Le 8 mars, c’est aussi cela…
Photo: IStock |
Aujourd’hui, 8 mars, j’ai failli ne rien n’écrire ! Non pas parce qu’il n’y a rien à dire ! Mais plutôt parce que peu importe ou on se tournera aujourd’hui, peu importe quel site Internet nous consulterons, quel journal nous lirons ou quel bulletin de nouvelles nous écouterons, ils auront tous en commun de souligner cette journée de la femme… Une journée que selon l’endroit ou on se trouve sur la planète, nous aurons des raisons de célébrer…ou pas.
Que dire alors qui sorte du lot ?
Peut-être tout simplement qu’en lisant ce matin cet article de la journaliste de La Presse, Lysiane Gagnon, je me suis sentie choyée ? Privilégiée ?
Que j’essaie de ne jamais oublier quels beaux modèles ont été pour moi ma mère, ma grand-mère Jeanne et puis mon arrière-grand-mère Lucienne avant elles ? Des femmes qui ont teintée l’histoire familiale de leur folie certes, mais qui surtout, n’ont cessé de lutter contre les préjugés. Lucienne en assumant le fait qu’elle ne voulait pas d’enfants. Jeanne en menant toute sa vie et au grand-jour une double vie, avec mon grand-père de qui elle n’a jamais divorcé…et avec sa blonde auprès de qui elle a passé les dix dernières années de sa vie. Malgré les préjugés. Et puis ? Ma mère qui a refusé d’accepter une vie a se faire battre par l’homme que la vie lui avait donné et qui en 1976, dans un petit village perdu de l’Abitibi, a été celle dont le Pape de l’époque a annulé le mariage…
Alors oui, je pense pouvoir dire aujourd’hui que j’ai été choyée, entourée de femmes magnifiques et fortes qui sans que je m’en aperçoive, m’ont insufflé un peu de leur combativité…
Alors ? Pouvais-je ne pas écrire aujourd’hui ?
4 commentaires
étoile
En me levant ce matin, je me disais aussi que partout on allait parler de cette journée des femmes. En te lisant je vois le chemin parcouru par plusieurs d'entres elles. Mais rien n'est acquis il faut tout de même rester vigilentes. Par contre j'ai un pincement au coeur quand je vois le « recul »selon mon humble avis, qui se passe face à la sexualisation des jeunes filles. Tout ça m'inquiète beaucoup. Ces petites filles ont été élevé par des femmes et des pères non? Quelles sont donc ces valeurs? Toutes ne sont pas pareilles heureusement. Mais quand j'entends que dans un bar il y a des concours de féllations sur de objets en plastiques et que ça passe. Et en plus qu'il y a une clientèle pour ces « jeux »? Je me pose des questions très sérieusement. Quand je vais en visite dans youtube et que très souvent apparaît une jeune femme presque nue je me pose aussi des questions. Je suis ouverte à la sexualité , je viens des années 70 quand même mais là j'ai beaucoup de difficulté à suivre. Des petites de 8 ans avec du maquillage et des chandails bédaines c'est quoi? Elles ne vivent pas leur enfance ce sont encore des enfants. A aller trop loin dans le balancier de la liberté je crois qu'il va y avoir des jeunes femmes qui auront plusieurs regrets.à vouloir être libre de leurs corps elles ne sont pas libres de l'intérieur. Elles se font exploiter.Je suis mère d'un fils de 34 ans et je lui ai appris le respect de la femme. Il dit haut et fort les injustices que les femmes vivent et j'en suis très fière. Je viens de me rendre compte que j'ai été longue dans ce commentaire désolé. bonne journée des femmes et merci pour tes billets C'est inspirant.
MARIE
Je te comprends tout à fait ! Moi aussi cette nouvelle culture d'hyper-sexualisation des petites filles m'inquiète ! Un peu comme si après les combats de nos mères, les petites filles d'aujourd'hui se sentaient à l'abri… Mais tout cela est une question d'éducation sans doute… Nous sommes dans une société actuellement ou personne ne veut vieillir et de valorisation d'une éternelle jeunesse alors comment s'étonner que les petites filles perdent leurs repères ?
Je souhaite sincèrement un retour du balancier pour la société car le paysage n'est pas très réjouissant actuellement !
Bonne journée à toi !
Marie
Anonymous
Nous ne remercierons jamais assez ces femmes qui nous ont précédées et qui on ouvert – parfois un tout petit sentier – mais il ne faut pas oublier quels efforts ces femmes ont dû déployer à une époque où le seul rôle accepté était celui de bonne fille, dévouée épouse, etc.
Malheureusement, il reste encore beaucoup à défricher sur ce chemin. On a l'impression de reculer au lieu d'avancer ce qui me désole.
J'ai reçu d'une amie un texte d' »Anciens écrits sur la femme » qui fait dresser les cheveux sur la tête. J'aimerais le partager, malheureusement je ne sais comment.
Bonne journée,
Marjo
MARIE
Je suis tout à fait d'avis moi aussi que beaucoup de chemin reste à parcourir ! Dans l'égalité et dans le respect de chacun ! Pour le texte dont vous parlez, si vous le souhaitez, vous pouvez me l'envoyer à mon adresse courriel chroniquescinglees@gmail.com et il me fera plaisir d'en faire une chronique 😉
Bonne journée ensoleillée !
Marie