Art de vivre,  Automne

La quête du bonheur: À la bonne heure !

Le bonheur…~ Happiness… ..est fait de centaines et de centaines de petites choses, moments, sentiments. France, Flickr

«Le bonheur, c’est tout ce qui arrive entre deux emmerdements (- de Jean-Baptiste Lafond)

Ah le bonheur ! Quelle galère !

C’est comme n’importe quoi n’est-ce pas ? Beaucoup concluent que si c’est tendance, il y a forcément moyen de faire de l’argent avec ça !

À preuve, ces montagnes de livres qui jonchent les tablettes des libraires, nous promettant le bonheur facile et assuré. Un peu comme dans une recette de gâteau qu’on vous promet inratable ! Mais que j’ai paradoxalement toujours l’impression d’être la seule au monde à justement rater !!

Vous doutez ?

Qu’il vous suffise de taper le petit mot de 7 lettres dans Google pour voir le nombre de résultats plutôt impressionnant que le moteur de recherche vous balancera à la figure !

Je le sais ! Je l’ai fait !

Rien de moins que 97,300,000 résultats!

Comme quoi, si ça se trouve, il n’y a rien de plus flou, général et vague que le mot bonheur n’est-ce pas ? C’est un peu comme les diseurs de bonne aventure les professeurs de bonheur ! Ça vous promet quelque chose de tellement vague que vous ne pourrez jamais revenir contre eux pour leur dire qu’ils étaient dans le champs avec leur prédiction !

Mais voilà que je me suis consolée avec cet article trouvé sur le site de Madame Figaro ce matin dans lequel on dit justement «Halte au bonheur obligatoire», cette overdose de zénitude qui nous donne à tous des airs d’enfants de cinq ans à qui on répète de sourire quatre-cent fois par jours parce qu’on finira ainsi par y croire à notre foutu bonheur !

Et si ça ne suffit pas, suffira de colorier un bon coup ! Parce que ça aussi, on nous dit que c’est zen de colorier…

Comme des enfants que je vous dis !!!

Alors voilà ! Je me suis donnée ce matin une mission ! Aller à contre-courant ! Faire la révolution !

Ou une folle de moi ! C’est selon !

Voyez ! Ça rime ! Comme quoi ça ne peut pas être complètement mauvais de s’emporter 🙂

Bref !

Pour vous ce matin (parce que vous savez à quel point je suis généreuse !), ces cinq choses qui ont l’art de me faire sortir de mes gonds, de me donner des airs de folles finies et pour lesquelles je pourrais crier pendant trois jours sans m’arrêter ! Parce que ça m’enrage, que ça me fâche.

Mais surtout, parce que ça fait mentir tous ceux qui pensent que je suis une gentille fille qui ne ferait pas de mal à une mouche ! 😉

  1. Les cyclistes ! Et oui, je sais. Faire du vélo, c’est beau, c’est bien, c’est zen! C’est surtout bon pour l’environnement, non polluant et tout et tout ! C’est parfait un vélo. Mais voilà! Ce sont les cyclistes qui sont assis dessus qui le sont moins ! À preuve, ces dizaines de délinquants sur deux roues par qui je manque de me faire frapper chaque matin parce qu’eux, ils ne se sentent pas concernés par une lumière rouge ! Trop zens les cyclistes pour faire la différence entre le rouge et le vert ! Grrrr !
  2. La disparition de la politesse et de la courtoisie: Ça me prend beaucoup, beaucoup de volonté pour continuer de croire à la bonté intrinsèque du genre humain lorsqu’au quotidien, je constate que la civilité est un mot en passe de devenir vintage. À preuve, les femmes enceintes à qui personne ne pense à céder sa place dans le transport en commun (je sais, ils ne l’ont pas vue !!). À preuve, les chauffards sur la route qui sont tellement pressés d’arriver à la lumière rouge qu’ils vous collent au derrière comme si leur vie en dépendait ! À preuve, toutes ces portes qu’on reçoit en plein visage parce que la personne devant vous, seule sur sa planète, n’a pas imaginé que ce serait sympa d’au moins la retenir pour vous éviter une chirurgie esthétique de reconstruction ! Oui, je sais ! J’exagère. Un peu ! N’en demeure pas moins que la politesse et la courtoisie semblent aujourd’hui faire partie d’une époque révolue. Et me donnent à moi des airs de dinosaure devant mon fils qui ne comprend pas pourquoi je fais tant d’histoires pour une porte ! Parce que clairement, les jeunes générations (voilà, j’ai trois cent ans!!) n’auront pas connu ça une société dans laquelle nous sommes prévenants envers les autres ! Soupire(s) !
  3. Les sardines. Et oui, cela fera bientôt quarante-six ans que j’exècre les sardines ! Ça sent mauvais, ce n’est pas très ragoutant et en plus, ça flotte dans son huile. À bas les sardines !!
  4. Les téléphones portables au restaurant, dans le métro, au cinéma: Parce qu’aujourd’hui, plus personne n’est capable de s’asseoir pendant une seule petite heure sans être  «entertainé»! Que plus personne ne prend le temps d’écouter les autres. Mais surtout, parce que cette certitude que semblent avoir certaines personnes que l’humanité en entier est fascinée à l’écoute de leur conversation avec le plombier, dans le train par exemple, je vous le dis moi, ça n’existe pas ! C’est un mythe !! Je m’ennuie clairement de cette époque ou les téléphones portables n’existaient pas et ou nous pouvions être injoignables pendant une heure ou deux…
  5. Les  «fotes de francé sur internet et dans les médya socio»: Vous pensez que j’exagère ! Allez flâner sur Facebook, Twitter ou encore, dans une ou deux tribunes web. Parfois, je suis littéralement fascinée de constater à quel point plus personne ne se soucie de se relire avant d’appuyer sur le bouton magique  «Publier». Une vraie plaie de notre époque ! Et pourtant, la négligence à cet égard, et cela a été prouvé de nombreuses fois, affecte d’un coup la crédibilité de la personne qui écrit ! On oublie le message. Littéralement. Et je ne parle pas ici d’un mauvais accord ou encore, d’un simple pluriel manquant ! Cela, ça nous arrive à tous, malgré toute la bonne volonté du monde ! Je parle plutôt ici de ces commentaires, par exemple, que l’on doit lire à voix haute pour, au son, tenter de deviner ce que la personne a voulu dire! Je parle ici de ces enseignes bourrées de fautes de français. Vu récemment, cette pancarte à l’école de mon fils (et oui, une école!), sur laquelle on avait écrit cette magnifique phrase destinée à encourager la persévérance: «Pour atteindre le succès, il ne faut jamais cessez de persévérer». J’ai eu envie d’inscrire en rouge «En effet!» 😉

Ouf ! Quel bien fou que celui de se lâcher un peu, n’est-ce pas ! 😉

Et vous, qu’est-ce qui vous agresse et/ou vous rend moins zen?

Histoire de me sentir moins seule !

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