vivre l’instant présent….

Houm !!! C’est ici qu’on devient Zen j’imagine ?

Vous vous doutez bien que je me suis jetée sur ce numéro trouvé en kiosque ce matin, comme un appel du très haut ! Surtout devant cette promesse de découvrir «Pourquoi râler fait du bien» 😉

Bonne journée ! À 3, on prend une grande respiration !

4 commentaires

  • Anonymous

    C'est difficile de trouver du positif dans ce que tu as vécu dans un hôpital de notre système de santé le plus parfait au monde… comme dirait un politicien au pouvoir.

    Le seul élément positif que j'y vois c'est que tu vas sortir de cette expérience grandit.

    Marjo

    P.S. Bon « râlage. »

    • MARIE

      Bof! Un coup que j'ai râlé un bon coup, ça va maintenant 🙂 L'important étant d'être capable de rire de soi et d'éviter de se prendre trop au sérieux n'est-ce pas ? Je vais classer l'événement dans la case « dossier terminé » et passer à un autre appel comme on dit !

      Bonne journée à toi Marjo !

      Marie

  • Hélène

    Ouais…tout un système de santé ! J'imagine que tu avais pris la journée de congé, en plus ? Je ne sais pas où on s'en va avec tout ça… bon courage ! En passant, le téléphone vient de sonner; c'était la secrétaire du médecin que mon médecin m'a référé; elle retournait mon appel. Elle m'a demandé si je voulais consulter concernant des pertes de mémoire !!!! Heummm…..est-ce que mon médecin a écrit ça ? Oui, ça m'arrive à l'occasion mais ce n'est pas la raison principale de ma consultation… La dame s'est alors excusée en me disant que ce numéro de poste me dirigeait vers le service traitant les gens avec l'Alzheimer et que ce n'était sûrement pas mon cas à mon âge ! Quoique de plus en plus, on entend parler de cette foutue maladie à un jeune âge… Mon médecin avait fait erreur avec le numéro de poste mais pour un instant, j'ai eu peur ! 🙂

    • MARIE

      Le genre de situation qui donne la frousse en effet 🙂 Tu aurais pu lui répondre que tu n'avais pas mémoire de cela :-))) Mais je te comprends de paniquer pour des pertes de mémoires: ça m'arrive tout le temps aussi ! Au point de m'imaginer un début d’Alzheimer ! Je me console en me disant que j'ai probablement juste trop de choses en tête ! Et ça, j'ose croire que ça se soigne 😉

      Bonne journée !

      Marie

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