Derrière des portes closes,  famille,  Filiation,  Filigrane,  Lucienne

La traversée d’un miroir

Crédit: IStock

C’est fou comme le temps file, un peu comme du sable entre nos doigts, n’est-ce pas ?

Voilà presque une semaine que je n’avais pas écris ici ! Non pas qu’il ne se soit rien passé !

Tout juste cette réalité que le temps a manqué!

Et dans cette semaine qui s’est avérée un peu chaotique, une chose assez extraordinaire s’est produite: cette impression de traverser un miroir. Et comme Alice au pays des merveilles, découvrir qu’il est possible de faire tomber des murs…et découvrir, l’autre côté du monde.

Mais pour éviter de vous perdre, que je vous raconte plutôt !

C’est que comme vous le savez, j’attendais des nouvelles de cette cousine de ma grand-mère, dont j’ignorais l’existence jusque là, et que j’ai retrouvée par un hasard inexplicable, par l’entremise de ma mère qui en fouinant sur internet un petit matin d’insomnie, est tombée sur l’avis de décès de la mère de cette cousine de Jeanne. Un peu comme on va à la pêche, ma mère cherchant alors à trouver quelque chose, n’importe quoi qui puisse s’avérer un indice, sur mon arrière-grand-mère Lucienne. Ce chaînon-manquant de la famille qui un jour de 1928, a tout plaqué, mari et enfants, pour se faire une nouvelle vie.

Envers et contre tous.

Enfin bref, c’est ainsi qu’en écrivant au salon funéraire, ayant pignon sur rue à Québec, j’ai pu entrer en contact avec cette femme, cousine de ma grand-mère Jeanne, fille de Simone, celle là même qui venait de mourir. Elle même dernière sœur vivante (jusque là) de Lucienne…

Comme je l’ ai raconté à Nicole (c’est ainsi qu’elle se nomme), malgré mes recherches incessantes, il ne m’était jamais venu à l’esprit d’imaginer que je puisse un jour parler à quelqu’un de vivant qui ait connu Lucienne. Mon arrière-grand-mère constituant ce qu’on pourrait considérer comme le chaînon-manquant de mon univers familial. Un fantôme de qui je ne pourrais jamais avoir une idée du personnage qu’en cherchant des indices et en reliant ceux-ci entre eux comme on assemble les pièces d’un puzzle.

Cela, sans jamais avoir la moindre confirmation.

Au moment ou je suis entrée en contact avec elle, Nicole partait en voyage, m’assurant cependant que nous pourrions échanger à son retour, à la fin avril.

Il serait bien inutile de vous dire donc à quel point la semaine dernière m’a semblé longue, alors que voulant éviter d’avoir l’air accaparante, j’ai laissé passer quelques jours suite à son retour de voyage pour lui écrire de nouveau.

Pour découvrir que je l’avais intriguée avec ma lettre et qu’elle s’était alors mise à questionner ses cousines, en vain, le sceau de l’omerta quant à Lucienne semblant avoir frappé ce côté du monde également…

2 commentaires

  • Étoile

    Bonjour Marie. L’histoire de tes ancêtres devient de plus en plus intrigante. Cette dame Nicole redonnera t-elle des nouvelles? Je te le souhaite. Ce ne doit pas être facile pour elle et ce doit être délicat pour toi étant donné son âge. Elle se butte elle aussi à des silences qui il faut bien le dire font partie de plusieurs familles Québécoises. Je comprends que le temps doit être bien long pour toi d’avoir des nouvelles afin d’avancer dans tes recherches. Je te souhaite bonne chance et bonne semaine Marie.

    • Marie

      Bonjour Étoile !!!
      Si tu savais tout se qui se passe dans ma vie présentement ! Ma messagerie électronique surchauffe littéralement tellement nous échangeons elle et moi depuis vendredi ! C’est bouleversant de réaliser combien la « tornade Lucienne » a eu de l’impact sur des générations de femmes après elle dans notre famille. Ne t’en fais pas, j’en reparlerai pour raconter 😉
      Étrangement, de sentir que toutes ces années ou j’ai eu l’impression de me complaire dans le passé pour rien, je réalise qu’au moins une autre personne avait autant besoin que moi de connaître cette vérité. Elle.

      Marie xx

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