La vie au temps du coronavirus…Litanie surréaliste en temps de pandémie
Beaucoup de choses en temps de pandémie, et en l’espace d’un clin-d’œil, prennent d’un coup des airs un peu surréalistes.
Et oui! Lentement on se «déconfine».
Mais la vérité c’est que tous autant que nous sommes, nous demeurons «déconfits».
Car, dit autrement, nous restent désormais ces choses autrefois banales que l’on conjuguera désormais – ou tu moins pour un temps indéfini – «au bon vieux temps»….
Acheter du pain commercial déjà fait. Et n’en parler à personne;
Faire la bise quand on rencontre un ami;
Les heures de pointes bondées;
L’Halloween masquée;
Les dîners partagés;
Les séances de magasinage improvisées;
Les soupers non planifiés;
Attendre le retour de nos ados;
Les projets de vacances;
Manquer de temps;
Les mains qui s’égarent;
Les baisers volés;
Les calins à ceux qu’on aime mais qui ont le malheur de résider à une autre adresse que la nôtre;
La réception de lettres qu’on a envie d’embrasser;
Le raisin goûté à la dérobade au marché;
Les visites impromptues;
L’insouciance;
Le concept de «Liberté 55» (vraiment, personne n’a envie d’être vieux par les temps qui courent!);
Les foules;
Les buffets;
Les foules ET les buffets.
Oui! Beaucoup de choses en temps de pandémie, et en l’espace d’un clin-d’œil, prennent d’un coup des airs un peu surréalistes.
Sinon décalés.
Et on se retrouve déconfits devant le temps soudainement réinventé. Un temps nouveau dans lequel les secondes sont tout à coup mesurées à l’aune d’un autre étalon de mesure.
Et, la vie que l’on voit maintenant défiler de loin, à travers un plexiglas