La vie simple et riche des petites gens
Et oui, je vous avait promis que je vous donnerais la réponse de ma devinette « lundi » mais voilà, vous savez ce que c’est n’est-ce pas ? Novembre, la grisaille et puis me voilà aux prises ces derniers jours avec un je ne sais quoi qui a fait rapidement sentir sa présence par des accès de fièvre et des maux de gorge… Et il n’en fallait sans doute pas plus pour me mettre sur le dos ! Enfin, bref ! Quelques livres en moins et le visage pale, me revoici néanmoins!
Ainsi ce weekend, j’ai trouvé, en fouinant sur Internet, un article du Journal français Le Monde qui parlait d’une série télévisée qui en est à sa troisième saison de diffusion sur France 3 et dont le titre est tout simplement « Un village français ». Et je me dois d’avouer que j’ai été intriguée par cette série qui semble entremêler habilement l’Histoire avec un grand « H » et celle, ordinaire des gens qui la font. Le Monde dit d’ailleurs de cette série:
« Toutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon ». Cette phrase qui sert d’introduction à Anna Karénine de Léon Tolstoï pourrait résumer la série Un Village Français dont la troisième saison commence le 28 novembre sur France 3. Car l’idée est bien la même. On ne parle pas des familles heureuses, elles ne présentent aucun intérêt et elles sont ennuyeuses. En revanche, les familles malheureuses requièrent l’attention car ce sont elles qui font l’Histoire » (Le Monde, 19 novembre 2010)
De par les thèmes que cette série traite, soit le sens de l’Histoire et la difficulté, au final, de séparer le blanc du noir de la réalité dans laquelle s’insère bien souvent bien plus de zone de gris … et ou on peut rarement classer les méchants d’un côté et les bons de l’autre…
En fait, j’aime bien ce parralèle qu’on semble faire ici entre l’Histoire, la grande, et celle plus petite des familles.
« Cela nous rappelle avec une magnifique subtilité que ce sont les hommes qui font l’Histoire mais que celle-ci n’est jamais le résultat d’une succession de volontés concertées. Elle est l’expression d’un enchaînement de hasards non maîtrisables. Chaque famille malheureuse l’est à sa façon, car aucune ne décide de son malheur».
Et c’est un peu vrai je pense. Les histoires des familles, la mienne, la vôtre, sont toutes pleines de secrets, de non dits, de gentils, de d’autres qui le sont moins,… Des histoires qui sans scénario originel pour chacun des personnages, n’en arrivent pas moins à produire quelque chose de …parfois « surprenant » au final…
Une série que je regrette infiniment de ne pouvoir visionner ici au Québec ! Mais rien ne nous empêche d’en parler, n’est-ce pas ?
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