La semaine des quatre jeudis
La procrastination. Maudite maladie que celle-là n’est-ce pas ?
N’empêche, j’ai envie de croire – ou de faire du déni, diront les mauvaises langues! – que c’est l’arrivée de l’été qui, ces temps-ci, fait en sorte que je ne peux m’empêcher d’avoir envie de sombrer dans une certaine lenteur. Un peu comme celle suggérée par la célèbre oeuvre de Dali dans laquelle celui-ci a justement choisi de représenter des montres molles, symbole du temps qui ralenti et s’allongeeeeeeeeeeeeeeeeee…
Vous savez ? À l’image de guimauves bien fondantes sur un feu de camp!
Écrire mon livre? Demain, promis !
Choisir un sujet et écrire un ou deux billets de blogue ? Ouf! Pas maintenant. Trop de choses en tête!
Ranger la maison, m’attaquer à la pile de livres qui jonchent ma table de chevet, venir à bout de ces mille et une tâches jamais entreprises bien qu’elles aient pourtant l’art de me siphonner une quantité phénoménale d’énergie? Ce porte-serviette, par exemple, qui est maintenant devenu un objet décoratif qui un jour j’en suis certaine, deviendra follement tendance. Parce qu’y déposer une serviette, ce n’est clairement plus une option! (il faut bien sauver les apparences n’est-ce pas?)
J’avoue, l’idée est excitante ! Oui !
Mais non !
Je ne sais pas si c’est la quarantaine, ou encore, une «échoeurantite» passagère de mon rôle de maman qui, telle une dompteuse de lions serait supposée avoir le pouvoir de régler tous les problèmes de la galaxie familiale et ménagère, la vérité est que je suis tout simplement à plat !
Et, comme mon amie Carla m’en a maintes fois vanté les vertus, j’ai soudain l’âme à la créativité.
La poussière qui, se prenant pour un mouton, roule sous la causeuse ? De la vitamine Z!
La lumière devant la porte du garage qui est complètement rouillée et qu’on a jamais vue allumée depuis qu’on a fait l’achat de la maison il y a près de deux ans? Un élément vintage qui, je mettrais bien un dix dollars là dessus, pourrait fort bien avoir un succès fou sur EBay!
Pas d’idée pour le souper de ce soir ? Qu’à cela ne tienne ! Deux trois restes des derniers jours qui traînent dans le frigo et nous devrions avoir une magnifique salade digne d’un chef!
Réelle procrastination ? Ou bien simple période de l’année au cours de laquelle on a soudain envie de se relâcher un peu? Un peu des deux, je crois.
Et je l’avoue, ça fait un bien fou !
Et vous ? Qu’est-ce qui traîne chez-vous depuis des lustres ? Tâches, bris, jupon qui dépasse,…
Des solutions à me suggérer ?
Je suis preneuse 😉
Je n’ai aucun doute que ça me servira ! Aujourd’hui. Demain.
Ou, un de ces quatre jeudis !