La vie au temps du Coronavirus…
Ce sont ces nouvelles là qu’on devrait lire plus.
Celles qui parlent non pas de cette minorité qui ne fait pas ce qu’elle devrait en cette période de coronavirus mais plutôt des beaux gestes qui donnent foi en l’humanité.
C’est déjà assez stressant à vivre de devoir demeurer à la maison en confinement, n’est-ce pas? De risquer d’attraper ce virus dont on entend parler comme d’une peste moderne. Et même, pour certains, de devoir stresser encore pour savoir comment boucler son budget alors qu’ils ne travaillent pas. Ou moins parce que leurs heures de travail ont été coupées.
Mais aussi, c’est déjà pas mal assez stressant à mon goût de me lever jour après jour pour découvrir la liste des interdictions qui s’ajoutent et de voir que même la police est en « état d’urgence ».
A-t-on vraiment besoin de se regarder avec suspicion les uns les autres comme j’en ai été témoin récemment sur les médias sociaux? De commencer à dénoncer son voisin? De chercher à qui la faute? De passer sa journée à regarder par la fenêtre qui est dehors et ne devrait pas y être?
Moi aussi j’angoisse. J’ai peur de voir un proche malade autour de moi. Ou pire, de perdre quelqu’un que j’aime. J’hallucine à l’idée de ne plus jamais pouvoir partir en voyage en famille aussi banalement que ça l’était jusqu’à récemment. J’ai peur qu’on ne retrouve jamais plus la vie d’avant.
Et, je fais littéralement des boutons devant cet assemblage de mots « distanciation sociale » que je trouve absolument horrible et affreux.
On n’est pas fait pour ça nous les humains. Pour rester loin les uns des autres, plus encore au moment où on aurait le plus besoin d’être avec la famille, les amis, ceux qu’on aime. Ce moment où on a le plus besoin d’entendre que ça va bien aller, qu’on n’est pas seuls.
Et non pas qu’on est un terroriste sanitaire en puissance pour l’humanité.
Alors soyons gentils les uns avec les autres. On s’appelle, on se texte, on prend l’apéro en Facetime, on se demande comment ça va?
Parce que si on est forcés de se tenir loin physiquement les uns des autres, aucune loi au monde ne nous empêche de nous tenir coeur contre coeur. Pour une fois dans nos vies, on a le temps pour ça, non ?